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Critique de Kickou


J'ai mis du temps à piger que le 37 du titre, c'était l'année : 1937. Je n'ai pas non plus saisi l'idée-force, le thème de ce roman, mais peut-être que ce n'est pas important, la légèreté de cette fiction suffit à en faire une lecture agréable. D'ailleurs, le thème c'est certainement ça : La légèreté. Comme les bulles de Champagne remontent à la surface, on suit Alberto Giacometti, qui est le personnage central de cette histoire, on le suit à travers les rues de Paris, dans le quartier Montparnasse, au bordel, aux terrasses des cafés et parfois dans son atelier, sculpteur « au travail ». Il cherche avec plus ou moins d'acharnement, Jean-Paul Sartre, qui est donc le deuxième personnage ; plus terne, moins volubile mais parfois très drôle aussi ; parce que quand même, page 298 : Vous imaginez Pean-Jaul Trarse (il n'y a pas de raison que je ne participe pas au concours !) danser la Chenille, «♪♫ Mets tes deux pieds en canard ♪ C'est la chenille qui redémarre ♫ » mort de rire !!! Giacometti veut lui casser la gueule pour une raison futile, à la fin il ne lui cassera que les lunettes (divulguer cela n'empêchera pas une bonne lecture). Il y a aussi Diego le frangin d'Alberto, et puis quelques jolis portraits de femmes libres, de personnalités plus ou moins reconnues, plus ou moins amoureuses, plus ou moins spirituelles. Il fallait bien en profiter avant le début de la fin (jusqu'à la prochaine fois) : 1938. Voila, une sympathique petite lecture facile et sans prétention, avec quelques belles métaphores et d'autres un peu moins pertinentes. Allez, salut.
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