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Critique de maripole


Alors qu'il est abandonné dans le métro par sa toute jeune maman de 15 ans, Masakazu Takewaki y y sera victime d'un AVC 65 ans plus tard, après avoir fêté son départ en retraite avec des collègues de travail. C'est là ,dans ce moyen de transport, que l'histoire de sa vie aura commencé et se sera achevée.Admis à l'hôpital, il restera quelque temps dans le coma. S'ouvre alors une période durant laquelle le film de son existence se déroule devant lui, notamment les nombreuses rencontres avec les femmes, la relation toute particulière avec son épouse Setsuko, relation tendue lors du décès de
leur fils adoré Haruya.
Voici un livre chargé d'émotions, très émouvant sur les blessures de la vie, la naissance, puis l'abandon, qui l'auront marqué au fer rouge toute sa destinée durant. Néanmoins, jamais Masakazu n'en voudra à sa mère ; « Les gens blâmeront la mère, auront pitié de l'enfant,, mais pas moi. Bien qu' apeurée et tremblante, elle a su prendre la décision la plus judicieuse, choisir le seul moyen qui nous permettrait à tous deux de connaître le bonheur ».

A travers le déroulé de sa vie, Masakazu évoquera différents thèmes, la société japonaise en reconstruction après la guerre, la vie de couple traditionnelle, le mari au travail, l'épouse au foyer, l'importance des origines, de la famille, surtout quand elle fait défaut, de la jeunesse.

C'est un traducteur en très grande forme, au pinacle de son art, dont on avait déjà pu apprécié le talent dans « les sept roses de Tokyo » de Inoue Hisachi, qui nous livre « L »ombre d'une vie » de Asada Jiro. La tache n'était pas facile, tant l'existence de Masakazu , apparemment toute linéaire comme celle du salary man, recèle d'aventures et mésaventures, de retrouvailles, qui n'en facilitent pas toujours la lecture.

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