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Critique de Silenciosa


Que dire à propos de cette lecture?

Je ne résumerai pas le roman, d'autres l'ont fait.

On va pas tourner autour du pot longtemps: j'ai été super déçue.

Je ne suis pourtant pas une lectrice très compliquée : quand un livre plait à un grand nombre en général il me plait aussi.

Mais là...

Qu'est-ce que c'est que ce ramassis de clichés? de scènes de sexes placées de façon complétement aléatoires et incongrues? D'indices au cours de la narration tellement énormes que tout le suspense du livre avait disparu dès les 20 première pages (y'en a 600)?

Avis à l'auteur et à la maison d'édition:

-Ce n'est pas parce qu'une femme sait tenir une épée que c'est une femme forte.
-Les mecs "parfaits" physiquement c'est chiant (les meufs aussi).
-C'est d'une tristesse sans nom de répéter sans cesse le cliché : fille avec des défauts physique et inexpérimentée trouve un mec magnifiquement beau qui tombe éperdument amoureux d'elle ...
-Prendre le lecteur pour un idiot fini en lui mettant des indices toutes les trois pages... c'est vexant pour le lecteur (si!).
-Quand on n'y connait absolument rien aux chevaux... on se renseigne un peu pour que ça ait l'air crédible (ça vaut pour l'auteur et le relecteur de la maison d'édition).
-Faire une très belle couverture ne compense pas le fait d'avoir laissé autant d'erreurs dans le texte (fautes, mots manquants...)
-Balancer des scènes de sexes à tout va pour camoufler le vide de l'intrigue ... ça ne fonctionne que pour ceux qui ne lise le livre que pour ça.
-Créer des personnages invincibles dans un bouquin ou "la mort rode" enlève tout suspense ou angoisse de ce qui pourrait arriver au personnage (spéciale dédicace à celui qui a pris un coup de poignard en plein coeur mais surprise! il fallait viser la tête parce que ... facilitée scénaristique bonjour! (vite une scène de sexe (entre "l'assassin" et la victime) pour que le lecteur ne se doute de rien!)
-Une description n'est pas que "visuelle", nous avons d'autres sens : le toucher, le gout, l'odorat. Ces sens peuvent être utilisés pour autre chose que des scènes de cul et des descriptions répétitives de personnages. Par exemple... pour des scènes de combats: transpiration, sang, chair brulée, froid, odeur du matériel...
-Les histoires avec des grands méchants très méchants super vilains qui manipulent le monde et les gentils super gentils trop cool ... c'est usant.

Bref je pourrai continuer longtemps comme ça.
Pour résumé: je me suis ennuyée tout du long. Je ne suis pas fan des scènes de sexes en général et pour le coup je n'ai pas arrêté de sauter des pages tellement c'était barbant. Les personnages m'ont paru tous vide et creux sans aucune personnalité, même les principaux. Focaliser sur des parties de corps parfaites et avoir une envie irrésistible de baiser à la fin d'un combat, en étant mourant, ou après un assassinat c'est super glauque/ malsain. La mort à une odeur (un cadavre ça pue). C'est étrange d'avoir un personnage qui se morfond autant et qui est décrit comme empathique mais qui n'a visiblement aucune réaction/ ressenti face à la mort.
Je n'ai été touchée par aucune mort puisque qu'aucun des personnages n'était travaillé.
Et mon dieu que le texte se répète, je suis sûre qu'en enlevant les répétitions le roman perd au moins 150 pages. Les pensées du personnages tournent en boucle (on a compris qu'elle voulait bais... Vivre (pardon)). On a compris que Hawke avait des abdos formidables (cet homme est donc toujours déshydraté?) et qu'il se lave si peu que Poppy l'identifie à l'odeur toutes les 3 pages...
Les "indices" (on peut appeler ça comme ça même quand ça ressemble à des panneaux à led posé en bord de route?) sont tellement énormes que Poppy m'est apparue comme étant un peu bécasse / idiote. Dommage qu'elle sache se servir d'une épée mais pas de son cerveau quoi.

Il y aurait encore beaucoup à dire mais la flemme et personne ne lira ce pavé.
En conclusion: j'ai pu finir ce livre grâce à un auteur ; TJ Klune, et son livre "Les contes de Verania". Dans ces contes l'auteur y met tous les clichés du genre et les tourne au ridicule. Ces clichés sont tous dans "le sang et la cendre". Alors je l'avoue, j'ai quand même beaucoup ri.


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