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Rachel Arditi est comédienne et, depuis peu, écrivaine. Avec J'ai tout dans ma tête, une phrase prononcée par son père, à 96 ans, quelque temps avant sa mort, elle écrit un premier roman très original.
Bâti autour de l'oeuvre en vers de Pouchkine, Eugène Onéguine, dans la traduction d'André Markowicz, ce livre plonge au coeur des relations entre une fille et son père, Georges Arditi, un nom de famille très connu dans le monde artistique.
Celui qui nomme sa fille « ma biche » ou encore « ma minouche », est un peintre hélas peu connu. Il se trouve en maison de retraite, à la « Maison des Artistes » de Nogent. Malgré la maladie d'Alzheimer qui progresse, il garde énergie et grain de folie, ce qui lui permet d'espérer vendre ses tableaux à des Japonais afin d'engranger beaucoup d'argent.
Sa fille a 35 ans. Elle est liée par une profonde amitié à Victoire qui évolue aussi dans le théâtre, plutôt dans la mise en scène. C'est elle qui lance le projet d'une adaptation d'Eugène Onéguine, adaptation qu'elles doivent mener ensemble.
Au travers de cette expérience assez chaotique, Rachel Arditi me plonge dans le monde artistique parisien, un monde où il est très difficile de faire sa place.
Entre visites à son père et rencontres de travail avec Victoire, elle livre tout son mal-être, ses souvenirs d'enfance, ses moments de bonheur comme ses périodes de doute quand elle se trouve insignifiante. À l'école, elle a même dû affronter l'incrédulité de la maîtresse du CP quand elle a dit que son père avait 68 ans.
Obnubilée par le personnage de Tatiana, l'autrice fait tourner en boucle dans son esprit « Moitatiana » car ce rôle ne peut être que pour elle alors que Victoire l'abandonne un temps pour mettre en scène une autre pièce.
Quand on veut réussir sa vie d'artiste dans ce monde très parisien, il faut beaucoup de force et de courage pour refuser un rail de coke et ne pas toucher au punch plein d'ecsta. Beaucoup de carrières se jouent dans ce microcosme bien appréhendé par l'autrice.
Les nombreuses citations d'Eugène Onéguine, une en tête de chacun des nombreux chapitres, permettent de maintenir l'attention sur cette pièce que la narratrice et Victoire ont décidé d'actualiser. En prime, Rachel Arditi offre le texte de son interview, imaginaire je pense, diffusée sur France Culture, dans sa grille d'été : « Les rencontres insolites de Richard Gaitet ». Jeu et enjeux de l'adaptation. C'est délicieux !
D'une écriture fluide, précise, crue parfois, Rachel Arditi n'écarte aucun problème et me touche beaucoup lorsqu'elle se livre à propos de la mort de l'être qui lui est le plus cher : son père.
Lorsque ce dernier ne retrouve plus le prénom de sa fille, celle-ci comprend que cet homme tellement précieux pour elle n'en a plus pour longtemps. Vivant un peu les mêmes choses avec ma mère en ce moment, je suis profondément ému par les mots très justes trouvés par Rachel Arditi. Même si son père a parlé jusqu'au dernier jour, sa déconnexion complète avec la réalité est difficile à vivre et j'admire la manière très élégante, à la limite du fantastique, avec laquelle elle conclut son livre.
Je remercie bien sincèrement Lecteurs.com et les éditions Flammarion pour cette découverte, ce roman à la fois original et profondément humain, un livre superbement illustré par un bandeau affichant son portrait peint par son père alors qu'elle avait 6 ou 7 ans. Là, elle confie qu'elle a l'air ailleurs mais, si ça peut la rassurer, depuis, elle a bien repris place parmi nous comme le prouve J'ai tout dans ma tête.


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Double narration pour ce roman de l'inconstance. Trahison de l'âge et trahison des vies rêvées.

Elle est actrice, sans visibilité de star et son amie scénariste lui propose d'adapter pour théâtre Eugène Onéguine, l'oeuvre célèbre de Pouchkine. de quoi se rêver interprète de Tatiana.
Pendant ce temps son père, artiste peintre lui parle de ses rejets de contrats avec les japonais, avec chaque fois qu'elle lui rend visite à l'Ehpad qui l'héberge.

Est-ce la cohabitation des deux univers distincts qui m'a dérangée ? Chaque volet est intéressant, mais leur alternance crée une scission qui atténue la cohérence du récit, même si dans la vraie vie, on endosse aussi parfois des costumes renvoient à des univers parfois bien éloignés les uns des autres.

J'ai aimé effleurer le texte de Pouchkine, proposé en tête de chaque chapitre. J'ai aimé la restitution de l'ambiance du milieu de la création artistique, sans compassion ni considération pour les potentiels blessés des egos.

Un premier roman agréablement écrit, qui se lit sans déplaisir.
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L'artiste-peintre, la comédienne et l'amour

Rachel Arditi nous offre un premier roman plein de sensibilité sur les affres d'une comédienne qui se bat pour son père atteint d'Alzheimer et pour sa carrière de comédienne et crée des passerelles entre son quotidien et la vie rêvée.

Commençons par le côté autobiographique de ce roman, histoire d'en finir d'emblée. Oui, Rachel Arditi, comme la narratrice, est comédienne et oui, son père était, comme celui du roman, artiste-peintre. Et oui, elle est arrivée à l'écriture par l'adaptation de romans pour la scène. Il n'est par conséquent pas erroné de trouver au fil des pages de ce savoureux roman, du vécu. Mais c'est bien de ce terreau que se nourrissent tous les romanciers, consciemment ou non.
La scène d'ouverture, qui donne bien le ton du roman, retrace le dialogue forcément un peu surréaliste entre la narratrice et son père qui entend fuir son Ehpad de Nogent-sur-Marne et va solliciter pour cela l'aide de sa fille. Âgé de 96 ans et atteint d'Alzheimer – son état va empirer tout au long du livre – son esprit vagabonde. Alors sa fille joue le jeu. Les encouragements qu'elle prodigue à ce vieil homme étant tout à la fois une marque d'affection et une thérapie permettant à son cerveau de rester en éveil.
De retour à son appartement situé du côté de Montmartre, elle rencontre Betsy, une fille espiègle qu'elle croise régulièrement et qui l'entraîne aussi sur la voie onirique. Un autre moyen de ne pas s'épancher sur sa carrière de comédienne un peu à l'arrêt. «Me voilà, à 35 ans mais sans âge, stagnant dans le ressac de ma propre existence, où par moments je crains de faire naufrage. Les luttes que j'ai menées ne m'ont conduite nulle part. Sauf à me dire de façon assez vertigineuse que je n'ai jusqu'ici vécu que pour continuer à vivre.»
L'éclair va arriver après une rencontre avec son amie Victoire qui lui propose d'adapter Eugène Onéguine pour le théâtre. Un projet d'autant plus enthousiasmant pour elle, qu'elle entrevoit la possibilité d'endosser le rôle de Tatiana, l'amoureuse éconduite par le dandy qui donne son titre au roman.
Le récit va alors alterner entre le travail d'adaptation, les bonnes et les moins bonnes nouvelles autour du financement du projet, du casting et des trouvailles pour la mise en scène et les visites à Nogent.
En jouant sur les temporalités, l'imaginaire des protagonistes qui, de manière plus ou moins voulue, choisissent de rêver leur vie plutôt que de la vivre, Rachel Arditi tisse un fil entre eux. Alors le théâtre se retrouve dans la peinture, la jeune fille d'aujourd'hui se retrouve aux côtés de Pouchkine et Betsy embarque avec elle le vieil homme au crépuscule de sa vie.
L'humour et la vivacité de la plume de la primo-romancière entraînent le lecteur dans ce tourbillon plein de poésie qui permet d'affronter les difficultés qui jalonnent une vie d'artiste. Ajoutons qu'en prenant la plume, Rachel Arditi a trouvé le moyen de ne plus dépendre de personne pour mener à bien son projet, contrairement à la comédienne de son livre, soumise aux caprices et aux humeurs des autres. Gageons que ce premier roman, sur lequel souffle un vent de fraîcheur, sera bientôt suivi d'un autre. On l'attend déjà avec impatience!

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Premier roman réussi. D'un côté, elle, comédienne sans vrai succès, à qui est confiée l'adaptation théâtrale d'une oeuvre de Pouchkine en vers (les cours extraits en tête de chapitre sont une bonne idée motivante à aller lire l'ensemble). de l'autre, son père, peintre, en maison de retraite, atteint de la maladie d'Alzheimer, et surtout qui est drôle dans sa folie qui s'enfuie : il a la maladie joyeuse. Pendant qu'il quitte son monde, elle apprend à construire le sien, qu'elle va devoir continuer sans lui. Comme notre autrice le dit très justement, cette maladie nous fait disparaitre avant que disparaître tout à fait, et ce laps de temps est une épreuve, que la fin libère, et, en même temps qui peut aider à s'habituer à vivre sans l'autre. Outre une belle écriture, intelligente, qui égratigne un peu aussi le monde nombriliste de la Culture, ce roman est d'une grande tendresse.
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Il s'agit du premier roman, d'inspiration très autobiographique, d'une jeune comédienne qui s'interroge sur sa vie et sur son métier. Régulièrement elle rend visite à son père atteint d'Alzheimer ou lui parle au téléphone. Cette double thématique m'a un peu gênée (à chaque changement de thème j'aurais préféré qu'elle reste encore un peu sur le précédent), mais, au final, elle fait sens et fonctionne plutôt bien. C'est un livre facile à lire, j'ai beaucoup aimé le ton, savoureux, parfois poétique, mais aussi très réaliste quand il s'agit de rendre l'ambiance du milieu professionnel dans lequel elle évolue et qu'elle égratigne au passage. C'est plein d'un humour tendre, les dialogues avec son père, qui a l'Alzheimer heureux, sont surréalistes, d'autant qu'elle rentre dans son jeu quand son esprit s'égare. Côté métier les malentendus entre Rachel et son amie Victoire qui lui propose une adaptation très contemporaine d'Eugène Onéguine vont l'entraîner vers d'autres horizons. J'ai beaucoup aimé la présence de petites citations d'Eugène Onéguine au début de chaque chapitre, par contre je ne suis pas sûre d'aimer « Songe à la douceur » de Clémentine Beauvais qui est le résultat du travail sur Eugène Onéguine, j'ai même pas mal de doute (en tout cas comme adaptation), mais Rachel m'a donné envie de le lire, ce qui n'est déjà pas si mal. C'est un premier roman très agréable à lire, plein de fraîcheur et en même temps d'une certaine maturité, ce qui est plus surprenant .
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Elle est comédienne et se sent souvent très seule et incomprise. C'est la plus jeune de la famille et elle s'occupe assidûment de son père.
Il était peintre mais il réside désormais dans une maison de retraite, la Maison des Artistes. Atteint d'Alzheimer, elle assiste à son déclin qui l'éloigne d'elle chaque jour davantage. La réalité et la fiction se mêlent dans sa tête. Il est persuadé qu'il est en affaire avec des japonais qui veulent lui acheter un de ses tableaux pour une somme exorbitante, certain que bientôt il pourra retourner à Marseille où il habitait avant, ou partir ailleurs. Elle ne démentit pas. A quoi cela servirait-il de briser ses rêves ? Il lui téléphone sans cesse pour lui poser les mêmes questions...mais l'amour qu'elle lui porte, efface toutes les contraintes et elle ne peut se passer d'aller le voir.
Elle est comédienne mais n'arrive pas à percer, n'a que des petits rôles sans importance. Alors, quand son amie Victoire vient lui proposer d'écrire une adaptation de "Eugène Onéguine" de Pouchkine, la jeune femme s'imagine tout de suite incarner le superbe rôle de Tatiana. Elle va se donner à fond dans cette réécriture, au départ avec Victoire puis, celle-ci étant prise ailleurs comme toujours, toute seule.
Mais la vie rêvée et la vie réelle sont souvent très différentes et la narratrice en paiera les frais...ce qui la fera grandir !

Mon avis
L'auteur nous fait découvrir avec beaucoup d'humour et de recul le milieu des artistes dans lequel elle a été élevée et continue à évoluer de par son métier. Elle est en effet comédienne dans la vie réelle.
J'ai beaucoup aimé la fraicheur de ce roman. La petite fille brune qui s'envole sur ses patins à roulettes... c'est elle ; les souvenirs des moments partagés avec son père... c'est encore elle. Ce roman est donc largement autobiographique.
C'est sa vie de comédienne qu'elle nous raconte, les moments où la comédie et les rôles s'entremêlent avec la vraie vie, souvent pour la compliquer encore davantage. En effet, comment trouver ses marques, prendre confiance en soi quand la vie est si compliquée et le monde des artistes si cruel ?
Elle nous raconte donc les soirées entre artistes, ses échanges avec ses amies, les moments de solitude et de fantasmes.
En parallèle des faits quotidiens qui constituent sa vie, de la connaissance de plus en plus approfondie de cette oeuvre de Pouchkine que je n'ai jamais lu je l'avoue, des interviews fictifs avec un journaliste de France Culture, totalement savoureux tant ils sont réalistes, ponctuent le roman.
Mais c'est avant tout un livre qu'elle a écrit en hommage à son père, Georges Arditi (1914-2012) qui était peintre.
Ce n'est pas un livre triste même si elle nous raconte les derniers mois de vie de son père, âgé de 96 ans, ses visites, les contacts et les échanges avec les médecins. Il a un "Alzheimer plutôt joyeux" comme je l'ai vu écrit ici ou là dans la presse. Elle dresse un portrait plein de tendresse de celui qui l'a élevé et qu'à l'adolescence elle n'osait pas présenter à ses camarades de classe car elle le trouvait trop vieux.
J'ai été émue par certains passages, amusée par d'autres, et j'ai trouvé qu'en plus de l'humour et du beau portrait qu'elle dresse de son père, il y avait toujours beaucoup de poésie dans leurs échanges. Tout ceci n'a pas manqué de me rappeler ce que j'avais vécu avec ma propre grand-mère, elle-aussi atteinte de cette maladie (sous sa forme joyeuse) alors que j'étais adolescente et qu'elle vivait à la maison.
Le titre fait référence à ce que lui dit son père quand il lui parle du prochain tableau qu'il veut peindre et qu'elle lui propose de lui apporter toile et peinture...mais je vous laisse découvrir la suite tant elle est magnifique.
Le ton sonne juste, sans aucun atermoiement, et la lecture est d'une grande fluidité, ce qui fait de ce court roman une lecture fort plaisante.
C'est donc un premier roman très réussi que j'ai été ravie de découvrir grâce à la dernière Masse critique de janvier dernier. Merci à l'éditeur pour cet envoi.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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🔥 TALENTUEUX
Il est artiste peintre, elle est comédienne. Ils sont père et fille, tous deux habités par leur passion, tous deux aux prises avec des accommodements avec la réalité.

A 96 ans, les contours avec la réalité sont devenus flous pour le père. Il s'invente alors une vie glorieuse, extraordinaire, s'imagine vendre ses tableaux à des sommes indécentes.

La jeune femme, quant à elle, esquive le contact avec la réalité d'un comportement défensif. Lorsque Victoire, une amie proche de la jeune femme, lui propose un rôle dans l'adaptation de "Eugène Onéguine" de Pouchkine, elle s'imagine incarner ce personnage. Et Tatiana, rentre alors dans sa vie et la happe...

Alors arrivée aux balbutiements de sa carrière, son père quant à lui, est aux portes du point de bascule...

Ce roman propose une alternance entre des interviews à France Culture et la vie de cette jeune femme au moment où tout bascule...

Un roman talentueux qui offre un regard particulier sur la vieillesse, une magnifique mise en abyme du roman de Pouchkine, et un passage délicieux sur une interprétation de l'oeuvre.
A découvrir sans tarder!

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J'ai tout dans ma tête, le premier roman de Rachel Arditi. En tre fiction et réalité l'autrice brosse un portrait très actuel de notre société.

Le récit met en parallèle deux destins. Celui du père, peintre, qui nous dévoile ses rêves à l'heure où ils ne sont plus réalisables. Et celui de la fille, actrice, qui nous dévoile l'envers du décors et ses projets artistiques. le tout est parsemé d'extraits d'Eugène Onéguine.

Un récit poétique par moment mais aussi très réaliste à d'autres. Je ne saurais dire si j'ai aimé cette lecture ou non. C'est facile à lire et divertissant, mais porté par une plume parfois un peu lourde en descriptions. Je n'ai pas su m'approprier le texte pour réellement l'apprécier.
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Mon coup de coeur de l'automne !!
Il y a des romans comme ça qui arrivent juste au moment où on les attend. Juste au moment où on est prêt pour les lire. A l'instant T, comme par magie.

J'ai tout dans ma tête est un roman autobiographique décliné en une histoire émouvante et drôle. Une écriture, un style, un plaisir. J'ai adoré ce roman et sa fluidité. On se régale des phrases de l'autrice, on se régale des vers choisis de Pouchkine.

Le père est drôle, la fille confrontée aux aléas de la vie. Les espoirs de l'un, les déceptions de l'autre, vont se mêler jusqu'à la délivrance. On découvre leurs histoires, leur histoire. Les petites surprises au fil des pages, la complicité, les tableaux de l'artiste, la petite musique de Camille, les choses qu'on comprend au fur et à mesure jusqu'au dénouement, la révélation.

Mon roman de l'année :)


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Dans ce premier roman, inspiré de sa propre histoire, elle révèle une très belle plume, qui m'a fait osciller en permanence entre émotion et rires.

On y découvre une jeune femme, comédienne, pleine de rêves et de doutes, à l'agenda désespérément vide, qui ne se reconnait guère dans le monde artistique dans lequel elle évolue et qui doit faire face à la fin de vie de son père, atteint d'un “Alzheimer joyeux”.

Alors lorsque son amie Victoire lui propose de l'aider à écrire une adaptation pour le théâtre d”Eugène Onéguine” de Pouchkine, elle se lance à corps perdu dans le travail et s'imagine déjà jouant Tatiana sur les planches. Mais … mais la réalité sera tout autre. Une déception aussi violente que salutaire va l'obliger à s'interroger sur ses envies réelles et réorienter sa trajectoire.

Le roman est rythmé par les visites à son père, à la Maison des Artistes. Si le peintre (ce roman m'a d'ailleurs donné envie de chercher les oeuvres de Georges Arditi dont ce fameux Crépuscule évoqué dans le livre) vit désormais dans une réalité parallèle, art, rêve et création sont toujours le socle de sa vie. Il peint maintenant dans sa tête uniquement, mais continue de viser la lune…

Les deux portraits croisés père – fille sont très bien campés, touchants et attachants. On se questionne aussi bien sur le monde artistique que sur l'amitié , les rapports familiaux, la construction de soi…

J'ai ri, j'ai été émue, je quitte les personnages à regrets un premier roman coup de coeur !
Lien : https://toursetculture.com/2..
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