Sur recommandation enthousiaste de ma soeur, j'ai entrepris la lecture d'
Arvida de
Samuel Archibald en croyant être en terrain connu. Je m'explique : un écrivain québécois qui raconte ses souvenirs de jeunesse au Saguenay-Lac-Saint-Jean dans les années 1980. Et bien, c'est un peu ça mais pas du tout en même temps. Archibald est un conteur né, à l'imagination fertile et au verbe haut en couleur. Des nouvelles variées donc, quelques unes qui se recoupent mais dans l'ensemble, c'est très divertissant, rigolo par moments et empreint d'une certaine nostalgie. Instructif aussi :
Arvida, une petite ville industrielle construite sur mesure pour une aluminerie à la fin des années 1920 près de la rivière Saguenay et qui doit son nom aux initiales du président de la compagnie Alcoa : Arthur Vining Davis. Ce qu'il en reste maintenant, il faudrait bien aller voir de près et c'est précisément cette envie que m'a donnée
Samuel Archibald.
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