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Critique de luocine


Merci la Souris Jaune , sans toi je n'aurais pas lu ce roman qui m'a fait passer un bon moment et qui, tout en décrivant une réalité sociale assez dure n'est pas triste parce que nous voyons la vie d'une petite ville dans laquelle il n'y a plus de travail à travers les yeux de Britt-Marie une femme qui passe son temps à faire des listes et le ménage. Pourquoi ne lui ai-je pas mis cinq coquillages à ce livre que j'ai lu avec plaisir ? Il m'arrive de faire ma difficile ! oui ce roman se lit bien , oui les personnages sont attachants mais cette Britt-Marie est une caricature de personnage : est-ce qu'il existe encore des femmes qui se dévouent corps et âmes à leur mari sans rien exiger d'eux ? Est-ce qu'ils existent des femmes dont le seul horizon se limite au ménage bien fait ? Complètement effacée, Britt-Marie va « fuguer » du domicile conjugal car elle découvre que, malgré tout son dévouement, Kent son abruti de mari la trompe. Elle se met à la recherche d'un travail, mais elle a 63 ans et ce n'est pas une mince affaire. Ses rapports avec la femme de pôle emploi sont compliqués et très drôles, celle-ci lui trouvera finalement un poste de directrice d'une MJC qui doit fermer dans trois mois, elle peut donc occuper cet emploi dans un petit village dont toutes les activités « normales » ont disparu à cause de la crise économique.

Notre super Madame-Propre dont les deux produits fétiches : le bicarbonate et le Faxin (produit pour les vitres) va donc entreprendre de nettoyer tout ce qui est à sa portée. Mais sa vie et ses valeurs vont être bousculées par le football. Car les rares enfants du village adorent ce sport et bien malgré elle Britt-Marie va devoir s'y intéresser. Peu à peu nous découvrirons les différents drames qui ont jalonné sa vie et nous la comprendrons un peu mieux ; je me suis attachée à Britt-Marie qui a été si mal aimée dans sa vie. Les habitants du village qui semblent aussi des caricatures vont prendre de la consistance. Pour devenir plus humains, il semblerait qu'en Suède il faut connaître le déclassement social, à l'image de Kent qui, de gros « macho » stupide devient un mari plus attentif et plus aimant parce qu'il a perdu son travail.

Certes, c'est une vision sociale un peu trop simpliste mais, comme je le dis au début, c'est aussi un roman qui fait du bien car on le lit en souriant. Alors, lisez-le si vous voulez vous dépaysez avec une femme d'un autre temps dans un pays plus connu pour ses auteurs de romans policiers que pour le genre « conte social humaniste ».
Lien : https://luocine.fr/?p=15353
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