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Critique de MademoiselleMaeve
Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet est sur ma table de nuit – enfin, façon de parler, car je n'ai pas de table de chevet, j'ai des piles de livres et Sorcières, la puissance invaincue des femmes est sur le haut de la pile. Mais j'hésite un peu à me plonger dedans car je crains que ça ne me prenne beaucoup de temps – et que pendant ce temps-là, les livres continuent à s'entasser à côté de mon lit à tel point que l'on finira par dire que le lit est à côté des livres pour respecter les proportions. Bref, je ne le suis pas encore attaquée à ce livre, mais en compensation, j'ai lu Et si le féminisme nous rendait heureuses ? de Pauline Arrighi.
Pauline Arrighi a été à l'initiative de Je connais un violeur – attention, la lecture de ce Tumblr risque de vous mettre en colère, de vous faire pleurer ou de vous rappeler de mauvais souvenirs, je vous préviens, mais tout le monde devrait aller y lire quelques témoignages, hommes comme femmes. Pauline Arrighi est la porte-parole d'Osez le féminisme, association reconnue d'intérêt général en 2015 et elle a fondé l'organisme de formation We Want Ethics dédié à l'égalité femmes-hommes en entreprise. L'autrice n'est pas sociologue, docteur en sciences humaines ou détentrice d'un diplôme particulier qui lui apporterait une légitimité officielle pour parler du féminisme, mais elle est une femme, c'est une militante, elle est impliquée dans le domaine de l'égalité des droits et de l'émancipation des femmes et moi ça me convient. Peut-être même plus que la parole d'un docteur ès sciences qui ne serait jamais sorti de son bureau poussiéreux.
Et si le féminisme nous rendait heureuses ? évoque des sujets qui me parlent. Les femmes qui refusent le féminisme et se tirent ainsi une balle dans le pied ainsi que dans les pieds de toutes les autres femmes, la culture du viol, la culpabilité, la honte qui accompagnent les agressions, quelques astuces pour répondre à ceux qui vous traitent d'hystériques. L'autrice, finalement, réussit à nous déculpabiliser d'être féministes – c'est tellement fatigant de répéter « tu ne peux pas dire ça », « tu te rends compte que quand tu dis ça, tu fais du tort à toutes les femmes », « qu'est-ce que ça peut te faire qu'elle s'habille comme ça ? » ou « pourquoi te sens-tu mieux en disant que tu n'es pas une « vraie fille », c'est nul d'être une fille ? » parce que, à chaque fois, on te regarde comme si tu étais la relou de service. Et mine de rien, je me suis sentie plus légère après avoir lu ce livre. Et ça m'a reboostée. Pas de bol, je suis repartie pour un tour et je vais encore vous gâcher des soirées avec mes idées féministes.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Pauline Arrighi a été à l'initiative de Je connais un violeur – attention, la lecture de ce Tumblr risque de vous mettre en colère, de vous faire pleurer ou de vous rappeler de mauvais souvenirs, je vous préviens, mais tout le monde devrait aller y lire quelques témoignages, hommes comme femmes. Pauline Arrighi est la porte-parole d'Osez le féminisme, association reconnue d'intérêt général en 2015 et elle a fondé l'organisme de formation We Want Ethics dédié à l'égalité femmes-hommes en entreprise. L'autrice n'est pas sociologue, docteur en sciences humaines ou détentrice d'un diplôme particulier qui lui apporterait une légitimité officielle pour parler du féminisme, mais elle est une femme, c'est une militante, elle est impliquée dans le domaine de l'égalité des droits et de l'émancipation des femmes et moi ça me convient. Peut-être même plus que la parole d'un docteur ès sciences qui ne serait jamais sorti de son bureau poussiéreux.
Et si le féminisme nous rendait heureuses ? évoque des sujets qui me parlent. Les femmes qui refusent le féminisme et se tirent ainsi une balle dans le pied ainsi que dans les pieds de toutes les autres femmes, la culture du viol, la culpabilité, la honte qui accompagnent les agressions, quelques astuces pour répondre à ceux qui vous traitent d'hystériques. L'autrice, finalement, réussit à nous déculpabiliser d'être féministes – c'est tellement fatigant de répéter « tu ne peux pas dire ça », « tu te rends compte que quand tu dis ça, tu fais du tort à toutes les femmes », « qu'est-ce que ça peut te faire qu'elle s'habille comme ça ? » ou « pourquoi te sens-tu mieux en disant que tu n'es pas une « vraie fille », c'est nul d'être une fille ? » parce que, à chaque fois, on te regarde comme si tu étais la relou de service. Et mine de rien, je me suis sentie plus légère après avoir lu ce livre. Et ça m'a reboostée. Pas de bol, je suis repartie pour un tour et je vais encore vous gâcher des soirées avec mes idées féministes.
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