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Beaucoup de plaisir à retrouver Karitas (voir «Karitas sans titre») femme passionnée, déchirée, qui malgré les embûches, en lutte avec les autres et elle-même, poursuit obstinément son chemin d'artiste.
Chaque étape de sa progression vers une plus grande maturité est une rupture qu'elle vit douloureusement tout en sachant au fond d'elle-même qu'elle est nécessaire si elle veut avancer
Il lui faudra encore bien des expériences en Suède et à Paris avant que ne meure vraiment en elle la jeune fille obéissante, gentille et sage, pour qu'enfin la femme et l'artiste prenne son envol, devienne plus sûre de sa vocation et ce sera New-York avant le retour en Suède lors du décès de sa mère, la seule à l'avoir inconditionnellement soutenue.
Karitas gagne son indépendance tout en restant vulnérable face aux apparitions éloignées de Sigmar, son mari aux beaux yeux verts, qui poursuit sa vie de son côté et face à ses enfants, sa famille qui souvent s'interposent et perturbent son besoin de liberté, de solitude et de paix nécessaire à la gestation de son oeuvre.
Rapports ambigus et conflictuels entre sa vie de femme et sa passion plus forte que tout pour la peinture. 
p 148 J'étais prisonnière de l'enfant, dans une ville où j'étais venue chercher la liberté, me perfectionner dans l'art. Les enfants me suivaient toujours comme une ombre. Jalonnaient mon chemin. Malgré tout je ne les avais jamais choisis.
p 214 ... il (Sigmar) me souleva et me serra fort contre lui pour que nous puissions nous regarder dans les yeux et je pensai en moi-même que si je n'avais pas eu besoin de peindre j'aurais pu regarder dans ces yeux pour l'éternité.

Elle peut être d'une grande violence dans les moments où elle ressent son entourage comme un obstacle à sa vie d'artiste tout en les aimant malgré tout. Pour son équilibre elle a parfois besoin d'eux, quand elle veut être rassurée tout en sachant qu'elle suivra sa voie quel qu'en soit le prix :

p 229 Il (Dengsi son nouvel ami ressurgit des années de jeunesse, devenu violoniste) me dit de ne pas m'inquiéter si je ne pouvais pas peindre : l'art vient par bouffées, il n'y a aucun moyen d'avoir le contrôle sur lui, c'est lui qui a le contrôle sur nous, nous devons nous en accommoder.

Je mets la même note à «Chaos sur la toile» qu'à «Karitas sans titre» (réédité sous le titre «Karitas, l'esquisse d'un rêve») puisqu'ils forment une seule histoire mais je pense que le second volume présente quelques longueurs et j'ai accroché sur certains passages dont la traduction m'a parue approximative ou maladroite. Petites restrictions qui ne m'ont pas empêchée de dévorer ce livre.
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Habitée par la peinture, Karitas a eu la chance de pouvoir étudier aux Beaux-Arts à Copenhague. Mais l'art ne lui permettant pas de subvenir à ses besoins, elle sale le hareng en attendant la gloire. C'est là qu'elle rencontre Sigmar, le plus bel homme du pays qui l'épouse et lui fait quatre enfants. Bien que son époux soit très tolérant et admiratif de son talent, Karitas ne peut plus se donner entièrement à la peinture, freinée dans son élan par les grossesses et les soins que réclament ses enfants. Après la perte d'un nourrisson, la naissance de jumeaux à peine viables et en l'absence de Sigmar parti en mer pendant des mois, l'artiste perd pied et sombre peu à peu dans la folie. Appelée à la rescousse, sa soeur Bjarghildur prend les choses en main. Elle récupère la petite Halldora et expédie Karitas et ses deux fils dans la campagne d'Öraefi. Là-bas, Karitas se refait une santé et reprend goût à la vie. C'est donc sur la côte sud-est que Sigmar revient la chercher après avoir fait fortune, mais surtout après treize ans d'absence.
Ce deuxième tome débute des années plus tard. Karitas a quitté Öraefi mais n'a pas suivi Sigmar, incapable de lui pardonner sa trop longue défection. Elle vit à Eyrarbakki où elle enseigne l'art et peint tout son soûl. le contact avec sa fille n'a jamais pu être renoué et ses fils, désormais, des hommes, sont indépendants. C'est le moment où jamais pour celle qui aborde la cinquantaine, d'aller tenter sa chance à Paris, ville d'art par excellence. Pourtant, la famille n'a pas fini de la vampiriser. Son fils, Sumarlidi, abandonné par sa compagne, lui confie, contre son gré, la petite Silfa. Grand-mère mais toujours aussi volontaire, Karitas quitte l'Islande pour la France où elle espère bien percer malgré cette nouvelle charge.


Quel bonheur de retrouver l'impétueuse Karitas pour la deuxième partie de sa vie. Après une jeunesse mouvementée, une vie d'épouse et de mère, la voici grand-mère et toujours peintre. Les deux composantes de vie, la famille et l'art, continue à se mêler, se combattre, et même si le second sort toujours vainqueur, elle ne peut pas entièrement se débarrasser du poids de la première. Ses frères qui la soutiennent, sa soeur qui la jalouse, sa fille qui l'ignore, ses fils qui la sollicitent, son mari qui veut reprendre la vie commune...Karitas lutte pour encore et toujours devenir peintre. Non pas pour la gloire et l'argent mais pour obtenir une certaine forme de reconnaissance. Mais la route sera longue, de Paris à New-York pour devenir enfin une artiste plasticienne admirée et dont les oeuvres s'arrachent. Pourtant, quand elle rentre au pays, elle redevient la petite Karitas, une artiste bohème, incapable de faire tourner une maison, d'élever correctement des enfants, de tenir son rôle d'épouse. le poids d'une société qui veut encore voir ses femmes derrière les fourneaux continuent de peser malgré les revendications de la jeune génération qui bat le pavé pour réclamer autonomie et égalité.
Toujours aussi agréable et riche en émotions, ce second volume tire peut-être un peu en longueur. Les situations s'éternisent quand on voudrait enfin voir le talent de Karitas reconnu à sa juste valeur. Ce petit bémol n'enlève rien à la maîtrise de Kristin Marja BALDURSDOTTIR qui sait si bien nous faire entrer dans l'univers chaotique de l'artiste. A côté du travail de création et de l'émancipation de Karitas, c'est toute l'évolution de la société islandaise qui se dessine et l'amélioration du statut de la femme. Karitas, entre ombres et lumières, extases artistiques et drames familiaux, s'acheminent vers la vieillesse, peut-être la sérénité, au pays des fjords et des glaciers, de l'hiver et du soleil de minuit, avec pour fil conducteur la passion de l'art et l'amour de la liberté.
Une belle conclusion pour cette saga coup de coeur.
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Aussitôt refermé Karitas, tome 1: L'esquisse d'un rêve me voilà replongée dans la lecture de Karitas, tome 2: L'art de de la vie/Chaos sur la toile …

Notre héroïne est à présent au mitan de sa vie et du siècle.
La seconde guerre est fini, l'Islande est indépendante et la présence des soldats américains y est bien réelle.

Karitas a quarante cinq ans, et vit alors à Eyrarbakki sur la côte sud, à quelques kilomètres de la capitale. Là, Karitas refait peu à peu surface sous la houlette des « belles soeurs » Olafia et Sveina, amies bienveillantes qui lui permettent de travailler tout en assumant son art.

Dégagée de ses obligations familiales et domestiques (les enfants ont grandi) , seule et esseulée (Sigmar, son mari de marin devenu capitaine puis armateur est toujours par ondes et par flots), elle se consacre à son art.

Très vite rattrapée par les mouvements du monde et les cycles de la vie, elle entame une nouvelle saison en femme libre: celle de la renaissance, découvrant Paris et parcourant l'Europe.
Renaissance maternelle avec sa petite- fille Silfa qu'elle prend en charge.
Renaissance sentimentale avec le violoniste Dengsi, son ami mi-amant, et sa voisine Elena, une artiste portugaise...et bien d'autres encore.
Renaissance artistique et créatrice enfin avec la vie et l' exposition parisienne puis new-yorkaise.

Puis vient le temps de la peine et du chagrin, celui des deuils et des séparations.

De retour au pays, elle s'installe à Reykjavik où elle bénéficie du soutien de sa famille, notamment de son petit frère, Petur, qui lui prête un logement. Elle s'entoure alors de ses vielles amies, Karlina et Pia, perdues de vue et retrouvées, de sa belle soeur Herma à qui elle donne les rênes de la maisonnée.
Cette communauté de femmes jouera alors le rôle de tampon et de filtre aux échos et aux bruits de la vie extérieure, protégeant ainsi Karitas qui, à l'abri de son atelier aménagé ( sa chasse gardée), continue de créer.

Suivront le temps de l'acceptation, avec son voyage à Rome, « paradis des artistes » et la rencontre avec le petit-fils italien de Sigmar, Giovanni et enfin le temps de l'apaisement et de la trêve.

Au crépuscule de sa vie, artiste de renommée internationale, elle délaisse l'art abstrait et conceptuel pour enfin peindre les paysages, libérée et apaisée du chaos des émotions, elle redécouvre la beauté de la nature et la puissance des éléments.

Elle capitule devant Sigmar, son époux légitime, assagi, toujours amoureux passionné et respectueux de son art.
Sigmar, l'homme de sa vie reste toujours l'ancre de son embarcation, son premier modèle, son premier et dernier homme nu. Et elle, la «  féroce guerrière scandinave » accepte la réconciliation avec son terrible viking.
Par contre, elle refuse enfin à sa soeur aîné, la jalouse Bjarghildur, toutes concessions, et celle-ci prend la figure d'un troll malveillant.

Vous aurez compris que j'ai adoré ce second volet, Karitas, tome 2: L'art de de la vie/Chaos sur la toile.

Kristina Marja Baldursdottir nous a dépeint une héroïne scintillante et nous a déroulé ses toiles, elle a su dessiné une figure stellaire dans un roman océan.
L'écriture de sa trajectoire, des huiles sur toile aux aquarelles, des compositions à son ultime installation sur laquelle Karitas ne s'exprimera pas, laissant les critiques d'art à leur travail, témoigne du cheminement et de la vivacité des émotions de l'artiste.

Karitas ou le magnifique portrait d'une femme qui traverse le siècle,
du temps révolu de l'express côtier à la route circulaire pour entreprendre le tour de l'île.
Karitas, ou les visages de femmes libres .
Karitas une inoubliable saga islandaise.

Un superbe final, une offrande au père.
Retour au point de départ, la boucle est bouclée
Eau, lumière, couleurs.
Etoile et toiles.

Merc iKristina Marja Baldursdottir pour cet extraordinaire et prodigieux voyage.
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Rentrer dans la tête de l'artiste..
(Ce livre a été aussi édité sous le titre "Chaos sur la toile")

Dès la dernière page tournée de "Karistas, l'esquive d'une rêve", je me suis empressée de retrouver les pas de cette artiste peintre islandaise, charismatique et talentueuse.

Si le premier livre construit sa vie de femme et d'épouse dans une Islande en mutation entre les deux guerres mondiales, le second livre nous entraine dans les pas de l'artiste Avant gardiste.
Dans les années 50, controversée dans une société encore traditionnelle, il lui faudra couper les amarres, quitter famille et patrie pour Paris et New York, et faire vivre et nourrir sa nécessité absolue de créer, au sein des courants artistiques mondiaux.

Cacophonie de l'esprit qui nourrit la création.
Folie et chaos des pensées et des rêves cauchemardesques, canalisés par la maitrise artistique et l'oeuvre exutoire réalisée.
Le dilemme est sans fin, entre nécessité absolue d'indépendance et culpabilité envers sa famille et son entourage. Refuser le conformisme, la vieillesse qui guette, faire sortir l'oeuvre des tripes et suivre sa voie sans faillir.

Nombre de pages sont à la première personne (et c' est une nouveauté entre les deux livres), car qui peut le mieux parler de ses ressentis que l'artiste elle-même?
Il est parfois difficile de suivre sa logique. On sent poindre la folie. La douleur et le bonheur de la création sont présents à chaque page, et l'explication narrative en est passionnante, presque plus accessible que la confrontation avec l'Art abstrait dans un musée.

Le destin de Karitas est également forgé par l'omniprésence de sa famille, tribu attentive, envahissante, exasperante, intolérante mais toujours présente pour le meilleur et le pire. Les personnages de femmes sont particulièrement bien construits. La condition de la Femme est traitée avec un humour féroce et satyrique.
Et c'est un plaisir de mieux comprendre le fonctionnement de la société islandaise, à la fois abrupte et chaleureuse.

Je referme ces deux livres à regret pour ces beaux moments de lecture dépaysante
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Dans le tome 1 de 545 pages, Karitas la narratrice parlait de son enfance en Islande, de sa vie avec Sigmar son mari toujours en mer, de ses enfants, jusqu'au retour de son mari après treize ans d'absence.
Dans ce deuxième tome, elle quitte mari et enfants pour se consacrer à la peinture. Elle raconte sa vie à Paris, à New York, son voyage à Rome, ses expositions, ses retours en Islande, ses relations toujours mouvementées avec sa famille , ses amis.
Chaque chapitre présente en deux pages une description d'une oeuvre de l'artiste et sa situation à l'époque, avant que Karitas ne raconte sa vie dans une écriture fluide.
J'ai trouvé ce second tome de 665 pages trop long , souvent ennuyeux avec ses répétions, ses descriptions de Karitas et son mari trop mielleuses, toutes les qualités pour les uns et tous les défauts pour d'autres!
Ce livre m'a toutefois donné envie de connaître un peu mieux l'Islande, ses beaux paysages, ses coutumes et de manger de l'aiglefin!
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Quel bonheur... Une biographie plus vraie que nature, Karitas avance dans son art, vaille que vaille, de l'Islande à Paris, vie Rome et New-York, au gré des rencontres, des amours perdues et retrouvées. Artiste avant d'être mère ou épouse, acceptant tous les aléas de sa vie, sa petite-fille "laissée" par son fils alors qu'elle est sur le point de partir pour Paris, sa soeur si arrogante, qui cache ses failles, Herma qui se révèle indépendante, , organisatrice hors pair...
Karitas traverse toutes les épreuves, accepte tout de sa vie, croise le destin de tant de personnages, mais par-dessus tout, peint, encore et toujours, car telle est sa destinée.
Un livre hors de commun, des personnages si vivants qu'on s'étonne de ne pas les croiser en chair et en os, une Islande si proche qu'il semble qu'on a le fjord et le glacier sous les yeux, les tableaux de Karitas comme si on sortait d'une galerie: tout un monde dans un livre.
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L'auteure dépeint la vie d'une artiste islandaise, Karitas, un personnage fort, qui va vivre un siècle d'histoire, et à travers ce portrait se révèle le mode de vie de la société islandaise tournée vers la famille.
Karitas est peintre. Sa raison de vivre est l'art. le mode de vie qu'elle revendique toute sa vie est la liberté de créer : cette liberté, elle la conquiert définitivement au lendemain de la deuxième guerre mondiale, après avoir eu plusieurs enfants d'un mari absent physiquement et pourtant toujours présent au plus profond d'elle-même. Dans l'Islande de l'après-guerre où les femmes sont mères et femmes au foyer, Karitas va se battre pour vivre son art. Sa vie de femme est tenaillée par l'amour des enfants dont elle s'occupera très peu finalement, ne sachant pas concilier son rôle de mère et son rôle d'artiste car sa vie de peintre exige d'elle de se libérer de toute contrainte familiale. Faisant front à sa propre famille la jugeant égoïste, Karitas ne laissera personne, ni amis ni mari, lui dicter son destin. L'amitié profonde de certaines personnes lui permettront de traverser de nombreuses épreuves.
Je ressors secouée de la lecture de ce roman fort et beau à la fois.
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tome 2
Nous retrouvons les personnages qui ont constitué la vie de Karitas. Celle-ci est maintenant une artiste peintre et le thème principal du livre décrit combien il est difficile pour une femme de s'imposer comme créatrice. Elle a décidé de vivre de son art même si parfois ses tableaux ont du mal à se vendre. Elle ne veut pas accepter l'argent de Sigmar, son richissime mari. Leurs rapports sont compliqués elle lui en veut de n'être pas rentré de la pêche le jour où elle a accouché de ses jumeaux. Cette trahison sera à l'origine de la plus grande tragédie de sa vie, elle n'a pas pu s'opposer à ce que sa terrible soeur Bjarghildur lui enlève la fille Halldõra . Mais elle éprouvera toute sa vie une attirance pour le si beau Sigmar.
Ses fils sont adultes maintenant et elle pense enfin être libre pour son art mais le plus jeune le jumeau Sumarlidi lui impose de s'occuper de sa fille Silfà.
le second tome est riche en rebondissements familiaux parfois tragiques : il y a un personnage odieux, violeur et qui détruit autour de lui. Sinon tous les autres s'installent dans l'histoire de leur pays de façon assez positive. Mais pour moi, c'est moins dépaysant que le début de la Saga. En revanche les difficultés de la création artistique sont très bien décrites. On comprend ce qui motive Karitas et comment elle est amenée à concevoir des tableaux très originaux.
Et pour cela, j'ai aussi lu avec grand intérêt ce deuxième tome.
Je ne sais pas exactement quelle artiste a inspiré cette écrivaine et cela m'a manqué.
Lien : http://luocine.fr/?p=16703
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Dans ce "livre 2" j'ai retrouvée avec grand plaisir Karitas en femme libre qui a quitté son mari et ses enfants. Avec pour seul bagage ses tubes et ses pinceaux elle voyage de Paris à New York. Sa peinture devient plus forte et sombre aussi de plus en plus originale.
J'ai beaucoup aimé la suivre également dans ses retours en Islande, ses relations toujours mouvementées avec sa famille , ses amis.

lu en 2014.
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Suite des aventures de Karitas, peintre islandaise novatrice. Dans ce dernier volume consacré aux années d'après-guerre, Karitas continue à voyager, à explorer le monde à la fois pour de vrai et au bout de ses pinceaux. Alors qu'elle est sur le point de partir s'installer à Paris, un de ses fils lui laisse sa petite fille et Karitas va renouer avec une vie de famille un peu chaotique qui va bouleverser ses valeurs et ses choix...

J'ai un peu moins aimé cette partie de la pseudo-biographie de Karitas (qui, rappelons-le, est un personnage de fiction) mais je l'ai tout de même dévorée, par curiosité de connaître la suite du parcours de cette femme indépendante et à la personnalité fort et attachante. C'est un peu de l'histoire du monde dont nous sommes témoins ici, de cette seconde moitié du 20e siècle et la vie de notre artiste, toujours racontée par le biais d'une de ses oeuvres, est plus tourmentée que jamais. Je referme cette série avec un immense sentiment de frustration que Karitas n'ait pas réellement existé car son oeuvre, telle que décrite dans les deux romans, aurait été passionnante...
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