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Critique de Preseah
Il suffit d'un coup d'oeil sur la couverture pour comprendre où l'on met les pieds. Vous allez avoir besoin d'un coeur bien accroché pour arriver au bout de ce roman. Passez votre chemin si votre humeur du moment vous réclame de la douceur ; dans 1000 morts, il est question d'une chasse à l'homme et de vengeance.
« Fuir est impossible.
Se cacher est illusoire.
Il n'y a pas d'autre issue que la souffrance »
Le résumé de l'éditeur commence ainsi, tel un avertissement pour le lecteur.
1000 morts, c'est une traque qui va durer onze ans.
Paul Klein est un père de famille lambda qui se complait dans la routine avec sa femme, Alice. Sauf qu'un jour, la police frappe à sa porte et lui annonce que sa femme est morte. Dans une chambre d'hôtel. Probablement des mains de son amant qui a pris la fuite.
C'est tout son monde qui s'écroule et il n'y voit qu'une seule échappatoire : traquer Frank Lombardo, l'homme qui a détruit sa vie et lui faire subir la pire des vengeances.
« Mais sache une chose. Tu vas connaitre 1000 morts. Je veux que tu souffres à l'infini. Je veux qu'à travers ce que je t'infligerai, cette haine que j'ai en moi, cette douleur que j'ai en moi, cette douleur s'efface. Je veux que tu payes pour ce que tu nous as fait. Et je veux t'assurer que tu vas payer. »
Dès les premières pages, nous sommes happés par l'histoire, son suspense et son rythme haletant. Si certaines critiques négatives se focalisent sur la violence, elle n'a rien de gratuit. On trouve un véritable fond, un véritable questionnement sur des thèmes universels : l'amour, la mort, le pardon…
L'auteur pose des questions essentielles sans nous donner de réponses gravées dans le marbre. C'est au lecteur de forger sa propre opinion.
L'Amour, avec un grand A : passion des rencontres furtives dans un hôtel ou vie de famille bien rangée et routinière ? (Vous avez quatre heures.)
L'intrigue repose sur la mort d'Alice et cet événement nous amène à réfléchir à comment surmonter la mort d'un proche (indice : commettre des atrocités pour se venger n'est pas nécessairement la bonne réponse.) mais aussi comment continuer à faire vivre la personne à travers les souvenirs de ses proches ?
Frank et Paul, malgré leurs différences fondamentales, étaient amoureux de la même femme et partagent ainsi des souvenirs d'elle. Qu'ils le veuillent ou non, cela les rend plus proche que n'importe quoi d'autre.
Le thème le mieux traité pour moi est celui du pardon, en parallèle avec celui de l'oubli. Tout au long du livre, Paul cherche à se rappeler les derniers mots prononcés par sa femme avant de quitter la maison le jour de sa mort, mais aussi, ce que lui, lui a adressé avant qu'elle ne parte. On sent la souffrance, la culpabilité qu'il ressent à ne pas être capable de se rappeler une chose si simple et pourtant cruciale. Je ne vous en dis pas plus, il faudra lire le livre jusqu'au bout pour comprendre où je veux en venir !
Les personnages sont vraiment forts et complexes ; on sent tout le travail de l'auteur pour les décrire et les rendre vivants. Mission accomplie, Monsieur BAL : J'ai souffert, j'ai pleuré et souri avec eux. Cette profondeur des protagonistes nous amène aussi à nous demander qui est le monstre dans l'histoire : l'amant qui détruit un foyer ? la femme qui en est la cause ? l'homme qui cherche à se venger ?
Ce livre, comme je vous l'ai dit précédemment, est un coup de coeur. Néanmoins, j'ai trouvé quelques aspects négatifs. J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation au style de l'auteur. le roman s'ouvre sur des phrases très courtes qui s'enchaînent, me donnant l'impression de m'essouffler parfois, rien qu'en lisant. le style évolue par la suite et tout devient beaucoup plus fluide.
Si l'histoire est extrêmement prenante et donne l'envie de tourner vite les pages, je vous conseille tout de même de prendre le temps à bien vérifier en début de chaque chapitre l'entête qui vous indique qui parle et quand les événements se déroulent. L'auteur joue énormément sur les différents points de vue et une chronologie éclatée pour que le lecteur reconstruise petit à petit le tableau que constitue l'histoire.
Dernier avertissement avant de vous laisser plonger dans les pages de 1000 morts, tout dépend bien sûr de votre sensibilité, certains passages sont très crus et violents. A ne pas mettre entre les mains de n'importe qui !
Bref, il s'agit pour moi d'une jolie découverte que je voulais partager avec vous. Découverte d'un livre mais aussi d'un auteur puisque j'ai lu dans la foulée Les Limbes, le premier roman d'Olivier BAL et dont la suite ne devrait pas tarder à être publiée ! (et j'ai hâte!!)
Je ne peux que trop vous conseiller de lire cet auteur, pour peu que vous aimiez le genre thriller psychologique, c'est un must-have dans votre bibliothèque !
« Fuir est impossible.
Se cacher est illusoire.
Il n'y a pas d'autre issue que la souffrance »
Le résumé de l'éditeur commence ainsi, tel un avertissement pour le lecteur.
1000 morts, c'est une traque qui va durer onze ans.
Paul Klein est un père de famille lambda qui se complait dans la routine avec sa femme, Alice. Sauf qu'un jour, la police frappe à sa porte et lui annonce que sa femme est morte. Dans une chambre d'hôtel. Probablement des mains de son amant qui a pris la fuite.
C'est tout son monde qui s'écroule et il n'y voit qu'une seule échappatoire : traquer Frank Lombardo, l'homme qui a détruit sa vie et lui faire subir la pire des vengeances.
« Mais sache une chose. Tu vas connaitre 1000 morts. Je veux que tu souffres à l'infini. Je veux qu'à travers ce que je t'infligerai, cette haine que j'ai en moi, cette douleur que j'ai en moi, cette douleur s'efface. Je veux que tu payes pour ce que tu nous as fait. Et je veux t'assurer que tu vas payer. »
Dès les premières pages, nous sommes happés par l'histoire, son suspense et son rythme haletant. Si certaines critiques négatives se focalisent sur la violence, elle n'a rien de gratuit. On trouve un véritable fond, un véritable questionnement sur des thèmes universels : l'amour, la mort, le pardon…
L'auteur pose des questions essentielles sans nous donner de réponses gravées dans le marbre. C'est au lecteur de forger sa propre opinion.
L'Amour, avec un grand A : passion des rencontres furtives dans un hôtel ou vie de famille bien rangée et routinière ? (Vous avez quatre heures.)
L'intrigue repose sur la mort d'Alice et cet événement nous amène à réfléchir à comment surmonter la mort d'un proche (indice : commettre des atrocités pour se venger n'est pas nécessairement la bonne réponse.) mais aussi comment continuer à faire vivre la personne à travers les souvenirs de ses proches ?
Frank et Paul, malgré leurs différences fondamentales, étaient amoureux de la même femme et partagent ainsi des souvenirs d'elle. Qu'ils le veuillent ou non, cela les rend plus proche que n'importe quoi d'autre.
Le thème le mieux traité pour moi est celui du pardon, en parallèle avec celui de l'oubli. Tout au long du livre, Paul cherche à se rappeler les derniers mots prononcés par sa femme avant de quitter la maison le jour de sa mort, mais aussi, ce que lui, lui a adressé avant qu'elle ne parte. On sent la souffrance, la culpabilité qu'il ressent à ne pas être capable de se rappeler une chose si simple et pourtant cruciale. Je ne vous en dis pas plus, il faudra lire le livre jusqu'au bout pour comprendre où je veux en venir !
Les personnages sont vraiment forts et complexes ; on sent tout le travail de l'auteur pour les décrire et les rendre vivants. Mission accomplie, Monsieur BAL : J'ai souffert, j'ai pleuré et souri avec eux. Cette profondeur des protagonistes nous amène aussi à nous demander qui est le monstre dans l'histoire : l'amant qui détruit un foyer ? la femme qui en est la cause ? l'homme qui cherche à se venger ?
Ce livre, comme je vous l'ai dit précédemment, est un coup de coeur. Néanmoins, j'ai trouvé quelques aspects négatifs. J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation au style de l'auteur. le roman s'ouvre sur des phrases très courtes qui s'enchaînent, me donnant l'impression de m'essouffler parfois, rien qu'en lisant. le style évolue par la suite et tout devient beaucoup plus fluide.
Si l'histoire est extrêmement prenante et donne l'envie de tourner vite les pages, je vous conseille tout de même de prendre le temps à bien vérifier en début de chaque chapitre l'entête qui vous indique qui parle et quand les événements se déroulent. L'auteur joue énormément sur les différents points de vue et une chronologie éclatée pour que le lecteur reconstruise petit à petit le tableau que constitue l'histoire.
Dernier avertissement avant de vous laisser plonger dans les pages de 1000 morts, tout dépend bien sûr de votre sensibilité, certains passages sont très crus et violents. A ne pas mettre entre les mains de n'importe qui !
Bref, il s'agit pour moi d'une jolie découverte que je voulais partager avec vous. Découverte d'un livre mais aussi d'un auteur puisque j'ai lu dans la foulée Les Limbes, le premier roman d'Olivier BAL et dont la suite ne devrait pas tarder à être publiée ! (et j'ai hâte!!)
Je ne peux que trop vous conseiller de lire cet auteur, pour peu que vous aimiez le genre thriller psychologique, c'est un must-have dans votre bibliothèque !
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