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3,89

sur 422 notes
“A tous ceux qui aiment les glycines et le soleil“.


Un livre facile a lire, tranquile, enchanteur, qui ne sent pas le besoin de laisser une impression durable. Juste ce qu'il faut entre deux lectures plus exigeantes. Et c'est peut-etre pour ca qu'il risque de rester en ma memoire.


Deux jeunes femmes anglaises, delaissees par leurs maris, insatisfaites de leur vies, ressentent subitement le besoin de louer pour un mois un chateau en Italie. le cout etant au dessus de leurs moyens elles s'ajoutent deux autres locataires, une jeune aristocrate et une vieille dame guindee.


La beaute luxuriante de la nature au chateau de San Salvatore fera des miracles. Un mois d'Avril paradisiaque operera un grand changement psychologique chez ces quatre femmes. Elles se decouvriront une sensibilite et une joie de vivre que les brumes londoniennes avaient fanees. Celles qui avaient en fait fui leurs maris les appelleront et pourront les estimer et meme les aimer a nouveau; la jeune aristocrate que les hommes ennuyaient apprendra a apprecier de se faire courtiser; et la vieille dame finira par gouter la compagnie de plus jeunes.


Une comedie tendre et doucereuse, un peu fleur bleue, avec une bonne dose d'humour british qui appuie sur les differences de classe des quatre femmes. Transparaissent, sans trop s'appesantir, une critique des moeurs victoriennes, qui etaient encore bien ancrees Outre-Manche quand le livre est publie (les annees 20 du siecle dernier), et une touche de feminisme, affirme mais pas belliqueux pour autant.


Une lecture tres fraiche, printaniere, ou la nature tient un role important. A lire pendant l'hiver qui approche pour faire apparaitre un rayon de soleil virtuel entre les vrais nuages.
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Sorti en 1922, ce roman est le plus grand succès public de l'auteur, qui comme son nom ne l'indique pas, est anglaise .

"Italie . Loue château. Soleil. Glycines . "
Voici quatre mots qui frappent l'imagination de quatre Londoniennes qui , sans se connaître vont accepter de cohabiter pendant un mois , dans un petit paradis , ( deux jeunes femmes qui n'en peuvent plus de la pluie , de leurs maris indifférents, une vieille dame qui souffre de rhumatismes, et une jeune fille qui souffre de trop de popularité auprès de la gent masculine...)
Tout d'abord assez effacées ou un peu trop grognon, ces Anglaises vont s'épanouir sous le soleil méditerranéen , vaincue par la beauté de l'Italie et sa dolce vita .
Outre que ce roman pourrait être utilisé par l'office de tourisme italien , c'est un véritable plaidoyer pour la lenteur , la réflexion sur soi-même , la nature et la beauté comme thérapie .
Ces quatre femmes ne font rien, elles se contentent de regarder le paysage, réfléchir un peu sur leur vie , se promener .
Leur couple, une petite rébellion des épouses, la place de la femme dans la société , les débuts du tourisme sont autant de thèmes effleurés ...
On est en 1922, alors leurs pensées peuvent paraître un chouïa désuètes à nos yeux de lectrices du 21 ° siècle, mais elles ont du charme ces réflexions, et elles sont drôles, de par leur décalage et intéressantes historiquement parlant .
Un roman gracieux , délicieusement démodé, positif , amusant et léger qui est aussi un hymne aux jardins ...

( livre pioché dans la liste de lePamplemousse : " lectures d'été légères mais pas tartes "! Merci à elle ...)
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Quel enchantement, ce livre! Si, comme moi, vous ne supportez plus la grisaille et l'humidité ambiantes, les nouvelles plombantes et tutti quanti, imaginez-vous au printemps et partez pour l'Italie, dans un petit village côtier !

C'est ce qu'ont décidé de faire, sur un coup de tête, deux jeunes épouses londoniennes, en cette période d'entre deux guerres. Mrs Wilking , timide et peu épanouie auprès d'un mari rigide, et Mrs Arbuthnot , malheureuse dans son couple et trop confite en religion, se connaissent à peine mais vont être réunies par un même désir irrépressible , grâce à une petite annonce: " Particulier loue petit chateau médiéval meublé bord de la Méditerranée ". Elles n'en peuvent plus d'être délaissées et de subir ce mois de mars pluvieux. Leur imagination s'enflamme et malgré les obstacles, elles s'en vont, ne prévenant même pas leurs maris ou leur mentant!

Pour alléger les frais, car elles ont peu d'argent personnel, elles ont choisi deux invitées: la jeune Lady Caroline, d'une grande beauté et voulant justement fuir ses admirateurs, et Mrs Fisher, une dame âgée assez acariâtre...

Les quatre femmes vont devoir composer avec les défauts, les travers de chacune. L'observation de leurs agissements est un bijou d'humour et de cynisme. Certaines scènes sont franchement hilarantes! Il y a un soupçon de Jane Austen chez l'auteure, les conventions de la bonne société anglaises étant tournées en ridicule. Mais on trouve aussi dans ce roman un ton piquant, une liberté de propos qui réjouissent.

Car San Salvatore, le joli lieu de résidence italien, avec ses jardins magnifiques , l'éclosion des plantes printanières ( on reconnaît ici le goût de l'auteure pour la botanique), ses effluves marins, délie les langues, transforme les visages moroses, appelle à la légèreté et même à la réconciliation avec les époux! Oui, je sais, c'est un peu trop idyllique pour y croire mais comme cette bouffée d'enthousiasme, cette finesse d'analyse pétillante font du bien!

Laissez-vous emporter par ce séjour imprévu et révélateur, au sein d'une nature attirante et pleine de promesses...


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Mrs Wilkins a beau habiter dans un quartier résidentiel de Londres, Hampstead (vu dans Quatre mariages et un enterrement), son mari, qui la trouve moche et sotte, lui conseille d'économiser (une poire pour la soif) et de ne pas dépenser en fringues. de toute façon, elle est moche, dit-il.
Elle lit une annonce dans le Times :
« Petit château médiéval. Italie. Glycines et soleil, à louer au mois d'avril. »
Franchement, un château, ce n'est pas pour elle, pourtant elle repère une autre femme qui lit la même annonce, et prend sur elle pour l'aborder.
Elle qui se prend pour une nulle s'exalte soudain, fait douter Mrs Arbuthnot de sa santé mentale, puis la persuade que passer un mois en Italie, avec sa poire pour la soif, ce serait idéal.
Le soleil, les glycines.
Sortir de la vallée de larmes de la vie.
La poire ne suffisant pas elles invitent deux autres participantes, Mrs Fischer et Lady Caroline.
Mrs Wilkins voit le bonheur qui peut lui advenir.
Mrs Arbuthnot, grenouille de bénitier, à l'idée de partir au soleil, « éprouvait de mélange de bonheur, de remords et de crainte qui est d'ordinaire le privilège des femmes adultères ». Sauf que son mari ne vit pas vraiment avec elle, il écrit et n'a pas le temps de rentrer chez lui.
Mrs Fischer est une vieille femme radine jouant sur ses rhumatismes pour obtenir la meilleure chambre. Elle restera tout le mois ou presque, campée sur ses positions des convenances à tenir, et sous le prétexte qu'elle a connu Tennyson, Carlyle, Ruskin…elle s'arroge la meilleure place.
Lady Caroline est jeune, blasée de tout et surtout de l'amour qu'elle suscite par sa beauté. Elle veut qu'on lui foute la paix, point.
Ces quatre femmes doivent donc se partager un château, avec toutes les difficultés et les doutes que cela comporte. Heureusement, le domestique basané qui les as accueillies « a oublié de les assassiner ».
Un arbre de Judée, des capucines, des brassées de lys blancs, des cyprès, le soleil, le ciel bleu et la mer avec vue sur Gènes : cette beauté absolue de la nature va influer sur chacune des femmes et les aider à s'ouvrir, à prendre conscience, l'une, Mrs Arbuthnot, appelons-la Rose, de sa bigoterie qui a éloigné son mari, l'autre, lady Caroline, de son égoïsme d'enfant gâtée, enfin Mrs Fischer, des vieilleries dont elle s'entoure en ne parlant que du passé.
le bonheur s'installe, avec rebondissements, l'humour « so british » toujours présent pour typer l'une et l'autre, car typées, elles le sont, enfin, le bonheur, vu par Mrs Wilkins, dont le petit nom sonne beau : Lottie.
Elizabeth von Arnim, plus de vingt ans après « Elizabeth et son jardin anglais » réédite la force des jardins à changer la vie et l'esprit.

Un enchantement, ce bouquin.
Un petit clin d'oeil Thrinecis et à Sylvie @Toscane , qui m'ont gentiment invitée.
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En ce mois de février froid et venteux, dans le club féminin londonien qu'elle frequente, Mrs Wilkins a remarqué une annonce dans le Times, pour la location d'un château médiéval sur la Riviera italienne au mois d'avril. N'ayant pas le budget, elle propose à Mrs Arbuthnot, du même club féminin, de partager le coût de cette location. Les deux femmes comptent sur ce mois de villégiature pour échapper à leur mari respectif - Mr Wilkins, avocat ignore sa femme qu'il ne trouve pas très intelligente alors que Mr Arbuthnot a pris la tangente quand sa femme s'est consacrée à sa paroisse, l'entraide des pauvres et surtout à sa présence assidue aux offices. le château proposant quatre chambres et huit lits, elles recrutent par annonce et après un seul entretien, deux autres compagnes, la belle Lady Caroline Dester et la sexagénaire acariâtre Mrs Fischer.
La première surprise survient dès l'arrivée, quand les deux dernières recrutées s'attribuent les plus belles chambres avec terrasse, se débarrassant du mobilier supplémentaire dans les chambres de Mrs Wilkins et Aburthnot. La première semaine se déroule comme un premier round d'observation Mrs Fischer ignorant Mrs Wilkins, la jeune Caroline, perdue dans ses réflexions déplorant d'attirer continuellement tous les hommes et qui cherche la tranquillité pour leur échapper, seules les deux hôtesses, malgré leurs chambres exiguës, ne cessent d'admirer la nature, le panorama et la beauté de la riviera. La cohabitation est bientôt perturbée par la proposition saugrenue de Mrs Wilkins d'inviter les maris respectifs...

Quel bonheur de lecture que cet avril enchanté concocté par Elizabeth von Arnim...En rassemblant dans un lieu paradisiaque quatre femmes que tout oppose, elle crée une comédie de moeurs qui révèle tous les petits travers féminins. Entre naïveté, gentillesse, mesquinerie et jalousie, Elizabeth von Arnim joue de tous les registres avec un humour tout british, la femme mariée soumise qui cherche à  s'émanciper mais essaye de rabibocher son couple, la bigote qui se lance dans une introspection pour comprendre son fuyant de mari, la belle Caroline qui prend conscience de sa fatuité et la vacuité de sa vie - se croyant toujours le centre d'attraction des hommes - et enfin, la vieille conformiste et rigide qui veut tout régenter...
Avril enchanté  est un récit léger et pétillant qui néanmoins fait preuve d'un vrai sens de l'observation et égratigne la nature humaine avec humour et intelligence.
A découvrir.

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En voilà une jolie surprise ! Je ne m'attendais à rien en m'attaquant à ce roman et je ressors de cette lecture avec un grand sourire sur le visage. « Avril enchanté » est un roman très agréable à lire, léger tout en étant pas si anodin que ça.

Quatre femmes de la bonne société anglaise vont cohabiter, alors qu'elles ne se connaissaient pas avant, dans un petit château italien qu'elles vont louer ensemble pendant un mois. Cet argument de départ laissait présager une comédie légère et pétillante. En effet, « Avril enchanté » est bien un roman frais et plein de charme, drôle et tendre. Mais, il n'est pas que cela. L'auteure fait preuve de beaucoup de finesse pour donner un ton assez singulier à son roman. Tout en restant toujours léger, le roman est parfois assez mordant et offre un portrait pas toujours flatteur de ses contemporains. Pour autant, l'auteure ne se livre pas à une charge féroce, une grande gentillesse se dégage du récit. le ton n'est pas acide, ni cynique, je le qualifierais plutôt d'acidulé. Tous ses personnages, malgré leurs petits travers, s'avèrent être de bonnes personnes et tout est bien qui finit bien. Parfois, cela fait du bien de lire ce genre d'histoires, d'un optimisme rafraichissant. A cela s'ajoute une peinture délicieuse d'un joli château italien et de ses jardins fleuris et parfumés. Ce véritable petit paradis sur terre fait vraiment rêver et bien des fois je me suis dit que j'aimerais être là-bas.

« Avril enchanté » est un roman léger et pétillant comme une coupe de champagne, élégant, frais et acidulé. C'est un régal plein de charme, un vrai feel-good-book. Je découvrais l'auteure et j'ai bien envie de m'intéresser à ses autres écrits.
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Quand de bonnes et raisonnables épouses anglaises décident d'aller oublier leurs mornes vies quotidiennes sur la Riviera Italienne, tout peut arriver !
Un roman léger qui fleure bon les apéritifs dégustés sur une terrasse ensoleillée, les moments de lecture à l'ombre des arbres, les tomates parfumées, les citrons pétillants, les promenades le soir à la fraîche, les rencontres inattendues...
Un petit bonheur de lecture.
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Avril enchanté se trouvait dans ma PAL depuis quelques années et je ne m'étais encore jamais décidée à l'en sortir. Je ne sais pas pourquoi, mais Elizabeth von Arnim m'intimidait, j'avais l'impression que ses romans seraient difficiles à lire.
Pourtant, Avril enchanté n'a rien de difficile. Au contraire, le récit est tellement agréable qu'il se lit à une vitesse folle. Quand j'ai vu à quel rythme je le dévorais, j'ai même ralenti ma lecture, car je craignais d'arriver trop rapidement à la fin et de ne plus être plongée dans cette atmosphère douce et sereine.
Malgré cela, la fin est arrivée bien vite... Les descriptions sont somptueuses. En lisant les détails du jardin de San Salvatore (le château médiéval loué par les héroïnes du roman) données par Elizabeth von Arnim, on n'a qu'une seule envie : faire ses valises et partir à la recherche d'une telle splendeur. Il doit être bien agréable de passer la journée dans un tel jardin, aussi fleuri et aussi calme...
Les personnages sont également très agréables. Mes préférées sont Mrs Wilkins et Mrs Arbuthnot (les deux instigatrices du séjour en Italie), mais Mrs Fisher et Mr Wilkins ne sont pas mal non plus dans leur genre.
En bref, on peut dire que la "magie" de San Salvatore, celle à laquelle Mrs Wilkins croit avec tant de ferveur, a réussi à me toucher. Je suis d'ailleurs passée à la Fnac pour commander ce merveilleux roman en anglais. Je prévois de le relire en V.O. lorsque les fleurs seront enfin écloses dans notre jardin. Même s'il ne sera jamais aussi fleuri que celui de San Salvatore, cela me donnera tout de même l'impression d'être un peu plus proche de ce véritable paradis terrestre.
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Un club bien modeste où se réfugier alors que la pluie froide de février dégouline dans les rues de Londres. Un Times posé sur une table avec quelques mots composant une petite annonce qui suscite à sa lecture un rêve enchanteur de soleil, de mer Méditerranée et de glycines enivrantes. En Italie, un petit château médiéval attend pour le mois d'avril « tous ceux qui aiment les glycines et le soleil. »
Mrs Wilkins, une jeune femme toujours rougissante, terne et insignifiante aux yeux de son mari, pense à ses maigres économies, quatre-vingt-dix livres.
Après elle, Mrs Arbuthnot, qu'elle ne connait que de vue, habituellement plongée dans ses oeuvres de charité, semble contempler la même annonce.
Courageusement et laissant de côté sa grande timidité, Mrs Wilkins l'aborde afin de lui donner l'envie de partager ce rêve italien. Elle devine chez cette future amie potentielle, une vie malheureuse, comme la sienne. Elle entrevoit, par une vision exaltée, leurs deux silhouettes devant les murs de cette villégiature.
L'idée extravagante de partager ce petit havre médiéval fait son chemin et le loyer étant encore trop élevé, une autre petite annonce y remédie en leur délivrant deux nouvelles candidates pour ce séjour d'avril.

C'est donc en compagnie de ces quatre femmes, cherchant pour chacune une pause dans leur quotidien devenu pesant, que l'on s'expatrie en Italie pour y goûter un environnement enchanteur.
Accueillies la nuit, sous une pluie italienne, c'est tout d'abord la peur d'être là, à la merci d'un vol de bagages ou pire, que nos Londoniennes font connaissance avec le château nommé San Salvatore. Mais au matin, enfin, la splendeur éblouissante s'offre à elles. La beauté fait s'envoler tous les remords de plaisir égoïste, si loin de leurs vies vertueuses. Un paradis de fleurs chatoyantes, la mer clapotant aux pieds des rochers, les parfums méditerranéens des pins et du thym.
Et cette beauté des lieux, pénétrante, incite à de nombreuses réflexions intérieures sur leurs vies, leurs émotions, leurs tourments. Elles laissent vagabonder leurs pensées. Les pages qui défilent se veulent donc introspectives tout en nous éclairant sur les caractères bien dissemblables de nos vacancières. Les traits de chacune sont extrêmement prononcés car je suppose que ce roman se veut avant tout être drôle, délassant, récréatif.

Lady Caroline sera ainsi l'incarnation de la beauté qui tente de fuir les sollicitudes masculines. Elle montre donc une froideur qui ne peut, à son grand désespoir, être perçue négativement derrière son physique si charmant.
La plus âgée, Mrs Fischer, plongée dans son merveilleux autrefois ne désire que ressasser béatement ses souvenirs. Elle sera le reflet de l'égoïsme, défendant son petit coin de jardin et de remparts contre toute intrusion.
Mrs Arbuthnot, femme hautement vertueuse et d'une grande sagesse se confrontera avec sa conscience sachant qu'elle a utilisé de l'argent, selon elle honteusement gagné par son mari, pour son propre plaisir au lieu de le distribuer aux pauvres.
Et enfin Lotty Wilkins qui se laissera divinement plonger dans ce réconfortant univers enchanteur et appréciera pleinement l'effet euphorique qu'il produit, contaminant petit à petit ses compagnes.

L'auteure tourne en dérision les apparences et, avec un humour fin et légèrement caustique expose le côté parfois ridicule des efforts de respectabilité anglaise. L'approche psychologique des personnages est admirablement travaillée et j'ai savouré quelques scènes irrésistibles de massacre de macaronis ou de chaudière capricieuse dans cet antique château. Elle nous charme aussi avec un cadre somptueusement décrit. L'ensemble est rythmé par les différentes fleurs qui éclosent tour à tour. La merveilleuse écriture contribue à accepter la magie un peu trop enchanteresse de San Salvatore car il faut reconnaître que le dernier tiers du roman coule exagérément vers une fin très édulcorée un peu trop idyllique.
Lecture à s'offrir pour une pause bonheur, en considérant qu'un tel lieu propice à tant d'amour recouvré n'existe que dans les livres pour ne pas terminer sur un sentiment d'exaspération.
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Comment redonner le sourire à deux jeunes femmes ? En leur faisant fuir les averses d'un avril londonien et passer un mois sous le soleil d'Italie dans un vieux château ! Comment mettre le projet à exécution ? En passant une petite annonce pour trouver deux autres locataires pour partager les frais !
Et nous voilà embarqués dans un paysage splendide, de belles descriptions de jardins, de fleurs, de parfum, on s'y croirait. Mais Avril enchanté est aussi un roman de portraits, avec l'humour caustique anglais et un charme indéniable qui apaise et détend. Beaucoup d'optimisme, de bonne humeur, un hymne au voyage à consommer sans modération. Une jolie pause pour le lecteur.
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