Double narration pour ce roman de l'inconstance. Trahison de l'âge et trahison des vies rêvées.
Elle est actrice, sans visibilité de star et son amie scénariste lui propose d'adapter pour théâtre
Eugène Onéguine, l'oeuvre célèbre de
Pouchkine. de quoi se rêver interprète de Tatiana.
Pendant ce temps son père, artiste peintre lui parle de ses rejets de contrats avec les japonais, avec chaque fois qu'elle lui rend visite à l'Ehpad qui l'héberge.
Est-ce la cohabitation des deux univers distincts qui m'a dérangée ? Chaque volet est intéressant, mais leur alternance crée une scission qui atténue la cohérence du récit, même si dans la vraie vie, on endosse aussi parfois des costumes renvoient à des univers parfois bien éloignés les uns des autres.
J'ai aimé effleurer le texte de
Pouchkine, proposé en tête de chaque chapitre. J'ai aimé la restitution de l'ambiance du milieu de la création artistique, sans compassion ni considération pour les potentiels blessés des egos.
Un premier roman agréablement écrit, qui se lit sans déplaisir.
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