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Critique de pictura
C'est l'histoire d'une femme âgée qui se retrouve seule par choix et qui se met en quête d'un premier travail. La seule chose qu'elle sait véritablement faire, c'est le ménage, sa seule vraie occupation pendant 40 ans de vie commune.
C'est ainsi, munie de ses deux armes favorites, le bicarbonate et le nettoyant à vitre qu'elle va transformer la vie de tout un village.
Le roman, plein de bons sentiments écrit à la plume légère et briquée, nettoie en profondeur les préjugés, efface les taches même tenaces sur les âmes, enlève la noirceur des coeurs et purifie l'air vicié des supporters de foot.
Là où réussit l'auteur Backman, c'est d'arriver à assumer avec autant de force l'image d'un dessin, d'un crayon, d'une caricature après les attentats de Charlie hebdo que ne feraient un seau et une éponge. Avec un dessin, on peut transformer des gens, les faire réfléchir… et bien avec un seau et du détergent, on peut également changer la vie de certains…
Bref, ce roman, charmant et délicat, attachant au détachant (vanne foireuse), aux idées lisses, faussement naïves, propose une réflexion sur les trous perdus de campagne, la vie de couple, le droit de se racheter ou d'avoir une nouvelle vie. On a tous droit à un nouveau départ, une nouvelle vie. Il faut juste choisir le bon moment et surtout, surtout, oser. Oser franchir le pas. Si Britt-Marie le fait alors l'humanité entière peut le faire. le roman m'a donc bien plu, faussement léger, amusant, original. Cependant, j'avoue, l'histoire est un brin trop lisse, trop propre. Les huit millions de lecteurs constitue, je pense, un gage de qualité (Trump a été élu aussi et pourtant…) et c'est le cas. Chouette livre que celui-ci. Je recommande.
C'est ainsi, munie de ses deux armes favorites, le bicarbonate et le nettoyant à vitre qu'elle va transformer la vie de tout un village.
Le roman, plein de bons sentiments écrit à la plume légère et briquée, nettoie en profondeur les préjugés, efface les taches même tenaces sur les âmes, enlève la noirceur des coeurs et purifie l'air vicié des supporters de foot.
Là où réussit l'auteur Backman, c'est d'arriver à assumer avec autant de force l'image d'un dessin, d'un crayon, d'une caricature après les attentats de Charlie hebdo que ne feraient un seau et une éponge. Avec un dessin, on peut transformer des gens, les faire réfléchir… et bien avec un seau et du détergent, on peut également changer la vie de certains…
Bref, ce roman, charmant et délicat, attachant au détachant (vanne foireuse), aux idées lisses, faussement naïves, propose une réflexion sur les trous perdus de campagne, la vie de couple, le droit de se racheter ou d'avoir une nouvelle vie. On a tous droit à un nouveau départ, une nouvelle vie. Il faut juste choisir le bon moment et surtout, surtout, oser. Oser franchir le pas. Si Britt-Marie le fait alors l'humanité entière peut le faire. le roman m'a donc bien plu, faussement léger, amusant, original. Cependant, j'avoue, l'histoire est un brin trop lisse, trop propre. Les huit millions de lecteurs constitue, je pense, un gage de qualité (Trump a été élu aussi et pourtant…) et c'est le cas. Chouette livre que celui-ci. Je recommande.
