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Toiles de maîtres
Liste créée par tynn le 27/06/2013
45 livres. Thèmes et genres : peinture

Littérature sur le thème de la peinture et des artistes peintres, connus ou fictifs.

c'est une liste un peu fourre tout, regroupant des romans, des biographies romancées, des policiers.

Je complète sans problème sur conseils.



1. La jeune fille à la perle
Tracy Chevalier
4.07★ (9211)

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. La ville est aussi prospère que rigide. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune étant très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur de la jeune fille, sa vivacité, sa sensibilité émeuvent le maître. Il l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, la tension et la suspicion règnent dans la maisonnée, le scandale se propage dans la ville. Tracy Chevalier s'est inspirée d'un des plus célèbres et mystérieux tableaux de Vermeer, La Jeune Fille à la perle, pour écrire ce roman envoûtant sur la corruption de l'innocence. C'est l'histoire d'un c?ur simple sacrifié au bûcher du génie.
2. L'affaire Raphaël
Iain Pears
3.30★ (708)

L'Affaire Raphaël est un parfait exemple de ce nouveau genre qui associe le punch d'une intrigue à surprises à une connaissance approfondie de l'histoire de l'art. Le thème en est la course que se livrent connaisseurs, policiers et escrocs pour s'approprier une toile inédite du célèbre Raphaël. Dissimulée depuis plusieurs siècles sous la crasse et la peinture d'un petit maître sans grand talent, la précieuse toile dormirait, oubliée, dans la poussière d'une église romaine. Tous les ingrédients d'un classique sont ici réunis par l'auteur, Iain Pears. Le vieux flic diplomate et roublard, la jeune recrue aussi maligne que jolie, l'étudiant anglais maladroit, le marchand d'art ambigu et le directeur de musée imbuvable... Agrippé aux basques des héros, le lecteur voyage de palais toscans en vieilles demeures du Yorkshire, survit à nombre de coups fourrés et se laisse porter, ravi, par le tourbillon des rebondissements. L'Affaire Raphaël est un livre léger et instructif qui se lit avec jubilation.
3. Le héron de Guernica
Antoine Choplin
4.00★ (544)

Guernica, avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais à observer des hérons cendrés. Ce n'est pas qu'il se sente extérieur au conflit, il a même cherché à s'enrôler dans l'armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers allemands sillonnent déjà le ciel, il s'acharne à rendre par le pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d'un de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une ville en cendres, mais c'est un peintre autrement célèbre qui va en rendre compte, magistralement. L'un comme l'autre, pourtant, le petit peintre de hérons tout autant que le Picasso mondialement connu, nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la nécessité de l'art pour en témoigner.
4. Saison de lumière
Francesca Kay
3.70★ (61)

Londres, années 1950 : Jennet Mallow, jeune femme secrète, passionnée par le dessin, vient d'obtenir une bourse pour l'école d'art de Kensington. Toute à ses rêves d'épure et de lumière, elle rencontre David Heaton, peintre talentueux et torturé, avec qui elle se marie et fonde une famille. Il la voudrait docile et effacée. Elle n'aspire qu'à reprendre ses pinceaux. Dès lors, Jennet va laisser éclore sa puissance créatrice et ne plus jamais choisir entre sa vie de femme et son statut d'artiste.
5. Le Paradis, un peu plus loin
Mario Vargas Llosa
3.97★ (761)

Le 7 avril 1803 naît à Paris la militante féministe et ouvriériste Flora Tristan. Un siècle plus tard, le 8 mai 1903, son petit-fils, Paul Gauguin, meurt seul et presque aveugle dans son faré des îles Marquises. Sous la plume de Mario Vargas Llosa, Flora Tristan et Paul Gauguin deviennent Florita l?Andalouse et Koké le Maori, deux êtres libertaires, passionnés, profondément humains, hantés par une quête de l?absolu qui donne à leur vie une dimension tragique, et qui vécurent l?enfer pour avoir désespérément voulu bâtir le Paradis. À travers les destins croisés d?une militante et d?un artiste, Mario Vargas Llosa évoque, dans un roman à la construction magistrale, les grandes utopies politiques et artistiques des temps modernes.
6. Le Turquetto
Metin Arditi
3.98★ (1734)

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Rythmé, coloré, tout en tableaux miniature, le roman de Metin Arditi convoque les thèmes de la filiation, des rapports de l'art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du Turquetto.
7. L'obsession Vinci
Sophie Chauveau
3.80★ (759)

Qui était vraiment Léonard de Vinci ? On connaît l'inventeur virtuose, le scientifique précurseur... mais qu'en est-il de l'homme, des ressorts de sa créativité ? Des bas-fonds de Florence à la forteresse de Ludovic le More, des campagnes guerrières de Borgia à la cour de François Ier, Léonard veut tout connaître, tout essayer, tout explorer. Sa ville, Florence, le boude. Rome le rejette. Venise se méfie de lui... Pourquoi ? Quelles relations eut-il avec ses pairs, Michel-Ange et Botticelli ? Sophie Chauveau nous raconte la vie de Léonard de Vinci avec la rigueur et la puissance narrative qui ont fait le succès de La passion Lippi et du Rêve Botticelli. Elle rend ainsi hommage aux artistes qui ont, il y a cinq siècles, conquis leur liberté. " Le siècle de Florence " s'éteint avec le plus mystérieux d'entre eux.
8. Le rêve Botticelli
Sophie Chauveau
3.87★ (1101)

Florence, quinzième siècle. Sous le règne de Laurent le Magnifique, jamais le sang, la beauté, la mort et la passion ne se sont autant mêlés dans la capitale toscane. Le plus doué des élèves de Fra Filippo Lippi, un certain Sandro Filipepi surnommé depuis l'enfance " botticello - le petit tonneau " va mener à son apogée la peinture de la Renaissance. Maître d'?uvre de la chapelle Sixtine, créateur bouleversant d'un Printemps inouï, il ressent intimement et annonce les soubresauts de son époque. Pendant que Savonarole enflamme la ville par ses prophéties apocalyptiques, il continue à peindre avec fougue. Il entretient alors avec Léonard de Vinci une relation faite de rivalité farouche et d'amitié profonde. Adulé puis oublié de tous, aussi secret que Florence est flamboyante, Botticelli habite un rêve connu de lui seul.
9. Fragonard, l'invention du bonheur
Sophie Chauveau
3.80★ (473)

Paris 1761, dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, une couleur nouvelle apparaît, un «jaune vie» éclatant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Fragonard invente le bonheur... Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre, il pose un regard nouveau sur l'amour, ivre de couleur et de lumière. Sophie Chauveau brosse avec un formidable luxe de détails, la fresque foisonnante et méconnue des soixante-quatorze années d'existence du grand peintre.
10. Mon nom est Rouge
Orhan Pamuk
3.84★ (1921)

Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne... Mon nom est Rouge, roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l'univers fascinant de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page par un extraordinaire suspense. Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d'une intrigue amoureuse, dans un récit parfaitement maîtrisé. Un roman d'une force et d'une qualité rares.
11. La Dormeuse de Naples
Adrien Goetz
3.15★ (314)

Qui était la femme peinte par Ingres dans La Dormeuse de Naples, dont il disait qu'elle était "déjà peinte", tant sa beauté était parfaite ? Où se trouve le tableau, disparu en 1814 ? Trois cahiers imaginaires nous invitent à mener l'enquête : une confession du peintre, hanté par le souvenir de son modèle, un manuscrit de Corot, qui a entrevu la toile dans un souterrain, et celui d'un peintre inconnu, ami de Géricault. Un roman envoûtant sur un des plus grands mystères de l'histoire de l'art.
12. Le tableau du Maître flamand
Arturo Pérez-Reverte
3.85★ (5185)

Lors de la restauration d?un célèbre tableau en vue de sa vente, Julia, jeune restauratrice, découvre que le peintre a masqué une inscription : « qui a tué le chevalier ». Que veut dire cette inscription volontairement effacée par le peintre ? Julia va, pour retracer l?histoire de ce tableau, essayer de déchiffrer l?énigme. Mais un sort étrange et fatal semble anéantir ceux qui s?intéressent à cette ?uvre. Ce livre, devenu un Best Seller international, a reçu le grand prix de la littérature policière en 1993.
13. Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants
Mathias Enard
3.71★ (3849)

En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu?il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l?édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l?invitation du sultan Bajazet qui lui propose, après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci, de concevoir un pont sur la Corne d?Or ? Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s?empare d?un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage. Troublant comme la rencontre de l?homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d?orfèvrerie, ce portrait de l?artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l?acte de créer et sur le symbole d?un geste inachevé vers l?autre rive de la civilisation. Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l?Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.
14. Le Chef-d'oeuvre
Anna Enquist
3.44★ (158)

Johan prépare pour le Musée national une grande exposition qui doit lui apporter la consécration. Le soir du vernissage, sa mère a organisé un dîner. Mais Oscar, le frère aîné de Johan, historien d'art, vient de publier un article cinglant sur la peinture contemporaine. Et les anciennes ranc?urs, les rivalités conscientes ou non, sont toujours prêtes à resurgir. D'une grande maîtrise d'écriture, ce premier roman explore les névroses familiales et les drames intimes avec une profondeur bouleversante.
15. Le voyage en France
Benoît Duteurtre
3.05★ (133)

Un jeune Américain, épris de culture française, part à la découverte du «pays des peintres et des poètes». Il débarque dans la France d'aujourd'hui, s'égare dans les quartiers touristiques et la ZUP Claude-Monet, arpente les plateaux télé et les coulisses de l'édition puis s'enfuit dans un monastère reconverti dans les nouvelles technologies... L'itinéraire de David croise celui d'un Français quadragénaire qui a longtemps rêvé d'Amérique. Tandis que l'Américain s'éprend d'une prétendue reine de la Bohème, le Français tombe amoureux d'une vidéaste branchée. Conte, récit de voyage, autobiographie et fiction s'agencent dans ce crescendo romanesque qui glisse parfois de l'hyperréalisme au fantastique loufoque.
16. L'imprévisible
Metin Arditi
3.49★ (175)

Anne-Catherine appartient à la haute société genevoise. Elle vient de se séparer de son mari et demande à Guido Gianotti, professeur d'histoire de l'art à la retraite, une estimation pour un tableau dont elle veut se débarrasser. Tout oppose Anne-Catherine et Guido : elle a grandi dans les salons, il est fils d'un immigré italien chauffeur de maître ; elle est encore jeune alors que lui subit l'humiliation d'une virilité déclinante... Pourtant, au contact l'un de l'autre, ces deux êtres blessés par la vie et par leur milieu vont retrouver une dignité. A travers les rebondissements d'une enquête qui entraîne le lecteur dans l'univers des grands peintres de la Renaissance florentine, surgit le récit d'un violent amour crépusculaire.
17. Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis
Françoise Cloarec
3.91★ (244)

Voici l?exceptionnelle histoire de Séraphine Louis (1864-1942), décrétée par elle-même peintre « sans rivale », et devenue avec la gloire Séraphine de Senlis. Cette femme, née à Arsy-sur-Oise dans une famille pauvre, placée très jeune dans plusieurs maisons bourgeoises de la région, travaille chez les s?urs durant vingt ans, avant de céder à 42 ans aux voix de la Vierge l?enjoignant de peindre. Ses tableaux ayant pour inspiration la flore, les vitraux de la cathédrale de Senlis, ainsi que ses rêves et ses extases, ses bizarreries et sa tendance à l?affabulation font vite d?elle une originale. Soutenue par Wilhelm Uhde, grand collectionneur parisien ? le premier à repérer Picasso, Braque et le Douanier Rousseau ?, Séraphine va bénéficier d?une grande exposition en 1928 à Paris dédiée aux peintres naïfs et va se bercer de rêves de notoriété. Le jour où Uhde, appauvri par la crise économique, lui retire son soutien, ses repères s?effondrent et, emportée par des élans mystiques, Séraphine va connaître un sort semblable à celui de Camille Claudel. Elle mourra internée et oubliée de tous.
18. Karitas, tome 1 : L'esquisse d'un rêve (Karitas, sans titre)
Kristín Marja Baldursdóttir
4.22★ (700)

Au début du XXe siècle en Islande, Karitas, jeune femme issue d'une famille modeste, jure qu'elle sera seule maîtresse de son destin. Vouée à saler le poisson comme ses s?urs, elle rêve de changer de vie et de devenir peintre. Entre ses espoirs et la dure réalité de la vie, Karitas s'acharne et construit sa vie, laissant vibrer les premiers cris féministes dans un pays où la tradition est un manifeste.
19. Karitas, tome 2 : Chaos sur la toile (L'art de la vie)
Kristín Marja Baldursdóttir
4.26★ (361)

Envers et contre tous, en dépit des convenances, des amours et des enfants, Karitas peint. Constamment, obsessionnellement. Femme libre dans une Islande encore corsetée, elle voyage de Paris à New York, avec pour seul bagage ses tubes et ses pinceaux. Parfois sa vie de bohème l'étourdit, l'inspiration fuit, sa famille lui pèse et Karitas vacille. Toujours, elle repart, suivant un seul guide : l'art.
20. Le Chef-d'oeuvre inconnu
Honoré de Balzac
3.65★ (3220)

A Paris, au début du xviie siècle, trois peintres devisent de leur art. L'un est un jeune inconnu, promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste officiel de feu le roi Henri IV, est, lui, dans la plénitude de son talent et au faîte de la renommée. Le troisième, maître Frenhofer, personnage plein de mystère qui a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons, met la dernière main dans le plus grand secret à un bien mystérieux «chef-d'oeuvre». Il faudra que Gillette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal cherché en vain depuis des années, soit admise dans l'atelier du peintre pour que, y pénétrant derrière elle, Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret. Et cette découverte les plongera dans la stupéfaction.Ce «conte fantastique» à la manière d'Hoffmann est aussi une méditation sur le pouvoir de l'esprit dans le domaine de l'art. Il prend naturellement sa place parmi les Etudes philosophiques de La Comédie humaine.
21. Van Gogh ou l'Enterrement dans les blés
Viviane Forrester
3.92★ (81)

Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l??uvre du peintre génial, « suicidé de la société » selon la formule d?Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences : Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D?où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d?usurper la vie d?un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l?aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : « L?assassin a quitté la maison ». Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d?une vie qu?il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une ?uvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l?âge de trente-huit ans.
22. La longue attente de l'ange
Melania G. Mazzucco
3.83★ (148)

Venise à la fin du xvie siècle. Le Tintoret, peintre volcanique, anticonformiste et plein d ambition, s est battu par tous les moyens pour asseoir sa réputation. à l approche de la mort, il s interroge sur son existence en tant qu artiste et sa vie familiale mouvementée. Au coeur de ses pensées se trouve sa fille illégitime adorée, qui a appris la musique et la peinture à ses côtés : Marietta, l incarnation de ses rêves et son oeuvre la plus réussie. Dans une Sérénissime au décor singulier se nouent une foule d histoires merveilleuses habitées par des personnages inoubliables, parmi lesquels se détache la figure solitaire et émouvante de Marietta.
23. Artemisia : Un duel pour l'immortalité
Alexandra Lapierre
3.77★ (583)

En 1611, à Rome, dans un atelier du quartier des artistes, la jeune Artemisia se bat avec fureur pour imposer son talent. Son adversaire le plus redoutable n'est autre que son père, son maître, le célèbre peintre Orazio Gentileschi. Il voudrait cacher au monde sa sensualité et surtout son génie. Mais le destin bouleverse les plans d'Orazio : son meilleur ami viole Artemisia. Commence alors un duel dont le père et la fille seront tour à tour la victime et le vainqueur.Artemisia, c'est le drame d'un amour fou, de la tendresse et de la haine entre deux êtres enchaînés par les liens du sang. C'est la douloureuse rivalité entre deux artistes qui s'immiscèrent dans l'intimité des papes et des rois en un temps où art rimait avec pouvoir et politique. C'est l'histoire de villes - Rome, Florence, Naples, Venise, Londres - où éclatèrent les passions d'hommes en quête de beauté
24. La course à l'abîme
Dominique Fernandez
4.10★ (524)

Rome, 1600. Un jeune peintre inconnu débarque dans la capitale et, en quelques tableaux d'une puissance et d'un érotisme jamais vus, révolutionne la peinture. Réalisme, cruauté, clair-obscur : il bouscule trois cents ans de tradition artistique. Les cardinaux le protègent, les princes le courtisent. Il devient, sous le pseudonyme de Caravage, le peintre officiel de l'Eglise. Mais voilà c'est un marginal-né, un violent, un asocial ; l'idée même de " faire carrière " lui répugne. Au mépris des lois, il aime à la passion les garçons, surtout les mauvais garçons, les voyous. Il aime se bagarrer, aussi habile à l'épée que virtuose du pinceau. Condamné à mort pour avoir tué un homme, il s'enfuit, erre entre Naples, Malte, la Sicile, provoque de nouveaux scandales, meurt à trente-huit ans sur une plage au nord de Rome. Assassiné ? Sans doute. Par qui ? On ne sait. Pourquoi ? Tout est mystérieux dans cette vie et dans cette mort. Il fallait un romancier pour ressusciter, outre cette époque fabuleuse de la Rome baroque, un tempérament hors normes sur lequel on ne sait rien de sûr, sauf qu'il a été un génie absolu, un des plus grands peintres de tous les temps.
25. Lydia Cassatt lisant le journal du matin
Harriet Scott Chessman
3.77★ (151)

Paris, 1878: les Impressionnistes s'exposent. Parmi eux, Mary Cassatt, une impétueuse peintre américaine, est remarquée par la critique pour ses nuances délicates. Au cœur de son travail, sa sœur Lydia. Cette jeune femme, dont le teint clair et les cheveux auburn illuminent les tableaux de Mary, est la narratrice du roman intimiste de Harriet Scott Chessman. Nous la suivons dans ses pensées, tandis que sa santé décline inexorablement et que s'élaborent les plus célèbres œuvres de sa sœur... Voyage poignant au cœur d'une relation complexe, celle d'un peintre à son modèle, Lydia Cassatt lisant le journal du matin est aussi l'évocation de femmes éprises d'indépendance, dans l'effervescence artistique du Paris de la fin du XIXe siècle.
26. Le grand soir
François Dupeyron
3.64★ (157)

Au crépuscule de sa vie, Gustave Courbet rencontre une jeune prostituée dans un bouge de Genève. Mona ressemble à s'y méprendre à Jo, la belle Irlandaise, le mobile de sa vie, la femme de ses rêves, celle qui donna naissance à L'Origine du monde. Le temps d'une nuit, Courbet se confie à cette inconnue : les amours, les rencontres qui ont marqué sa vie mais aussi son procès, son emprisonnement et son exil en Suisse pour fuir la répression qui suivit la Commune. Avec une force d'évocation flamboyante et enfiévrée, le romancier et cinéaste François Dupeyron entre de plain-pied dans la vie et le siècle de Gustave Courbet, personnage superbe et dévasté, dont il célèbre, corps et âme, l'amour de l'insurrection.
27. La Part de l'autre
Éric-Emmanuel Schmitt
4.16★ (12405)

5 octobre 1908 : Adolt Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...
28. Sundborn, ou Les jours de lumière
Philippe Delerm
3.93★ (359)

Grez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus tester la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les «impressionnistes». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrik Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de partir pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entret différents lieux - Skagen, Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie.Sundborn ou Les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre.
29. L'enfant de Bruges
Gilbert Sinoué
3.63★ (1266)

Bruges, 1441. Arborant un air mystérieux, l'index posé sur les lèvres, Jan Van Eyck avait chuchoté : Petit, il faut savoir se taire, surtout si l'on sait. Qui pouvait se douter alors que, derrière la recommandation du maître flamand, se cachait le Grand Secret ? À travers les brumes de Flandre et la luminosité éclatante de la Toscane, un enfant de treize ans va se retrouver confronté à une effroyable conspiration. Un monde occulte, empli de ténèbres qu'il lui faudra affronter avec l'innocence pour toute arme. Pourquoi veut-on sa mort ? Que sait-il qu'il n'aurait jamais dû connaître ? Pour quelle raison des peintres de génie, des apprentis, des orfèvres, des penseurs, des architectes sont-ils la cible de meurtriers invisibles ? Quels sont les fils mystérieux qui les relient entre eux et les tirent insensiblement au bord de l'abîme ? Autant de questions auxquelles l'enfant de Bruges devra s'efforcer de répondre s'il ne veut pas disparaître à son tour dans la nuit.
30. Le Portrait
Iain Pears
3.65★ (220)

Henry MacAlpine, jeune peintre ambitieux, est bien décidé à se faire une place sur la scène artistique londonienne du début du XXe siècle. Avec son ami et mentor, le féroce et tout-puissant critique William Nasmyth, ils vont bientôt en devenir les maîtres. Mais la rencontre de Henry avec Evelyn, une peintre rebelle et insaisissable, va tout bouleverser. Un beau jour, sans donner d'explication, Henry disparaît pour un exil volontaire sur l'île de Houat. Quatre ans plus tard, William Nasmyth le rejoint dans l'intention de faire réaliser son portrait. Au fil des séances de pose, un impitoyable duel se met en place entre les deux hommes tandis que la vérité sur le passé resurgit, impitoyable... lain Pears dresse avec maestria la chronique au vitriol du monde de l'art dans ce thriller psychologique aussi cruel que subtil.
31. Le portrait
Pierre Assouline
3.45★ (420)

Et si un tableau pouvait parler ? Dire tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, partout où il est accroché ? Le portrait de la baronne Betty de Rothschild, peint par Ingres en 1848, raconte un siècle et demi des fastes et des tourments de sa famille. Du 19 rue Laffitte, où se croisaient le duc d'Orléans, Rossini, Chopin, Balzac, Adolphe Tiers et Napoléon III, à l'hôtel Lambert aujourd'hui, en passant par les années sombres de l'Occupation et les généreux prêts aux musées, se dévoile l'une des plus célèbres et des plus secrètes dynasties financières d'Europe.
32. Au temps où la Joconde parlait
Jean Diwo
3.94★ (994)

Un jeune peintre sicilien, Antonello, part à dos de mulet pour aller chercher jusqu'à Bruges un secret bien gardé, celui de la peinture à l'huile, découvert par Van Eyck. Un pari fou qu'il gagnera. Antonello de Messine rapportera en Italie la formule du nouveau solvant, après trois années de péripéties dramatiques, drôles et amoureuses. De Florence à Rome, de Naples en Flandre, de Milan à la cour de François Ier, nous suivons le prodigieux théâtre ambulant des génies de la Renaissance. Ces acteurs qui se donnent la réplique avec passion, qui vivent leur art et leur foi jusqu'à en mourir, aiment et haïssent, se nomment Léonard de Vinci, Michel Ange, Botticelli, Savonarole, les Médicis, Raphaël, Machiavel, Lucrèce et César Borgia... Encore faut-il ajouter à cette distribution fabuleuse les papes, les princes, les condottieri qui accompagnent du fracas de leurs armes la plus magnifique éclosion de chefs-d'œuvre de l'histoire. C'est le temps où Léonard, entre deux inventions de machines volantes, écoute parler Mona Lisa dont il peint le visage mystérieux. Ce panneau de peuplier qu'il apportera dix ans plus tard à Amboise dans ses bagages deviendra la mythique "Joconde". Ceux qui ont aimé Les Dames du Faubourg et Les Violons du Roi retrouveront, dans le roman de ce siècle magique, l'art simple et direct de Jean Diwo et le plaisir d'apprendre l'histoire à travers la vie quotidienne de ceux qui l'ont faite.
33. La jeune mariée juive
Luigi Guarnieri
3.39★ (61)

D'un tableau "non fini" de Rembrandt, La jeune Mariée juive - un des derniers chefs-d'œuvre du peintre dont les personnages, unis par un geste tendrement audacieux, ont suscité bien des interprétations -, Luigi Guarnieri s'empare, en fin connaisseur du XVIIe siècle hollandais, pour construire un roman qui met en miroir deux époques, deux villes, deux histoires. Entre l'Amsterdam des peintres, des médecins et des théologiens, où le personnage d'Ephraïm Paradies évoque à la fois Descartes et Spinoza, et le Paris contemporain, où tente de vivre un jeune écrivain, l'auteur tisse tout un réseau de correspondances : en particulier, une passion amoureuse désespérée et un tableau, reflet et témoin de celle-ci. Entre pathétique et grotesque, Luigi Guarnieri pose des questions essentielles sur la souffrance et la recherche du bonheur, et sur la pérennité d'un sentiment - auquel l'art seul permet de défier le temps.
34. Trois nouvelles naturalistes : Zola, Huysmans, Maupassant
Émile Zola
3.38★ (292)

Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l'histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l'angoisse qui saisit tout créateur lorsque s'approche l'heure du bilan. Histoire d'un homme qui cherche à retrouver dans la fille de sa maîtresse sa jeunesse perdue, Fort comme la mort est aussi un grand roman social qui analyse les mécanismes et les rites de ce monde du faux semblant, de l'ennui, de la stérilité du coeur que l'on appelle le grand monde. On a dit : Paul Bourget, mais la lucidité, déjà, est celle de Proust.
35. La demande
Michèle Desbordes
3.42★ (316)

Quand il arrive en Franceà la fin de sa vie, Léonard de Vinci est loin de jouir de la réputation qui est la sienne aujourd'hui. De son oeuvre de peintre, presque rien ne subsiste. Les fresques qui ont fait sa gloire ont déjà disparu de son vivant à cause d'une mauvaise conservation de pigments expérimentaux. Il ne lui reste que quelques toiles, dontLa Joconde, qu'il apporte avec lui sur les bords de la Loire où il va vivre ses derniers jours à l'invitation du roi de France. Michèle Desbordes ne cite jamais le nom de Léonard de Vinci. On ne peut s'empêcher pourtant de voir en lui le héros deLa Demande, ce vieux peintre italien, exilé loin de son pays. On lui a attribué une servante efficace et dévouée, si discrète qu'il ne la remarque même pas. Entre ces deux êtres si différents se noue peu à peu une étonnante relation, à la fois apaisée et intense. Le paysage des bords de Loire (le fleuve plus qu'un décor est iciun personnage) superbement évoqué et une méditation sereine sur le temps se mêlent étroitement, restituant de manière saisissante cette "douceur angevine" si chère aux poètes de la Renaissance.--Gérard Meudal
36. La double vie de Vermeer
Luigi Guarnieri
3.61★ (367)

Voici l'incroyable et véridique histoire de Han Van Meegeren, peintre traditionaliste né aux Pays-Bas en 1889, qui, éreinté par les critiques de son époque, décida de se venger de manière grandiose : il réalisa plusieurs faux Vermeer dont certains furent considérés par la presse comme des chefs-d'œuvre du maître de Delft. Ce n'est qu'en 1945 que la supercherie fut découverte, quand la police saisit la collection de Goering, et que Van Meegeren fut accusé de haute trahison pour avoir vendu un Vermeer à ce maréchal du Reich nazi. S'ensuivit un procès mémorable, qui vit défiler responsables de musée, critiques d'art et experts de renom... Croisant les biographies de Vermeer et de Van Meegeren, mais également celles de Proust et de Goering, Luigi Guarnieri signe un palpitant roman à l'ironie délicieuse, tout à la fois enquête policière et réflexion jubilatoire sur la relativité des œuvres d'art et des jugements qu'elles suscitent, sur la folie, la passion du beau, et les infinies séductions du mensonge.
37. C'était mon frère... : Théo et Vincent van Gogh
Judith Perrignon
3.93★ (156)

" J'ai pensé dire quelques mots. Mais je n'ai pas pu, j'ai, bafouillé des remerciements, rien de plus. Le docteur Gachet s'en est chargé. Il pleurait, lui aussi. Il a dit l'essentiel. Que tu étais un homme honnête, un grand artiste, qu'il n'y avait que deux buts à ta vie, l'humanité et l'art. Et que c'est l'art que tu chérissais au-dessus de tout, qui te ferait vivre encore. Moi, simple marchand des peintres morts et trop peu des vivants, je ne sais rien de ce présage. J'aurais voulu ajouter : c'était mon frère. ". Ce livre est né en rapprochant deux dates. Juillet 1890 : mort de Vincent van Gogh. Janvier 1891 : mort de son frère Théo, à 34 ans. Théo n'a pas survécu plus de six mois. Une fin d'été, un automne, un début d'hiver... Au jeune frère, Judith Perrignon, journaliste à Libération, a emprunté sa voix et ses souvenirs pour écrire une histoire en forme de compte à rebours, un court moment où le nom de Vincent van Gogh évoque un frère, un fils, un ami, un peintre parmi d'autres, un gars un peu spécial, mais pas encore un mythe.
38. Suzanne Valadon, tome 1 : Les escaliers de Montmartre
Michel Peyramaure
3.92★ (316)

,Dans les années 1870, au temps des cerises, une gamine dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart. Un monsieur important remarque sa beauté et son talent. Il s'appelle Puvis de Chavannes et lui demande de poser pour lui.Dix ans plus tard, la jeune fille, qui a pris le nom de Suzanne Valadon, connaît déjà tous les peintres de la butte Montmartre, ce quartier encore champêtre où le génie semble courir les rues. Renoir, Degas, Toulouse-Lautrec, et même Erik Satie le musicien, entrent dans sa vie. Suzanne devient leur modèle, leur muse, leur maîtresse. En marge de cette vie d'art et d'amour, elle élève le petit Maurice, enfant d'une liaison passagère avec un Catalan nommé Utrillo.Et aussi, et surtout : elle continue à peindre, magnifiquement...Autour de cette jeune femme, dans la société la plus libre qui fût alors, Michel Peyramaure fait revivre toute une époque, le temps légendaire des impressionnistes, celui des "peintres du bonheur".
39. La couleur bleue
Jörg Kastner
3.31★ (303)

Un tableau peut-il rendre fou et pousser au meurtre ? Un suspense haletant dans la hollande du XVIIe siècle autour du génial Rembrandt. Amsterdam, 1669 : un teinturier spécialisé dans la couleur bleue assassine sauvagement sa famille. Le lendemain, le gardien de sa prison est lui-même pris d'un accès de folie et massacre sa compagne. Quel secret se dissimule derrière ces meurtres ? Pourquoi un mystérieux tableau est-il lié à chacun d'eux ? C'est ce que devra découvrir le jeune Cornélis, élève de Rembrandt et amoureux de la fille de celui-ci. Pour dénouer les fils de cette sanglante histoire, le voilà entraîné dans une course rocambolesque, où les haines religieuses se mêlent au commerce illicite de la Compagnie des Indes, et où les tableaux des grands maîtres servent d'appâts aux amours tarifées de luxe. Couleur rare et sacrée, le bleu serait il l'incarnation du mal et du crime ?
40. Charlotte
David Foenkinos
4.14★ (13835)

Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
41. La femme aux melons
Peter Mayle
2.97★ (150)

" Sur le dessus de cheminée, dominant l'âtre, la Femme aux melons de Cézanne et sa sueur jumelle les contemplaient, placides, belles, apparemment identiques. Cyrus s'approcha en secouant la tête : - Vraiment, Nico, je vous félicite. C'est tout à fait extraordinaire. Dites-moi un secret : combien ça vous prend de temps de... - Cyrus ! Ayant entendu le bruit d'un moteur, André avait jeté un coup d'oeil par la fenêtre..."
42. Jonas ou l'artiste au travail - La pierre qui pousse
Albert Camus
3.57★ (457)

Quoi qu'il puisse arriver, Jonas, peintre au talent reconnu, croit en sa bonne étoile — jamais elle ne cessera de l'aider et de le guider. Pourtant la vie, ses proches, ses amis, ses disciples l'acculent peu à peu à la stérilité artistique…
43. Le dernier Vénitien
Gilles Hertzog
3.27★ (37)

Giandomenico Tiepolo (1727-1804) fut le Goldoni en peinture de la Venise des Doges. Homme de son temps, frotté sur le tard aux Lumières venues de France, il brossa au naturel cette société de plaisir, ses fêtes galantes, ses langueurs nostalgiques, avant que le rideau ne retombe sur la Sérénissime et que Bonaparte, à la tête des armées d?Italie, n?en soit le brutal fossoyeur. Cet homme entre deux mondes avait, trente ans durant, été le fidèle assistant de son père, le grand Tiepolo, prince absolu de la couleur et courtier parfait des aristocraties déclinantes. Longtemps éclipsé par le génie et la renommée paternels, Giandomenico Tiepolo s'en libéra en s'exilant, la vieillesse venue, dans sa villa de Zianigo proche de Padoue, dont il peupla les murs de fresques consacrées à la vie des Polichinelles. Annonciateur lucide d'une société arrivée à son terme sans, il acheva, solitaire et plein d'un humour amer, de lui donner le baiser de la fin par une série de dessins époustouflants où se reflètent ses fastes et de sa grandeur d'antan.
44. L'ombre de nos nuits
Gaëlle Josse
3.77★ (711)

Deux récits se dessinent dans L’ombre de nos nuits, avec au centre un tableau de Georges de La Tour. En 1639, plongé dans les tourments de la guerre de Trente Ans en Lorraine, le peintre crée son Saint Sébastien soigné par Irène. De nos jours, une femme, dont nous ne saurons pas le nom, déambule dans un musée et se trouve saisie par la tendresse et la compassion qui se dégagent de l’attitude d’Irène dans la toile. Elle va alors revivre son histoire avec un homme qu’elle a aimé, jusque dans tous ses errements, et lui adresser enfin les mots qu’elle n’a jamais pu lui dire. Que cherche-t-on qui se dérobe constamment derrière le désir et la passion ?   En croisant ces histoires qui se chevauchent et se complètent dans l’entrelacement de deux époques, Gaëlle Josse met au cœur de son roman l’aveuglement amoureux et ses jeux d’ombre qui varient à l’infini.
45. Un mariage contre nature
Alice Hoffman
4.00★ (67)

Elle s’appelle Rachel et vit au paradis. C’est à Saint-Thomas, une île caraïbe, à la fin du XVIIIe siècle. Comme beaucoup de familles chassées par les pogroms, les Manzana Pomié, se sont réfugiés là, dans ce comptoir danois où tous vivent dans le rêve et la vénération de la France. Rachel l’enfant sauvage grandit, épouse Isaac Petit, veuf, trois enfants, lui en donne trois autres. Isaac meurt alors qu’elle attend le quatrième. Rachel élève les sept, reprend le commerce de son mari, elle a 29 ans. Pour l’aider, elle fait appel à un neveu, Frédéric, 22 ans, s’éprend de lui, attend un nouvel enfant, veut se marier. La communauté s’y oppose. Le couple tient tête, ils auront trois autres fils, Alfred, Aaron et Camille. Tous portent le nom de leur père, Pissarro. L’histoire commence.
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