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Critique de Bricyclette


J'ai eu l'idée de lire ce livre car il fait partie de la sélection du prix des lecteurs de Clamart dans la catégorie "romans détente". Après avoir refermé la dernière page, je m'interroge. En quoi ce roman de presque 600 pages peut-il être considéré comme un roman détente alors qu'il aborde le conflit de l'ETA dans un petit village espagnol ?
Pioché dans la revue Page des libraires : Fernando Aramburu indique clairement sa volonté de dénoncer. Il ne faut pas taire ces années, au contraire, il faut exorciser le passé : « Je souhaite que les générations à venir sachent ce qui s'est passé, et qu'elles le sachent à partir de versions qui ne blanchissent pas l'Histoire. Avec mon roman, j'ai voulu contribuer à la défaite culturelle d'ETA.»
Pour ce faire, il nous invite à faire la connaissance de deux familles auparavant amies et désormais divisées à cause du conflit.
Bittori est veuve depuis que son mari a été assassiné par des militants de l'ETA tandis que Miren rend visite, au minimum une fois par mois, à son fils activiste incarcéré. Durant tout le roman, on suit ces deux femmes à la personnalité très forte et leurs familles respectives. A travers des chapitres très courts, nous alternons le passé et le présent, passons de l'Espagne à la France, d'une famille à l'autre. Si j'en sais plus sur l'ETA, ce qui m'a particulièrement intéressée tient à la manière dont chaque personnage vit les évènements, les femmes sont plus présentes que les hommes dans ce romans, les relations dans les fratries, entre villageois, le rôle du curé. Si ce roman ne m'a pas détendue, il m'a beaucoup intéressée.
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