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Critique de LoupAlunettes


"Stoooop!", dès les premières pages, vont se dire probablement les jeunes lecteurs (c'est à dire vous).
Quoi? le papa vient chercher nos héros à l'école un samedi et l'après-midi ( une journée complète d'école!?! Brrrr...).
Alors, pour vous, nous avons chercher.
Parce que certains d'entre nous (les grands) auront connu la pause scolaire du jeudi plutôt que le mercredi ou l'école le samedi après-midi.
Il n'y a pas toujours eu de we scolaire.

Allo, LES ARCHIVES DU WEB?
"Finalement, la réforme voit le jour quelques années plus tard, en 1969. Le président de la République, Georges Pompidou, appelle ça le "weekend scolaire".
Son ministre de l'Éducation, Olivier Guichard, signe un arrêté. Les élèves n'iront donc plus en classe le samedi après-midi.

Cette petite révolution bouscule les habitudes familiales. "Je vais aller chez ma grand-mère parce que maman travaille", explique une enfant.
"Et votre maman, elle est contente que vous soyez en congé samedi après-midi ?", relance Christian Bernadac.
Réponse de l'intéressée : "non, parce que ça la dérange d'aller me conduire chez ma grand-mère et papa ne travaille pas, il est parti à la pêche."..."
https://www.europe1.fr/insolite/le-jour-ou-le-jeudi-est-devenu-mercredi-ou-la-saga-de-la-reorganisation-des-rythmes-scolaires-3990459

Ainsi, vous le savez, les choses ne sont pas gravée dans le marbre et l'organisation scolaire se réfléchit et même se change.
D'ailleurs, ne parle t-on pas déja en 2023 de raccourcir les grandes vacances d'été?
Brrr...
En tous cas, nous pourrons dater les évènements de l'histoire, c'est à dire avant ou pendant 1969.

La pause est terminée, retour dans notre fratrie des Jean Quelquechose... , ils nous attendent pour tourner les pages et passer à autre chose, avec cette histoire d'école.
Les congés, ça laisse le loisir de faire plein de choses pour se rappeler ce que c'est que d'être un enfant libre et sauvage, en témoigneront les photos revenus du développement de l'appareil de papa (oui, pas de photos instantanées numériques, pas encore de polaroïd à faire sécher en secouant pour tous les foyers) : à qui sont ses fesses en gros plan sur la photo?
Déja du mystère et de l'intrigue, n'est-ce pas? Qui de Jean A, Jean B, Jean C, Jean E, se fera punir? ( Jean F est encore un bébé dont on reconnaitra le derrière sans problème).
"Une belle brochette de bananes"! (Bananes: unité de mesure d'époque du branquignole; insulte suprême entre frangins Jean Quelque chose)

Nous continuerons de savourer la série rétro et tonique de Jean-Philippe Arrou-Vignod, chronique familiale jalonnée d'humour, de complicités, de rivalités, de chamailleries fraternelles, de souvenirs d'enfance de l'auteur et de marques du passé caractéristiques d'une époque.
Revisiter ces souvenirs permettra aux jeunes générations de lecteurs de découvrir comment étaient les papa et les maman (ou leurs jeunes grands-parents) quand ils avaient leur âge.
À l'ère d'internet, des jeux vidéos et de la télévision satellite, pourra t-on s'imaginer ne pas avoir de tv aujourd'hui à la maison, de redécouvrir la télévision couleur ou d'imaginer celle en noir et blanc?

Les passes-temps des Jean seront simples et les lecteurs verront bien clairement qu'il y aura eu un monde avant l'ère de l'écran, des mangas, où l'on jouait au "lance-missiles" avec un élastique, où l'on s'enthousiasmait devant les aventures noir et blanc à la tv de Zorro, où l'on "s'éclatait" avec des albums d'autocollants Panini et des talkie Walkie.
Les personnages sont espiègles et drôles, râleurs, profitant de grandir et de s'amuser.
C'est l'astuce de l'album photo familial qui fera le lien ici entre les évènements et anecdotes à ne pas manquer de la tribu.
Les lecteurs se retrouveront tout de même dans des ressentis qui ne changent pas, assister à ses premiers Jeux olympiques à la tv, sa première colonie et le prelier séjour au ski.
Un petit poche réjouissant.
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