Cet arbre est un saule pleureur : l'arbre de la mort et, surtout, l'arbre de la renaissance.
Mes yeux s’embuent de larmes brûlantes.
Mon cœur se tord comme pour supplier ma conscience de renoncer à cette folie.
Mais mes poumons, eux, se serrent, m’invitant à en finir au plus vite.
Si ma flamme risque de bientôt s’éteindre, alors autant me concentrer sur celle des autres pour ressentir un semblant de chaleur.
Tandis que je me dirige vers la dernière fenêtre pour pousser les volets intacts, mes yeux se braquent sur mon reflet : celui d'un jeune homme d'une vingtaine d'année, visage livide et cheveux blonds trônés par un bonnet noir. Avec ma veste sombre, mon jean froissé et ces maudites cernes, j'ai l'impression d'être démuni...