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Citations sur Boulevard du mélodrame-Avant Scène Théatre N°778 (4)

[...]Je me sens assez proche du théâtre lyrique qui se mélange au quotidien. Il y a aussi XIXe de grands auteurs et des comédiens fantastiques. Ce fut une époque très riche. Le mélodrame ouvrit les portes à la plupart des formes de théâtre qui sont apparues ensuite. Le public vivait en osmose avec le théâtre. Si la théâtralité gagnait la rue, c'était pour oublier une réalité plutôt noire. Des gouvernements bornés, des émeutes écrasées dans le sang. Le choléra décima l'Europe et frappa Paris en 1812, en plein carnaval, dans les bal masqués, au milieu de danses frénétiques, les arlequins s'écroulaient. Les loups de travestis tombaient découvrant des visages violacés, inertes.

Juan Piñeiro
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ROBERT : [ ...] Il faut que le grand Robert Macaire entre en action...

BERTRAND : Qu'est-ce que veux dire ? Tu me fais peur ...

ROBERT : C'est peut-être le destin, ou mon flair légendaire, qui nous a guidés jusqu'ici. Cet endroit, ces gens, cette situation, tu comprends ? ... Malgré les "ingrédients", tout ça risque de devenir une histoire banale et insignifiante ... Mais grâce à mon intervention cela va prendre une tournure dramatique ! Ils devraient m'être reconnaissants ces gens-là... (Ténébreux.) Il faut de l'action ici, du larcin, de la forfaiture ... un peu de sang peut-être...

BERTRAND : Tes yeux sont devenus blancs ! (Effrayé) Tu as l'air d'un illuminé... qu'est-ce que tu as ?


SCENE I
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(Entrent Robert Macaire, richement vêtu, et Bertrand déguisé en serviteur noir. [...])
[...]
NANETTE: Qui êtes-vous ?

ROBERT (se levant. Bertrand apparaît) : Le marquis de Samarcande !

NANETTE : Encore un !

ROBERT : Et voici Komombo, mon cher et fidèle serviteur nubien. Il était empereur dans son pays, mais lors d'un de mes voyages à la recherche des sources du Nil, il m'a connu et a voulu devenir mon humble serviteur, me suivre partout !

(Bertrand fait une révérence) 

[…]
SCÈNE 6
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CHARLES : Ah ! Chaque trait de lumière est un coup de foudre ! ... Partout autour de moi... le crime et l'ignominie... ma mère soupçonnée, et vous, vous... mon père... Ma tête s'égare...

ROBERT (après une pause) : Ah! si tu laissais ta tête s'égarer un peu plus souvent... tu serais plus juste envers ton père... [...] J'ai connu ta mère, une fille belle et sage, trop sage peut-être pour mon tempérament fougueux, passionné...Je ne pouvais pas supporter la médiocrité d'une existence bourgeoise, sans surprises... et alors j'ai commencé à voler... au début pour m'amuser, et après... cela m'amusait toujours... Les mauvaises fréquentations ont fait le reste... […] Oh ! Mon fils je n'ai cessé de penser à toi...
CHARLES (s'approchant ému) : Oh, mon père...

ROBERT : Le temps passe et il faut laisser les sentiments de côté. Veux-tu m'aider dans l'exécution d'un projet qui dérobe ma tête au glaive, ta mère à l'opprobre et tes jours à la honte et aux regrets ?...

SCÈNE 4

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