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Critique de jamiK


jamiK
14 septembre 2021
J'ai découvert Mathieu Bablet seulement cette année, avec “Carbone et Silicium” et “Shangri-La”. Deux gros pavés de science-fiction qui en imposent. Et La belle mort ne m'a pas déçu.
Dans cette histoire, le monde est envahi par des extra-terrestres du genre insectes. C'est un récit de survival, de post-apocalyptique. Seul une petit groupe de jeunes semble avoir survécu, la raison de leur survie est le principal enjeu de cette aventure qui réserve des surprises, des rebondissements. Pourtant, le rythme est assez lent. le trait est très détaillé, minutieux, mettant en avant l'univers urbain, celui d'une cité infinie et vide d'humains, grouillante d'insectes, les couleurs sont très nuancées, et l'ambiance reste froide et angoissante malgré la gamme de couleur chaudes, le trait est sec. C'est un récit tout en crescendo, avec une pointe de fantastique. Il parvient à laisser dans cette torpeur désespérante, une lumière de poésie et une dramaturgie intense. Dans cette profonde noirceur, Mathieu Bablet nous amène vers une apothéose terrible avec une fin qui ne réjouira sans doute pas tout le monde : on ne sait pas s'il faut s'en réjouir ou pas, nous laissant sur un espoir très amer ou un happy end désespérant, je vous laisse choisir.
Ce récit est dans la lignée de ce qui suivra dans la production de Mathieu Bablet. C'est encore un gros pavé, ambitieux, à lire et à relire.
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