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Critique de MarianneDesroziers


En dépit de sa courte vie (né en 1900 et décédé en 1942), Roberto Arlt, romancier et nouvelliste argentin eût le temps de marquer la littérature sud-américaine. Ses chefs d'oeuvre (il s'agit en réalité d'un diptyque) s'intitulent "Les sept fous" et "Les lance-flammes".
Il écrivait beaucoup sur les marginaux, les laissés pour compte... et aussi sur la ville.
C'est justement la ville qui est au cour de ce livre, et pas n'importe laquelle, une de ces rares villes dont le nom a lui seul fait rêver tant il met en branle notre imagination : Buenos Aires !
Tout au long de ces 215 pages, le lecteur, met ses pas dans ceux de Arlt au tournant des années 1930. Ainsi, il se faufile dans les ruelles, entre dans les petites boutiques où l'on répare des poupées ou s'étonne des grues abandonnées de l'île Maciel.
Il est certain que connaître Buenos Aires doit être un plus non négligeable pour la lecture de ce livre, cependant il n'est pas nécessaire d'y être jamais allée pour se régaler à la lecture de ces courts textes plein de vitalité, d'humour et de justesse. Amusante lecture aussi que celle du dernier texte du recueil intitulé "De l'inutilité des livres".
A noter : le petit lexique arltien... pour ceux qui seraient perdus et aussi une playlist à écouter pour se mettre dans l'ambiance.

Un beau livre publié par les éditions Asphalte (un éditeur à découvrir).

Merci à Babelio pour cette lecture en partenariat.
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