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Critique de Musama


[Critique pour l'ensemble des 6 tomes]

Encore un titre que je n'aurai pas lu sans l'insistance d'une amie et le prêt des ouvrages sur une longue période.

De manière générale : des longueurs, BEAUCOUP de répétitions et presque tous les défauts imputables aux sagas mettant en scène une héroïne femme. Dans le monde de la fanfiction, ce type de livre serait qualifié de Mary Sue. Je ne compte plus le nombre de fois ou Ayla aurait dû être soit malade, soit grièvement blessée, soit mourir. Sans chercher le réalisme absolu (impossible pour qui tente de retranscrire une période aussi lointaine), un minimum de crédibilité s'imposait et je me demande encore comment Ayla à réussi à ne pas être infectée par la tuberculose qui semble avoir emporté sa mère adoptive au premier tome ou mourir dévorée par Bébé au deuxième (si ce n'est pour accomplir les moults exploits des 4/5 tomes suivants).

Quelques facilités aussi dans la manière d'aborder la question des rapports hommes/femmes qui, à l'exception du premier tome, me semble bien trop moderne pour la période. le plaisir sexuel est systématique et fait passer les enfants de Doni pour des hippies.

Pourtant j'avoue avoir été fascinée par le premier tome. Si je devais m'arrêter à la lecture d'un tome, ce serait celui-là. Il est celui qui, sans mépris, offre au lecteur un regard (parmi d'autres possibles) sur la société et le mode de vie des hommes de Néandertal et qui propose un scenario crédible de rencontre entre ce dernier et l'Homo sapiens. Il est celui qui repose la question des origines de l'humanité et donne envie d'avoir une réponse.

On ne peut pas non plus nier le fait que Auel, grâce à cette saga est parvenue à transmettre au grand public des connaissances jusqu'alors réservées au paléontologues. On ne peut être qu'admiratif devant la masse d'explications données que ce soit en matière de climat, de faune, de flore, de techniques (artistiques, chasse, outils, habitats) et ce, de manière agréable et intelligible. Je dirai donc pour résumer que si l'enrobage est parfois exaspérant de mièvrerie, le fonds mérite qu'on s'y attarde.

Note bis : il se peut que cette saga (dont le premier tome est paru en 1980) ne reflète plus les dernières découvertes en la matière.

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