J'ai été impressionné de constater le gain de maturité dans « Fondation et Empire ». Tout comme le précédent opus, les trois nouvelles qui le composent (« Le Général », « Le Mulet », « Le Clown ») ont été publié indépendamment dans « Astounding Magazine », en 1945. L'ensemble fut réuni pour donner, en 1952, « Fondation et Empire ».
Si j'ai moins emballé par « Le Général », c'est avec « Le Mulet » (véritable petit bijou) que j'ai été happé. Par ailleurs, il a été récompensé par le prix Hugo rétro de 1946. Un éloge obtenu à titre posthume pour
Isaac Asimov, car attribué en 1996, soit 4 années après sa mort.
Comme je le disais, ces textes sont plus matures, mais aussi moins égratignés par le temps. Après les charismatiques Hari Seldon et Salvador Hardin, c'est au tour de Magnifico, succulent protagoniste, de venir marquer nos esprits. Si je l'avais adoré lors de ma première lecture, je l'ai autant apprécié, si ce n'est davantage.
Je retiens surtout la richesse du monde imaginé par
Isaac Asimov. Il a réussi à nous créer tout un univers profond et plausible, une intrigue qui s'étale sur des générations, le tout sur fond d'intrigues politiques accessibles, de complots, sans oublier son talent narratif. Ce second tome est un chef-d'oeuvre intemporel. J'ai bien aimé ce retour sur Trantor, même si ça été une rapide escale.
Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 :
Isaac Asimov -
Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones