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3.97/5 (sur 231 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 02/04/1900
Mort(e) à : Buenos Aires , le 26/07/1942
Biographie :

Romancier, nouvelliste, dramaturge et chroniqueur argentin.
Issu d'un milieu pauvre, fils d'un émigrant prussien despotique et d'une mère italienne, Roberto Godofredo Christophersen Arlt est né à Buenos Aires dans le quartier de Flores.

Son premier roman, El juguete rabioso (Le Jouet enragé, 1926) marque la naissance de la littérature urbaine argentine. Les thèmes qu’il développe annoncent ceux de l’œuvre dans son ensemble : la ville inhumaine, le sens du travail, l’aliénation.

Dès le début des années 1930, Arlt se réclame des écrivains professionnels, mais répudie pourtant à la fois la « grande littérature », la critique, ainsi que la préciosité du groupe de Florida (dont le chef de file est Borges) : sa volonté d’authenticité, d’enracinement de la fiction dans l’histoire, le lie implicitement au groupe de Boedo, progressiste et partisan du réalisme.

Los Siete locos (Les Sept fous, 1929) et Los Lanzallamas (Les Lance-flammes, 1931), forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre, et consomment définitivement la rupture avec la littérature du moment. Leur histoire (la quête de bonheur d’un humilié, et sa rencontre avec une étonnante galerie de marginaux) est simple, mais clame avec violence la nécessité de la libération par l’action, dans le contexte trouble de l’Argentine des années 1930, sous une forme à la fois radicalement novatrice (violence stylistique, usage du « lunfardo » - la langue populaire de Buenos Aires) et déroutante (interruptions fréquentes de la trame narrative, longues dérives métaphysiques).
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
- La vie, ça n'est pas de la littérature. Il faut vivre... Ensuite écrire.
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Que pouvait signifier une poésie à côté d'un moteur en marche ou d'une usine en pleine production ? Un poème soulageait-il de l'annihilation morale et physique des milliards et des millards de prolétaires sous le joug du salaire? Non. Alors à quoi servait un poème?
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Il vagabonda tout l'après-midi. Il avait besoin d'être seul, d'oublier les voix humaines, de se sentir aussi libre de ce qui l'entourait que peut l'être un étranger dans une ville où il a manqué le train.
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Indubitablement, le succès a très mauvaise mémoire.
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La lecture des romans m'avait inspiré une conception en quelque sorte dionysiaque de la passion.
L'amour excédait les limites du devoir. C'était un char de feu qui arrachait l'homme à la surface de la terre, l'installait sur les cimes de l'hallucination.
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Les villes sont les cancers du monde. Elles anéantissent l'homme, elles en font un être lâche, sournois, envieux, et c'est l'envie qui impose ses droits sociaux, l'envie et la lâcheté.
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L'homme, en quelque extrémité que ce soit de la passion, offre un champ d'observation remarquable, pour peu que ses confessions permettent de décrire ces excès mêmes.
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Oui, elle en avait fait, des rêves!
Certains jours elle avait imaginé une rencontre sensationnelle, un homme qui lui parlerait des forêts vierges et qui aurait un lion apprivoisé dans sa maison. Son étreinte serait infatigable, et elle, elle l'aimerait comme une esclave ; pour lui, elle trouverait du plaisir à s'épiler les aisselles et se peindre les seins. Avec lui, déguisée en garçon, elle parcourrait les ruines où dorment les scolopendres et les villages où les nègres installent leurs cabanes sur les fourches des arbres. Mais nulle part elle n'avait rencontré de lions : seulement des chiens pouilleux. Et les chevaliers les plus aventureux étaient des croisés de la fourchette et des mystiques de la marmite. Elle s'écarta avec écoeurement de ces vies stupides.
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Vous croyez que les futures dictatures seront militaires ? Non, monsieur. Le militaire ne vaut rien comparé à l'industriel. Il peut être son instrument, rien d'autre. Et voilà tout. Les futures dictateurs seront des rois du pétrole, de l'acier, du blé.
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Mes collègues m'étaient odieux et, quand je ne les haïssais pas, c'était pour les observer avec une méprisante ironie.
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