Puis, ces bruits dans la nuit que je ne connaissais pas, et dont je n’arrivais pas à déterminer d’où ils venaient, m’ont fait très peur… jusqu’à ce que je découvre les petites souris. Elles avaient presque plus peur que moi… On s’est apprivoisé mutuellement et maintenant c’est rassurant de les voir là courir dans la semi-obscurité, mes petitounettes. Je partage mon maigre repas avec elle et je suis content de les avoir pour compagnes… je me sens moins seul.
Et il marche, il marche... pour seul horizon, la jupe de Maman, bleu sale après tous ces jours, qui se balance lentement. Il marche parce qu’elle marche... sans se plaindre... porté par la douce voix.