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Critique de migdal
Si une jeune juive s'était amourachée en 1943 d'un officier SS, avait partagé son sort et s'était exilée en Argentine … ses mémoires et sa love story ne trouveraient ni éditeur ni lecteur. Et un éventuel commentateur ne se laisserait pas abuser et aurait la lucidité de rappeler le drame de la shoah, les crimes nazis et de condamner la collaboration avec l'ennemi.
Maria, jeune polonaise, trahit son pays pour les beaux yeux d'un officier russe et subit les affres de la révolution soviétique. Cela mérite-t-il de publier « le serment de Maria » ?
Cette trahison trouve probablement sa réédition en notre époque avec des ukrainiennes se prostituant avec l'envahisseur russe ; j'ose espérer qu'aucun éditeur ne s'abaissera à publier les mémoires de Maria séduite par un mercenaire de Wagner et je me désole en constatant que la trahison de Maria suscite des admiratrices.
L'amour aveugle mais n'est pas une circonstance atténuant la trahison de sa patrie.
Maria, jeune polonaise, trahit son pays pour les beaux yeux d'un officier russe et subit les affres de la révolution soviétique. Cela mérite-t-il de publier « le serment de Maria » ?
Cette trahison trouve probablement sa réédition en notre époque avec des ukrainiennes se prostituant avec l'envahisseur russe ; j'ose espérer qu'aucun éditeur ne s'abaissera à publier les mémoires de Maria séduite par un mercenaire de Wagner et je me désole en constatant que la trahison de Maria suscite des admiratrices.
L'amour aveugle mais n'est pas une circonstance atténuant la trahison de sa patrie.
