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Critique de frandj


Après le premier tome du cycle de Fondation, Isaac Asimov raconte la suite de l'histoire de Terminus. Cette Fondation a été instaurée à la périphérie de la galaxie par Hari Seldon, l'inventeur de la psycho-histoire. Celle-ci est capable de prédire l'évolution des grands ensembles sociaux et politiques. Pour faire court, le livre veut illustrer la pertinence de cette science, mais aussi ses limites.
Dans la première partie, un brillant général de l'Empire découvre le danger que représente la Fondation: il essaie de la soumettre mais il échouera, non pour des raisons conjoncturelles, mais parce que le "sens de l'histoire" (ou plutôt de la psycho-histoire) joue irrésistiblement contre lui. Toutefois, dans la suite du roman, Asimov donne un contre-exemple, le cas d'un mutant, surnommé le Mulet. La psycho-histoire ne sait pas prévoir les actions d'un individu particulier. Or, grâce à ses pouvoirs mentaux surhumains (il est capable d'influencer directement sur les sentiments d'autrui), le Mulet parvient à soumettre la Fondation, complètement impuissante devant un tel phénomène; l'objectif du mutant est même de conquérir toute la galaxie !
Pourtant, ce n'est pas lui que nous suivons dans le roman, mais un couple (Bayta et son mari) et le savant Ebling Mis, accompagnés par l'ancien clown (on pourrait dire aussi le "bouffon") du Mulet. Ce clown, nommé Magnifico, est l'un des personnages les plus originaux inventés par Asimov. Le petit équipage finit par arriver sur la planète Trantor, qui fut l'éblouissante capitale de l'Empire au temps de sa splendeur. Et la suite... je ne la révèlerai évidemment pas ici. Disons seulement que le dénouement est assez stupéfiant.
Tout ce qui concerne les grandes idées d'Asimov (notamment la psycho-histoire) me semble passionnant. Mais le récit est assez compliqué, les personnages sont assez nombreux et surtout bavards, le roman aurait sans doute gagné à être plus concis. Il n'en reste pas moins que ce roman est une très intéressante suite au tome introductif.
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