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Critique de meeva


Aragon. Voilà bien une référence qui manque, forcément, à ma culture, me dis-je en observant Aurélien dans ma bibliothèque. Car je n'ai jamais rien lu d'Aragon. Aurélien, donc. Pourquoi pas. Me voilà embarquée à participer aux considérations de cet oisif insatisfait et hésitant. La phrase précédente, lue sous l'éclairage de ma patience en vacances, donne une indication sur mon niveau d'appréciation du livre.

C'est intéressant, moyennement intéressant… mais c'est bien écrit. Un style précis et élégant. Mais ! Arrrgh… Dans mon édition, de poche, c'est Aurélien, tome I. Déjà que je trouvais que 500 pages, ça allait être beaucoup, pour déverser ses pensées, parce qu'après il faut les écouter lire, ces pensées. Mais 2 fois 500 pages… comment dire ?
Bon, il est vrai qu'au moment de la reprise des cours en présence à la mi-mai (je suis prof), je ne voulais pas un livre trop prenant, sachant que ce retour dans le monde réel me demanderait plus d'énergie et de concentration que d'habitude. Là, je dois dire qu'à aucun moment ce livre n'a risqué de me détourner de quoi que ce soit. Il a plutôt fallu que je me force à le finir. Et c'est vrai qu'arrivée à la fin du tome I, j'ai eu comme une hésitation… faut-il vraiment lire le tome II ? me suis-je demandé. Mais cette séparation en deux parties est totalement arbitraire et je ne me résout pas à ne pas finir un livre.

Et il faut persévérer, car ce livre offre quelques trésors de réflexions bien vues sur le genre humain. Quelle précision et quelle justesse dans la description de certains sentiments. Il faut persévérer aussi parce que les personnages prennent du temps à se révéler, et que si l'on veut connaître leur destin, il faut se résoudre à les accompagner longtemps.

Sentiment très mitigé donc. L'occasion de se rappeler que si le contexte change, si la société évolue, les caractères, les sentiments, les réactions ont des constances. Ce qui fait de ce livre un classique bien sûr.
Mais quel ennui, quel ennui !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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