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Critique de Luniver


Un des avantages de se plonger dans les bandes dessinées Kaamelott, c'est qu'il est possible d'approfondir certaines anecdotes lancées de manière un peu vague dans la série. Ainsi, quiconque l'a regardée au moins une bonne dizaine de fois, comme tout bon fan qui se respecte, se souvient forcément d'une histoire de tabourets de téléportation racontée par Perceval. Et bien il est grand temps de découvrir tous les détails de cette histoire !

La bande dessinée raconte deux histoires : une première qui se focalise sur la découverte de ces fameux sièges de transport et les conséquences qu'ils peuvent avoir sur le royaume de Logres ; et la seconde qui présente la quête désespérée d'Arthur pour obtenir un bureau au calme, face à une troupe de serviteurs qui s'obstinent à y déménager son lit ou à y entreposer les légumes pour l'hiver.

Ces deux histoires sont à mon sens un peu trop déséquilibrées. Car si la première nous offre une quête, des fuites désespérées, des retournements de situation, la seconde se base seulement sur un comique de répétition et vient finalement casser le rythme de l'histoire. J'aurais sans doute apprécié ce genre de césure dans la série ou un film, mais dans une bande dessinée, il y a tout simplement trop peu de place pour des temps morts.

Malgré ce léger défaut, j'ai tout de même passé un bon moment dans un récit qui laisse à Perceval et Karadoc (et même à Venec) plus de place pour s'exprimer. Que les bandes dessinées ne tournent pas uniquement autour du roi Arthur est une assez bonne surprise, et j'espère bien que d'autres personnages, pas toujours présentés sous leur meilleur jour, vont également pouvoir s'illustrer dans les volumes suivants.
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