Fort de la pensée de
Montesquieu et de Tocqueville qu'il entend prolonger ici,
Raymond Aron se (nous) pose la question : les sociétés fondées sur l'égalité, les démocraties, seront-elles capables de préserver la liberté dans un environnement de croissance économique et de progrès technologique rapide ?
Une question que
Raymond Aron, grand défenseur de la « démocratie libérale » ne pouvait manquer de se poser… Et de mettre en opposition avec la « révolution économique et sociale » chère à
Karl Marx et à ses « adeptes ».
Tout ceci rappelle bien entendu la fameuse saillie : « Je préfère avoir tort avec
Sartre que raison avec Aron ».
Pour ma part, je préfère avoir raison avec Aron ; si on ne se méprend pas sur le sens du mot libéral qui doit être pris dans son sens premier : chaque être humain possède des droits fondamentaux qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer.
Par les temps qui courent, en plein dans l'époque du « principe de précaution » et de l'écologie politique normatifs en diable, un texte d'une intelligence supérieure qu'on ferait bien de relire…
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