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Citations sur Addictions et psychiatrie (136)

L'exception française en matière de consommation de [Benzodiazépines] repose d'une part sur une carence au niveau de la formation des médecins et d'autre par sur certaines carences réglementaires. introduire de nouvelles matières au niveau des études et des formations post-universitaires, réserver la prescription de ces molécules aux généralistes et aux psychiatres, imposer la commercialisation de placebos identiques lors de la mise sur le marché de molécules addictives permettraient peut-être à notre pays de retrouver une position plus raisonnable.
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La question pourrait se poser d'une obligation faite par les pouvoirs publics aux fabricants de commercialiser un placebo de même présentation, chaque fois qu'est mise sur le marché une molécule susceptible de créer une dépendance.
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Il semblerait, à travers les études que nous avons publiées [..., que ce n'est pas tant la méthode utilisée (sevrage abrupt, progressif, substitution par une autre BZD ou une molécule appartenant à une autre classe, placebo) que la conviction et le cadre qui comptent. En d'autres termes, c'est essentiellement la conviction du sevreur et la demande du sevré qui conditionnent la réussite ou l'échec d'un sevrage.
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... la conférence de l'APA de Washington (1990) a classé le lorazépam et l'alprazolam en tête du hit parade des molécules les plus addictives.
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...il paraît parfaitement logique de suspendre une prescription d'hypnotique au bout de deux semaines puisque la plupart des études effectuées en laboratoire de sommeil montre que sur le plan objectif, ces produits perdent leur efficacité en moins de quinze jours [...].
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... ce n'est pas parce que le traitement benzodiazépinique a été administré longtemps qu'il provoque une addiction, mais parce qu'ils développent des réactions de sevrage à chaque tentative d'interruption de traitement que certains sujets deviennent des consommateurs chroniques, faute de pouvoir s'arrêter sans ressentir des inconvénients parfois assez désagréables.
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... il est possible de soutenir l'adage qui veut que l'hôpital est au BZD ce que l'armée est à l'alcool et au tabac !
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... tout au long de leurs études, les futurs médecins n'ont pratiquement aucune heure consacrée au techniques relationnelles, à la gestion du refus, à la psychologie de la clientèle, pas plus d'ailleurs qu'à "la bonne utilisation des benzodiazépines".
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Tout ce qui est possible d'affirmer, c'est que les médecins français semblent éprouver les plus grandes difficultés à répondre de manière négative à une demande pressante de leurs patients.[...] Il semble également que les médecins ne réalisent pas la lourdeur de leur acte puisque selon l'étude précitée, la décision d'engager une thérapeutique très longue (dizaines d'années) semble être le plus souvent prise en quelques instants. De même, l'importance des contre-indications ne semble pas être bien connue des médecins (apnées du sommeil, conduite automobile, risques de fractures chez les personnes âgées, difficultés mnésiques, risque d dépendance, etc.) qui continuent à considérer ces molécules comme parfaitement anodines, contrairement au grand public qui utilise les BZD comme les molécules de choix pour effectuer des tentatives de suicide, ce qui laisse supposer qu'elles sont généralement considérées comme toxiques, dans la grande tradition et continuité des barbituriques.
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Même si notre pays revendique certaines nuances auxquelles il tient d'ailleurs beaucoup, "l'exception française" en matière de chômage, d'urbanisation, d'industrialisation, est très loin de rendre compte de l'ampleur du phénomène benzodiazépines. En réalité, les Français ne diffèrent pas fondamentalement de leurs voisins et des habitants des autres pays industrialisés. Pas suffisamment en tout cas pour rendre compte d'écarts allant du simple au quintuple (proportion France-Grande-Bretagne). C'est donc essentiellement du côté de l'organisation sanitaire et notamment de la source des prescriptions qu'il faut se tourner si l'on veut trouver une raison à ce comportement de consommation spécifiquement français (et belge francophone).
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