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Critique de oiseaulire


Qu'ajouter de plus que ce qui a déjà été dit ?

Nous sommes dans les années 1960 à New-York.
Baldwin excelle à pénétrer le coeur des incontournables schémas mentaux qui, quoi qu'on en ait, créent un gouffre béant dans les relations humaines, notamment, thème cher à l'auteur, dans les relations amoureuses.
Différence de couleur de peau, sans doute la plus douloureuse, en tous cas la plus visible, au point de rendre quasiment impossible la réconciliation même au coeur du coup de foudre amoureux ; mais aussi les autres différences, celles d'appartenance sexuelle, de milieu social, d'hétéro et d'homosexualité ; autant d'obstacles qui entravent l'aspiration au bonheur. Car pour être heureux, il faut être pacifié, et être pacifié dans ce jeu de miroir complexe, c'est impossible.
Et si la définition de l'humain était dans sa déchirure-même ?
Magnifique réflexion sur la question raciale et sexuelle à travers les angoisses et les revirements des personnages.

Le roman se termine sur une note d'espoir, ce que j'ai bien apprécié, après tant de tourments. Mais... si on y regarde de plus près, on se rend compte que... on se rend compte... et là je ne peux continuer, au risque de spoiler...

On se rend compte que le problème de la question raciale n'est pas résolue....

Le sera-t-il jamais ?
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