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Citations sur Avril enchanté (68)

A San Salvatore, au contraire, elle ne ressentait que le bonheur simple qui nait d'un parfait accord avec le monde, le bonheur qui ne demande rien, le bonheur qui est consentement, respiration, pur sentiment d'existence.
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Elle lui faisait penser à sa mère, à sa gouvernante, à toutes sortes de créatures faites pour la douceur et la tendresse, tout en présentant l'avantage de n'être ni sa mère ni sa gouvernante.
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Vous avez l'air si triste que vous avez dû être bien vertueuse durant toutes ces années.
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La raie bien droite qui partageait la chevelure de Mrs Arbuthnot en deux moitiés rigoureusement égales imposait l'idée d'une sérénité parfaite qui, on le sait, est toujours le fruit d'une profonde sagesse.
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Sa bonne humeur dura jusqu'à l'heure du coucher, et il n'hésita pas à pincer l'oreille de sa femme en lui souhaitant bonne nuit. Elle n'en revenait pas. Que signifiait cette subite tendresse ? [...] Au cours de cette deuxième semaine au château, il lui arriva en effet de lui pincer non pas une oreille mais deux avant d'aller dormir. Très peu préparée à de pareils débordements, Lotty se demandait ce qu'il lui réservait pour la troisième semaine, lorsqu'il ne lui resterait plus de nouvelles oreilles à pincer.
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Mrs Fisher n'avait jamais douté que la compagnie des hommes fut préférable à celle des femmes. La présence de Mr Wilkins, et sa conversation, avaient suffi à donner au dîner des dames - une vraie volière, d'ordinaire - le ton de la mondanité. Il parlait, comme font les hommes, de sujet d'intérêt général, et, bien que fort courtois envers Lady Caroline, ne se laissait aller à aucun manège adorateur lorsqu'il s'adressait à elle. De fait, il marquait autant d'attention envers Mrs Fisher, et lorsque pour la première fois à cette table on parla politique, il l'écouta avec componction et accorda à son opinion toute l'attention qu'elle méritait. Il semblait d'ailleurs partager entièrement ses vues à propos de Lloyd George, et son goût littéraire était également sûr. Enfin on pouvait avoir une véritable conversation, et, qui plus est, il était amateur de noix. Comment un être aussi distingué avait-il pu épouser Mrs Wilkins ?
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Seule dans la salle à manger Francesca, qui avait revêtu un tablier d'un blanc immaculé, tenait à bout de bras un énorme plat de macaronis tout fumants et ruisselants de sauce.
Le sourcil froncé, Mrs Fisher s'assit. Quel relâchement ! Et dès le premier jour ...

"Je vous prie de me servir", ordonna-t-elle à Francesca qui paraissait vouloir attendre les autres
Francesca s'exécuta [...] Elle les avait préparés à la perfection. Malheureusement Mrs Fisher n'avait jamais aimé les pâtes, surtout ces longs macaronis en forme de vers de terre qui étaient beaucoup trop difficiles à manger. Toujours fuyants, ils avaient une tendance irrépressible à échapper à sa fourchette et à lui faire perdre la face lorsque, ayant enfin réussi à en faire pénétrer une étouffante pelote dans son auguste bouche, elle constatait qu'il en restait de petits morceaux pendant ici et là. Pire encore, les macaronis lui rappelaient son défunt mari. Durant toute leur vie de couple celui-ci s'était conduit comme un vrai macaroni. Toujours fuyant, toujours échappant, il lui avait bien souvent fait perdre la face, et lorsque enfin il s'était décidé à se tenir définitivement tranquille, elle avait dû constater qu'il en restait de petits souvenirs pendant ici et là.
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Les observations de Mrs Wilkins avaient été très mal reçues par Mrs Fisher. Chaque fois que cette femme ouvrait la bouche c'était pour dire une chose qu'il eût mieux valu garder sous silence. Dans le cercle que fréquentait Mrs Fisher on n'évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, les maris étaient pris très au sérieux - il n'existait pas d'autre remède contre le péché. Des lits non plus on ne parlait, quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas, jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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Rien que de rester allongé sous un acacia à regarder le ciel à travers ses branches menues, ses feuilles fragiles et ses fleurs si blanches, à respirer le parfum qui se répandait au moindre souffle de vent, on était au comble de la félicité.
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A la fin de la semaine les figuiers donnaient déjà de l'ombre, le prunier fleurissait parmi les oliviers, les modestes chèvrefeuilles de Chine avaient revêtu leurs beaux habits roses, et les rochers se couvraient de fleurs étoilées, aux feuilles épaisses, certaines violettes, d'autres jaune pâle.
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