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Critique de Cielvariable


Le roman jeunesse Red Queen (les éditeurs auraient franchement pu faire une traduction facilement puisque dans le roman, on appelle le personnage principale La Reine Rouge! C'est toujours déroutant d'en voir certains faire le choix de garder un anglais qui n'a pas plus de sens que la traduction), est difficile à classer rapidement. Il oscille entre la science-fiction (dystopie) et le fantastique. Aucunement situé dans le temps, sans trop de référence à un monde "connu", le récit début dans un monde où les humains "normaux" (tels que nous les connaissons) sont des sous-catégorie d'hommes au sang rouge (signe de faiblesse), esclaves au service des hommes de sang argent (les purs, les royaux, dotés de superpouvoirs non expliqués). Donc, pour la partie "scientifique", on repassera. C'est pourquoi ça ressemble tout autant à un récit fantastique. le personnage principal est une jeune fille de 17 ans, Mare Barrow, faisant partie évidemment de la caste méprisée des sang rouge. C'est une voleuse qui aimerait bien échapper à la conscription obligatoire (à 18 ans) qui envoie inévitablement les Rouges vers une mort certaine. Par hasard, elle fait la rencontre d'un prince Argent (déguisé, elle ne sait pas qu'il est différent d'elle) et elle lui fait une assez forte impression pour qu'il la fasse venir au château pour lui donner un travail et la sortir de sa misère. À cause d'un malheureux hasard, un événement lui fera connaître un destin tout autre que celui qui était prévu (mais tout aussi dangereux) et de là l'histoire prendra réellement son envol.

Même si j'ai trouvé le récit fort intéressant (parfois même captivant, quoique le début soit vraiment long pour rien - j'ai failli abandonner ma lecture), on ne peut pas dire que ce roman soit original. On y retrouve sans cesse des éléments comparables à des romans déjà très connus, ce qui est tout de même désagréable et teinte négativement le plaisir de la lecture. Je me suis cru dans Hunger Games plusieurs fois avec les combats dans les arènes, avec des adversaires tentant de se tuer ou de se détruire, avec les descriptions de costumes et d'accessoires, ainsi qu'avec la description des conditions de vie des gens éloignés du cercle des puissants et la guerre (et la révolte) qui s'en suivent. J'ai aussi pensé à X-Men bien des fois avec les superpouvoirs de chaque personnage et leur manière de les utiliser. Enfin, plusieurs éléments (personnages, péripéties...) m'ont beaucoup rappelé Coeur d'Acier de Brandon Sanderson .

Un bon moment de lecture (surtout si le lecteur n'a pas lu les autres romans mentionnés) qui ne passera pas à l'histoire (contrairement aux dits romans) et dont je ne lirai pas la suite (c'est une série, autre point négatif) puisque j'ai l'impression de déjà la connaître et n'ai donc aucun intérêt.
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