La Sicile est une terre de tradition et d'interdits, dans les petits villages et surtout pour les filles. Tout est sec, les rues, la poussière, le jardin que le père d'Oliva arrose parcimonieusement, les langues-coupantes.
Les coeurs sont en attente d'un mari avec une bonne situation, la beauté n'est qu'un des critères.
La loi a été définie pour protéger l'honneur des familles, pas les individus.
Le récit est à la première personne. Oliva nous emmène sur le difficile chemin vers l'âge adulte. Et nous apprenons à connaître ce monde qui l'entoure où tout est codifié, étriqué, nourri des injonctions que les mères inculquent à leurs enfants.
La langue de
Viola Ardone est un souffle, le rythme de ce chant de la femme, entre ignorance et volonté de pouvoir disposer de sa vie, malgré tout.
Comme un parfum d'
Elena Ferrante, dans un style différent.
Belle découverte, à lire absolument.
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