« Elle pense à sa mère et à cette promesse que la vie ne lui a pas faite. À cet amour manqué qui lui manquera désormais pour toujours .
L’amour d’une mère . L’amour spontané . Pas l’amour que l’on tente de rafistoler. Pas l’amour que l’on compense . L’amour qui ne réfléchit pas.
Claire n’aura jamais rien eu d’autre que de l’amour maladroit . »
Ça fait longtemps que j'ai arrêté de vivre en me disant que peut-être. Je préfère vivre en me disant que tant pis.
𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑎 𝑣𝑒́𝑐𝑢,
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑠’𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡.
Si sa mère avait été un objet, elle aurait été un vélo d'appartement. Toute sa vie, elle avait pédalé dans le vide. De la sueur, beaucoup de sueur mais aucun avancement.
Elle aime les répétitions, et les répétitions, c'est de l'habitude : recommencer tous les jours, les choses que l'on aime. (page 369)
Tu passes ton temps à te plaindre mais tu ne fais rien pour que les choses changent. Tu commences tout, tu ne finis jamais rien. Tu n'as pas le droit de dire que tu t'ennuies, c'est trop facile.
Le plat du jour, c'est l'enfance. On ne décide rien. C'est à prendre ou à laisser.
Sachez que le cœur ne bat pas toujours de manière régulière. Ce n’est pas toujours le cœur qui se dérègle. Parfois, c’est le silence autour qui fait que nous l’entendons.
Je sentais mon cœur lourd mais la déception anesthésie toujours tous les autres sentiments.
Marie a l'impression de faire partie d'un ensemble. Tout le monde la connaît et elle connaît tout le monde. Cette proximité lui tient chaud dans cette vie solitaire . Chaque visage qu'elle croise lui raconte une histoire. Chaque sourire , chaque regard ,chaque ride signifient quelque chose .Elle ne pourra plus jamais être abandonnée.Si elle tombe , ils sont des dizaines à pouvoir la rattraper. Le soir , lorsqu'elle souffle sur la bougie avant de s'endormir,elle a ce sentiment de liberté qui l'enveloppe.Une plénitude qu'elle n'a jamais connue auparavant et qui la berce.Elle est à sa place.
Il y a dans les petits villages cette impossibilité de passer inaperçu tout en vivant dans l'ombre de tout un pays.Personne ne pense à elle , pourtant tout le monde pense à elle