AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Levant


Titus n'aimait pas Bérénice. Andromaque n'aimait pas Pyrrhus qui n'aimait pas Hermione qui n'aimait pas Oreste.

L'amour spolié peut-il trouver consolation dans les tragédies de Racine ? Cet ouvrage est-il une biographie qui ne dirait pas son nom ? Il ne se veut pas comme tel. Il se veut être la biographie du désamour. Lequel a ses classiques. Jean racine y trouve bonne place.

"Il faut plusieurs voix pour raconter une séparation". (page 240)

Ecrire, c'est parler avec la certitude ne pas être interrompu. Nathalie Azoulai nous livre une somptueuse tirade sur cet arrachement que vivent les amours décues. Qui aurait entendu pareille complainte féroce sans le recours au maître du genre ?

"On ne quitte jamais impunément ce qu'on a aimé". (page 119)

C'est très bien fait.
Commenter  J’apprécie          320



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}