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Critique de paroles


J'aime les romans d'Isabelle Autissier. Je suis sûre d'y découvrir de larges horizons. Et cette fois-ci, ce ne sont pas ceux des océans qui m'ont éblouie, mais ceux de cette Russie située au-delà du cercle polaire, de cet immense port de Mourmansk et encore plus au Nord, la toundra sibérienne avec les Nenets, peuple nomade et éleveur de rennes.

«  Quand vinrent décembre et janvier, seules les lumières de la lune se réverbéraient, bleutées sur la neige. le ciel s'étendait à l'infini, comme une couverture noire bordant la terre. »

En plus des descriptions oniriques de ces destinations lointaines, Isabelle Autissier a le pouvoir de vous faire apprécier Histoire et Géographie avec ses récits toujours riches d'humanité, même quand celle-ci est peu glorieuse.
Ha que je suis envieuse de tant de talents ! Mais comme je les admire tous les talents de cette auteure !

C'est au travers de trois générations que l'auteure va faire revivre l'histoire de l'ancienne URSS, depuis les goulags de Staline jusqu'à la Pérestroïka. Trois générations marquées par la violence, la peur, la dénonciation, la faim, le froid, l'absence de liberté. Et c'est par Iouri que l'histoire commence. Iouri, ornithologue reconnu dans une grande université des Etats-Unis, pays dans lequel il vit depuis vingt-trois ans. Autant d'années que celles vécues en Russie, pays qu'il a fui pour plusieurs raisons dont l'une est son père. Son père, Rubin, qui au soir de sa vie, justement lui demande de revenir au pays pour découvrir ce qu'il est advenu de Klara, sa propre mère enlevée par des hommes en noir lorsqu'il avait quatre ans.
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