1956: entrée des chars à Budapest. L'heure de la remise en cause pour les irréductibles écrivains staliniens. L'heure d'un retour sur soi et son passé pour
Aragon qui amorce alors une timide remise en cause. L'adepte du "mentir-vrai" accepte d'ôter ici le masque à l'occasion d'une splendide autobiographie en vers qui passe en revue les principaux épisodes de sa fabuleuse existence, de sa naissance honteuse à sa conversion au communisme en passant par les folles années surréalistes aux côtés de Breton. En renouant avec une forme de sincérité le poète renoue également avec sa plus belle poésie comme en témoignent les nombreuses adaptations de ses poèmes chantées par
Léo Ferré.
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