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Critique de marina53


Au coeur de la vallée de Biella, dans le Piémont rural et montagneux. Dans ce village comme dans beaucoup d'autres, la crise est passée par là. Les magasins fermés, les enseignes éteintes, les rues désertes et le village est devenu silencieux. Andrea, le fils de l'ancien maire, ne voudrait pour rien au monde quitter cette vallée qui l'a vu naître. Ne pas faire comme son frère, Ermanno, qui s'est exilé aux Etats-Unis. Quitte à décevoir, encore une fois, ses parents. Il a bien d'autres projets en tête. Mais sa rencontre avec Marina, son ex petite amie dont il s'est séparé il y a 3 ans, risque bien de le chambouler. Marina, cette magnifique jeune fille aux formes généreuses et à la chevelure d'or, l'attire toujours autant. Marina, depuis qu'elle a chanté dans une pub pour un artisan local, rêve de gloire, de renommée et plus que tout veut prendre sa revanche. Elle, petite fille abandonnée par son père et élevée par une mère alcoolique, veut réussir et devenir quelqu'un. La participation à un télé-crochet est une chance pour elle. Mais, leur amour, aussi profond soit-il, peut-il survivre à leurs rêves ?

Un amour entre une bimbo, belle à damner, revancharde et prête à tout pour réussir et un fermier, fils de bonne famille, désireux de renouer avec la terre, peut-il durer et surtout survivre aux rêves et aux espoirs de chacun ? Sylvia Avallone nous dresse le portrait de deux jeunes pleins de vie, et à laquelle ils croient encore, avides de liberté et de gloire. Autour d'eux gravitent leurs amis, terriblement attachants, tous issus du milieu de la terre dans laquelle ils restent ancrés; de jeunes hommes et femmes résignés qui n'espèrent rien mais tous touchants et émouvants. L'auteur dépeint un monde bancal et précaire, touché de plein fouet par la crise. Seule Marina veut en échapper, bercée d'illusions mais plus que jamais déterminée. On l'aime tout autant qu'on la déteste. Tellement insaisissable, frivole mais si fragile. Ce roman dense, profondément humain et riche, est à la fois sombre et sensible.

Marina Bellezza... du tempérament !

Merci Cécile...
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