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BD SCIENCE-FICTION / STEAMPUNK.
Dans cette série dérivée nous découvrons les chimères de Vénus : d'un côté nous avons Hélène Martin, actrice d'opéra-bouffe, qui veut rejoindre Vénus et l'occasion de délivrer son Aurélien bien-aimé ; d 'un autre côté nous avons Aurélien d'Hormont, poète et rêveur, qui s'évade du bagne de Nouvelle Cythère pour retrouver son Hélène bien aimée… le génial Alex Alice est remplacé par les expérimentés Alain Ayroles au scénario et Etienne Jung au dessin, et on ne perd pas en qualité ! On reste dans un hommage à la SF des origines avec Jules Verne, H.G. Wells et Arthur Conan Doyle (mais pas que). Vite, la suite !
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Lorsque j'ai vu ce livre à la bibliothèque, je l'ai tout de suite emprunté ! En effet, j'étais curieuse de découvrir cette série parallèle à l'univers de la saga le château des étoiles d'Alex Alice.

Ici, l'histoire se déroule en 1873. Hélène Martin, une actrice, embarque pour Vénus pour retrouver son fiancé, Aurélien, prisonnier des bagnes de Napoléon III. Je dois dire que la quête de cette femme pour retrouver celui qu'elle aime avec, en parallèle, les péripéties de ce dernier, a fait de ce récit une aventure assez intéressante !

J'ai préféré cette histoire à celle du Château des étoiles, puisque je la trouvais un peu moins complexe et que je suis entrée dedans sans peine. de plus, j'ai vraiment adoré les illustrations - comme dans les bandes dessinées d'Alex Alice - et les couleurs qui sont tout simplement magnifiques !

C'était une agréable lecture, d'une nouvelle série que je poursuivrais avec plaisir !
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Avec ce premier tome des Chimères de Vénus, je me lançais dans un univers qui m'est tout à fait étranger, le steampunk, et j'ai adoré.

L'intrigue n'est pas sans évoquer le Monde Perdu, d'Arthur Conan Doyle ou les romans d'aventure de Jules Vernes. Nous suivons ici une jeune femme qui se lance dans un voyage en zeppelin vers une Vénus nouvellement colonisée pour retrouver son fiancé, un poète condamné au bagne qui parvient à s'évader et doit affronter les périls de la jungle (dont des dinosaures !) pour trouver refuge dans les territoires anglais.
Les personnages sont nombreux, il n'y a aucun temps morts dans le récit et on devine encore de nombreuses péripéties à venir...

Même si les personnages sont un peu lisses ou figés, j'ai bien aimé les dessins soignés et richement colorés qui restituent aussi bien les fastes d'un opéra parisien, que les brumes de la jungle vénusienne ou l'immensité de l'espace traversé par un zeppelin assurant les transports interplanétaires...

Tout cela pour dire que j'ai passé un excellent moment avec cette bande-dessinée ultra dépaysante, dont le seul vrai défaut est que le tome suivant n'est pas encore disponible...
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En 2014, Alex Alice publiait « Le château des étoiles », premier volet d'une série de bandes dessinées imaginant une Europe de la fin du XIXe siècle en pleine conquête spatiale. Sept ans et cinq intégrales plus tard, l'artiste ouvre les portes de son univers à deux nouveaux auteurs désireux de poursuivre son travail : Alain Ayroles au scénario (à qui on doit notamment l'excellente série « De cape et de crocs ») et Étienne Jung. Premier tome d'une trilogie, « Les chimères de Vénus » séduit autant par la qualité de son scénario que celle de son univers ou de ses dessins et ravira à coup sûr n'importe quel amateur d'imaginaire en général, et de Jules Verne en particulier. L'histoire prend place sur Vénus, planète colonisée par la France et l'Angleterre qui se partagent en plus ou moins bonne entente la place. Véritable imitation de notre Terre, mais avec des millions d'années d'évolution de retard, la planète abrite une faune et une flore étranges parmi lesquels on trouve aussi bien des créatures familières comme les dinosaures, mais aussi d'autres plus étranges à l'image de ces algues mouvantes dotées d'yeux inquiétants, ou de cette île magnétique dont personne ne peut s'approcher. En pleine expansion, la colonie est exploitée par de riches investisseurs qui souhaitent en faire un lieu de villégiature pour les Terriens. Parmi eux, le puissant Duc de Chouvigny, qui a de grands projets pour Vénus et y a organisé une expédition à laquelle participe aussi bien des scientifiques que des militaires. Figure également au nombre de cette troupe hétéroclite une jeune actrice populaire, Hélène Martin, qui entend bien profiter de l'intérêt que lui porte le duc pour s'introduire en douce dans la colonie et y faire libérer son amant, condamné au bagne par Napoléon III. Mais le duc est loin d'être un idiot, et les dangers que recèle la jungle de Vénus pourraient bien venir à bout du prisonnier avant l'arrivée de sa bien-aimée…

L'intrigue est bien ficelée et prometteuse, si bien qu'on se laisse sans mal entraîner par cette aventure rocambolesque dans laquelle on retrouve tout les éléments qui ont déjà fait le succès des récits de Jules Verne. L'univers y est succinctement décrit mais des bribes de conversation par-ci par-là permettent malgré tout de se faire une idée assez précise des différentes forces en présence et des gros changements par rapport à notre propre XIXe. L'uchronie imaginée ne manque en tout cas pas de sel et rappellera sans doute aux amateurs d'imaginaire plusieurs romans marquants qui faisaient eux aussi le pari d'une conquête spatiale avancée (la série « Grand siècle » de Johan Héliot, ou, plus récemment, « Vers les étoiles » de Mary Robinette Kowal). Les subtilités de cette Europe en pleine colonisation spatiale nous sont habilement explosées par le biais notamment de deux personnages excentriques qu'on prend vite en amitié en raison de leur ébahissement permanent pour les paysages qu'ils découvrent. Émerveillement partagé par le lecteur qui retrouve très vite son âme d'enfant et ne peut s'empêcher de s'extasier à la vision de ces trains aériens survolant une jungle peuplée de dinosaures, ou de ces aéronefs imposants capables de voyager dans l'espace. Les personnages, eux, sont assez stéréotypés mais cela ajoute une petite touche rétro finalement pas si désagréable. L'alternance entre les points de vue du forçat et de l'actrice renforce le dynamisme du récit et permet de souligner d'amusants ou dramatiques parallèles entre leurs deux parcours. L'action occupe une part importante du récit qui nous régale de scènes spectaculaires au cours desquelles sont exploitées les spécificités propres à la planète Vénus, et celle-ci a encore bien des secrets a nous faire découvrir !

Premier volet d'une future trilogie, la BD « Les chimères de Vénus » constitue une solide introduction et permet de se familiariser avec l'univers foisonnant imaginé par Alex Alice dans « Le château des étoiles ». de l'aventure, un territoire vierge, des dinosaures, des machines, des personnages attachants ou révulsant… : autant d'éléments qui font de ce premier tome un vrai petit bijou.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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J'ai adoré le commencement de cette nouvelle série dans l'univers du château des étoiles. Pourtant, on ne retrouve plus le génial Alex Alice mais une autre équipe tout aussi compétente aux commandes. Cependant, je dois bien avouer qu'Alain Ayroles s'en tire avec tous les honneurs.

J'aime bien également le trait si caractéristique d'Etienne Jung qui s'est fait plutôt rare ces dernières années. Rien au compteur mise à part le premier tome de « Gargouilles » puis de sa série « Brüssli » dans un genre assez enfantin. Voilà une réelle transformation et un dépassement de toutes les espérances avec un graphisme sur les planches de toute beauté.

Il faut dire que la faune et la flore de Vénus sont magnifiques avec ses dinosaures et ses endroits mystérieux. La scène du train qui traverse la jungle est tout simplement magnifique. Que dire également des scènes maritimes ! Cette BD vaut le déplacement rien que pour son graphisme.

Néanmoins, on ne sera pas en reste avec le scénario élaboré par un véritable maître du genre qui maîtrise tous les codes. C'est bien parti pour la grande aventure exotique au-delà de notre planète !

Je trouve que pour une série dérivée, c'est une belle réussite qui n'a rien à envier à la série mère. On attend la suite avec impatience !
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Les éditions Rue de Sèvres nous réserve souvent de belles surprises. En voilà une magnifique !
Les chimères de Vénus est une série parallèle à la fabuleuse série "le château des étoiles" de Alex Alice, donc dans le même univers.
Mais cette fois-ci aux commandes nous avons les scénariste Alain Ayroles (très connu pour ces sagas/bds "De caps et de crocs", "Garulfo" ou plus récemment l'incroyable "les indes fourbes"), et le dessinateur Etienne Jung (Brüssli, Gargouilles, Auguste et Romulus...).
Evidemment Alex Alice n'est jamais vraiment bien loin...
D'ors et déjà au moins trois volumes sont annoncés !

Coté scénario, ce tome met en place les prémices d'une aventure qui s'annonce trépidante.
L'univers étant déjà bien décrit et travaillé à travers les cycles "le château des étoiles", les deux auteurs n'ont ainsi pas à développer le principe des mécaniques à l'éther.
C'est un sacré gain de temps afin de nous plonger très rapidement sur cette nouvelle planète Vénus, et nous dévoiler peu à peu les merveilles ou les atrocités qu'elle réserve.
Nous découvriront évidemment une planète sauvage et hostile mais avec une végétation luxuriante et une atmosphère respirable à ses pôles.
Mais elle délivre aussi d'autres secrets : Sa faune est terrifiante et ralenti fortement la colonisation.
Donc par souci d'économie, la France décide d'envoyer en main d'oeuvre des bagnards ! Les anglais n'approuvent pas…
Vous l'aurez compris, la planète portant le nom de la beauté se révèle donc être un enfer pour un civil, et encore plus pour une muse telle que l'héroïne.
Les intérêts et les caractères des personnages se dévoilent assez rapidement les rendant bien sûr soit très appréciables, soit complètement détestables.
Et puis il y a les "neutres" qui je l'espère montreront leurs vrais visage dans les prochains opus.
Cette exploration mythique, superbement illustrée, m'a bien évidement fait penser une série de film à succès sur les dinosaures, avec une séquence bien particulière.
Cependant, la fin du volume nous laisse à penser que d'autres étrangetés sont encore à découvrir ! le cliffhanger est génial mais aussi très frustrant car nous sommes maintenant tout simplement impatient de connaître la suite.

Pour la partie dessin, le trait me semble un peu moins léger que celui d'Alex Alice.
Les lignes sont plus régulières, franches et anguleuses, mais elles démontrent une belle puissance et assurance.
Le coup de main est quand même très délicat car le trait n'est pas bien épais et les détails fourmillent.
Les compositions sont parfaitement structurées, chaque espace est comblé. Elles sont de toute beauté !
Les couleurs font, quant à elles, toute la différence, là où Alex Alice nous posait des aquarelles, Etienne Jung nous apporte probablement du numérique !
Elles sont donc bien plus nuancées, vives et uniformes, mais l'assistance informatique a ceci de magique que les dégradés et les effets deviennent spectaculaires et le détail beaucoup plus minutieux.
Les vues d'ensemble et les arrière-plans sont donc majestueux et attirent notre rétine pour notre plus grand bonheur !
Je vous recommande ainsi de bien vous attarder sur ces décors qui témoignent de l'énorme travail et de l'impressionnant talent d'Etienne Jung.
Les individualités des personnages sont graphiquement bien réfléchies.
Chaque protagoniste est reconnaissable immédiatement grâce à des fantaisies physiques, l'un a de belles rouflaquettes, l'autre les yeux d'un bleu perçant, un troisième avec une moustache dites à la française (ou guidon, ou Napoléon III) etc...
L'avantage de cette technique est qu'elle permet au lecteur de ne pas se mélanger les pinceaux quant aux rivalités ou autres anecdotes entre les acteurs.
Le découpage m'a totalement séduit. Il est très original avec de forme de cases variées, pour donner un rythme soutenu, et avec aussi beaucoup d'arrondis et de superpositions.
L'ensemble peut donner une impression de chaos, mais au final il est très ordonné et fait parfaitement échos au grand désordre orchestré qui peut régner sur la planète mais aussi dans l'espace.

En bref, c'est superbe et ça comblera de bonheur, entre autre, tous les fans du "Château des étoiles".

Lien : https://www.7bd.fr/2021/03/l..
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Les chimères de Vénus me réconcilie avec l'univers de la bande dessinée, c'est un magnifique ouvrage que ce soit la couverture, les couleurs, la qualité des dessins ou encore celle du papier.

Concernant l'histoire, imaginez que nous sommes à l'époque de Napoléon III, la conquête de l'espace est très avancée et les grands empires s'affrontent afin de conquérir et coloniser les planètes du système solaire. Une jeune et magnifique actrice du nom d'Hélène Martin se joint au voyage vers Vénus afin de tenter d'y retrouver son fiancé qui y est prisonnier, au bagne. Entre historique et fantastique, cette histoire est très vite addictive, les monstres peuplent Vénus et l'alternance entre le parcours des deux personnages principaux qui cherchent à se retrouver désespérément



Lien : http://livresque78.com/2021/..
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Je n'ai pas lu le château des étoiles... pas encore. Dun coup, je ne peux me prononcer sur l'univers qui semble-t-il est inspiré de cette dernière oeuvre. Cette fois en tout cas, le scénariste des "Indes Fourbes" et de la série "De Cape et de crocs" s'associe au dessinateur de "Gargouilles" pour nous plonger dans un univers très construit et inspiré des oeuvres de jules Verne. On reconnaît assez aisément le trait du dessinateur. La mise en couleur est assez vive et lumineuse et l'histoire commence plutôt bien.
Cette BD permet de s'informer sur l'Empire de Napoléon III, la révolution industrielle, la colonisation ou encore l'univers de grandes cocottes.
C'est vraiment bien fait et dépaysant.
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Grace à l'etherite, la conquête spatiale est devenue une réalité. Tandis que la Prusse de Bismark part conquérir Mars, la France de Napoleon III et l'Angleterre de Victoria se partagent Vénus.

Dans le même monde que le chateau des étoiles, les chimères de Venus nous fait aussi voyager vers les étoiles. Les auteurs ont imaginé une planète qui serait au stade de la préhistoire avec un climat équatorial peuplé de dinosaures.
Nous faisons connaissance de la belle Hélène, artiste de théâtre qui rêve de son amoureux de poète. Malheureusement ce dernier a été envoyé sur le nouveau bagne de Vénus. L'histoire, tout en conservant l'univers steampunk, a un côté jurrasic parc.
J'ai été agréablement surprise de me faire si aisément embarquer dans cette histoire qui contient ce qu'il faut d'aventure, de romance et de personnages haut en couleur, le tout avec une pincée d'humour.
J'avais un à priori sur le dessin, que je trouvais de prime abord enfantin. Et pourtant j'ai fini par l'apprécier avec cette si jolie colorisation lumineuse.
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Je lis très peu de récits de science-fiction, ce n'est pas un genre vers lequel je me tourne naturellement. C'est le nom du scénariste Alain Ayroles qui m'a encouragée à lire cette bande dessinée et je dois dire que je suis ravie d'être sortie de mes habitudes.

Le récit est une uchronie. En 1873, les grands empires se lancent dans la colonisation de nouvelles planètes. L'Angleterre de Victoria et la France de Napoléon III se partagent Vénus. Hélène Martin, vedette parisienne, embarque à bord de l'Excelsior, un zeppelin se rendant sur l'astre vénusien. Accompagnée par sa camériste Prudence, elle part à la recherche de son amant Aurélien. Ce dernier, poète envoyé au bagne, est désormais prisonnier sur Vénus. Hélène devra prendre garde aux intentions peu louables du Duc de Chouvigny. Mais surtout, Vénus dont le stade d'évolution diffère de celui de la Terre, regorge de dangers. En effet, la planète est encore habitée par les dinosaures...

Les très beaux dessins d'Étienne Jung nous invitent dans un voyage intemporel. J'ai beaucoup aimé les couleurs également. L'univers est original. Je me suis laissée prendre par cette réécriture de l'histoire et en tournant la dernière page, j'étais déçue de ne pas avoir le second tome sous le coude, car le récit est très prenant.
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