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Critique de Tesrathilde


Tout comme dans le recueil « Flûte, flûte et flûtes !« , les nouvelles sont chacune accompagnée d'une ou deux pages introductives par l'auteur, qu'il raconte la genèse de la nouvelle, une anecdote associée, ou bien décrive quelque peu sa vie à ce moment-là.

Voici mon avis nouvelle par nouvelle :

La Fleur de la jeunesse (The Prime of Life), 1966 : pour commencer, c'est un poème, que je n'ai trouvé ni bon ni mauvais mais plutôt bizarre.

Intuition féminine (Feminine Intuition), 1969 : j'ai bien aimé, Asimov reprend son thème si cher des robots, avec la recherche de développement d'un robot « féminin », intuitif. La chute m'a bien fait rire. L'auteur a du mordant !

Trombes d'eau (Waterclap), 1970 : encore une nouvelle de SF qui laisse la part belle à un personnage féminin ; l'histoire se focalise sur des problèmes de survie d'un monde lunaire vs un monde sous-marin (suite à une colonisation humaine dans ces deux milieux). Un quelque chose qui m'a prise aux tripes.

Pour que tu t'y intéresses (That Thou Art Mindful of Him), 1974 : une très bonne histoire, bien que classique, sur les robots / qu'est-ce qui fait un être humain, un homme, un robot ? L'auteur en profite pour reprendre et dépoussiérer ses Lois de la Robotique. (?) Je n'ai pas lu la trilogie originale, j'en connais juste les grandes lignes et ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ce texte.

Étranger au Paradis (Stranger in Paradise), 1974 : quand on mélange robotique, génétique et autisme ça peut donner ce texte que j'ai trouvé assez bizarre mais pas si mal non plus.

La vie et les oeuvres de Multivac (The Life and Times of Multivac), 1975 : on la connait celle du super-ordinateur qui tient l'humanité sous sa coupe. Mais on peut aimer la réentendre de temps en temps ! Encore une petite chute appréciable à la sauce Asimov – assaisonnement cynique.

Le triage (The Winnowing), 1976 : en ces temps de faim dans le monde et de pénurie de certaines ressources, le temps est à la distribution rationnée. Un homme a mis au point un poison biologique qui permettrait de « résoudre » le problème. Chute prévisible mais ok.

L'homme bicentenaire (The Bicentennial Man), 1976 : c'est un robot qui voulait être un homme. Forcément des questions qui recoupent « Pour que tu t'y intéresses », mais l'histoire ne prend pas les mêmes chemins puisque ici on suit un seul robot et non pas plusieurs prototypes. La focalisation sur le héros m'a émue et j'ai trouvé l'ensemble très beau.

« Marching in » (Marching in), 1976 : un homme trouve le moyen de soigner la dépression au moyen d'ondes musicales. Mignon.

Démodé (Old-fashioned), 1976 : Deux astromineurs en perdition dans la ceinture d'astéroïdes, à la merci d'un trou noir, doivent faire appel à leur ingéniosité pour s'en sortir. Simple, efficace, très bon !

L'incident du tricentenaire (The Tercentenary Incident), 1976 : si je vous dis robot et président des États-unis ? le thème de la doublure est exploité d'une manière que j'ai trouvé très satisfaisante, entre politique, communication et paranoïa.

La naissance d'une notion (Birth of a Notion), 1976 : une nouvelle très courte mais très sympa autour de la SF, des magazines de SF et des écrivains de SF. Met en scène Hugo Gernsback, créateur d'Amazing Stories, magazine célèbre pour avoir été le premier à ne publier que des histoires de science-fiction.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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