Avec ce premier tome des Chimères de Vénus, je me lançais dans un univers qui m'est tout à fait étranger, le steampunk, et j'ai adoré.
L'intrigue n'est pas sans évoquer
le Monde Perdu, d'
Arthur Conan Doyle ou les romans d'aventure de
Jules Vernes. Nous suivons ici une jeune femme qui se lance dans un voyage en zeppelin vers une Vénus nouvellement colonisée pour retrouver son fiancé, un poète condamné au bagne qui parvient à s'évader et doit affronter les périls de la jungle (dont des dinosaures !) pour trouver refuge dans les territoires anglais.
Les personnages sont nombreux, il n'y a aucun temps morts dans le récit et on devine encore de nombreuses péripéties à venir...
Même si les personnages sont un peu lisses ou figés, j'ai bien aimé les dessins soignés et richement colorés qui restituent aussi bien les fastes d'un opéra parisien, que les brumes de la jungle vénusienne ou l'immensité de l'espace traversé par un zeppelin assurant les transports interplanétaires...
Tout cela pour dire que j'ai passé un excellent moment avec cette bande-dessinée ultra dépaysante, dont le seul vrai défaut est que le tome suivant n'est pas encore disponible...
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