C'est un roman polyphonique, un choeur de femmes à l'Antique, chacune semblant d'abord un type, mais étant bien plus que ça : la femme fatale, la mère-poule, la grand-mère aimante, les adolescentes en crise, la femme trompée, la mystique... On peut se reconnaître, s'identifier facilement. Et comme souvent chez
Margaret Atwood, le livre se referme sur un mystère, ici celui de l'identité de Zénia, celle qui a par sa présence soudé les trois autres contre elle, qui a volé leurs hommes, mais qui est à l'origine de leur amitié.
Si ce n'est pas le roman le plus visionnaire de
Margaret Atwood, c'est bien un roman d'une grande analyse psychologique, qui met les femmes au centre et en valeur, ce que je ne peux qu'apprécier.
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