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Critique de kathel


Cette deuxième partie de la Trilogie new-yorkaise se passe en 1947. Bleu est détective privé, et il est engagé par Blanc pour surveiller Noir. Mais Noir reste essentiellement assis chez lui à écrire. Bleu se met à réfléchir, à élaborer des scenarii possibles : ne serait-ce pas Noir lui-même qui l'a engagé pour l'observer ? Lui-même n'est-il pas l'objet d'une surveillance ? Il se consacre tellement à ce job qu'il ne fait plus rien d'autre, omet de donner de ses nouvelles à la future madame Bleue, alors même qu'il a envie de le faire. En écrivant un rapport de sa surveillance, il se rend compte que les mots ne font qu'obscurcir son récit et non l'éclairer. Après être allé voir le film La griffe du passé avec Robert Mitchum, il est hanté par l'idée que l'on ne peut pas échapper à son passé, qu'il n'y a pas de seconde chance.
Là encore, le résumé est difficile à faire, le texte contient des mises en abyme qui le rendent assez complexe, les thèmes traités sont ceux de l'enfermement, de la solitude, celle de l'écrivain en particulier, et le résultat est passionnant !
Ghosts, le titre original, se réfère aux personnalités passées qui hantent Orange Street à Brooklyn : Thoreau, Lincoln, Dickens, Whitman… et aussi à l'écrivain bien vivant qui n'est pas vraiment présent lorsqu'il est plongé dans l'acte d'écriture.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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