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Critique de Diabolau
J'ai retrouvé ici la marque de fabrique que j'avais tant appréciée sur "le chevalier de ventre-à-terre" : une histoire somme toute relativement simple, qui serait même presque d'un banal à pleurer si on la lisait "sèchement", sans regarder les dessins, mais qui devient quasi hilarante quand on la met en perspective avec les - encore une fois somptueuses - illustrations.
Là où les humains deviennent des gants mapa, les chiens des brosses à linge, enfin pardon, des scottish terrier à poil dur, les truies des sèche-cheveux, un plumier un cercueil, un volant de badminton un chapeau de paille, et j'en passe et des meilleures.
Une inventivité incroyable, qui fait peut-être un petit peu moins rêver que le chevalier de ventre-à-terre, justement parce qu'elle ne fait rien d'autre que mettre en scène un quotidien volontairement très banal.
Mais là encore, le moins qu'on puisse dire est que ça n'a pas laissé de glace mon fils de 5 ans, qui jusqu'alors ignorait l'usage de l'inusable gant mapa, et dont j'ai vu passer dans les yeux une profonde interrogation : "diable, serait-il possible que tous ces objets vivent vraiment dans notre dos... ou cet auteur est-il juste fou ?"
Ce soir encore, je pense qu'il ira se mettre au lit avec ce livre en disant d'un air péremptoire : "Une histoire d'amour... Une histoire de Gilles Bachelet..."
Là où les humains deviennent des gants mapa, les chiens des brosses à linge, enfin pardon, des scottish terrier à poil dur, les truies des sèche-cheveux, un plumier un cercueil, un volant de badminton un chapeau de paille, et j'en passe et des meilleures.
Une inventivité incroyable, qui fait peut-être un petit peu moins rêver que le chevalier de ventre-à-terre, justement parce qu'elle ne fait rien d'autre que mettre en scène un quotidien volontairement très banal.
Mais là encore, le moins qu'on puisse dire est que ça n'a pas laissé de glace mon fils de 5 ans, qui jusqu'alors ignorait l'usage de l'inusable gant mapa, et dont j'ai vu passer dans les yeux une profonde interrogation : "diable, serait-il possible que tous ces objets vivent vraiment dans notre dos... ou cet auteur est-il juste fou ?"
Ce soir encore, je pense qu'il ira se mettre au lit avec ce livre en disant d'un air péremptoire : "Une histoire d'amour... Une histoire de Gilles Bachelet..."
