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Critique de Pecosa


Un frère et une soeur s'aimaient d'amour tendre. Inséparables, ils parcouraient l'île de Malte. Mais en cette année de 1552, une escapade tourne mal. Des Barbaresques parviennent à capturer le jeune Nico, 10 ans, alors que sa soeur Maria, guère plus âgée, réussit à s'enfuir. Elle tente d'alerter les habitants ainsi que les autorités, mais il n'y a plus rien à faire. Malte est régulièrement la proie aux raids et aux razzias.
Alors que Maria, en rupture avec sa famille, aspire à plus de liberté et trouve refuge auprès de juifs et de marranes dans des grottes isolées, Nico est vendu comme esclave à Alger.

La Prisonnière de Malte est le premier volet des aventures et mésaventures de Nico et Maria. L'un prisonnier d'El Hadi Farouk, un riche marchand algérois, use de son intelligence et de sa vivacité d'esprit pour survivre, et qui sait, pour s'évader.L'autre prisonnière de sa condition de femme et de son île, rêve de la quitter pour retrouver son frère qu'elle veut faire racheter par les Chevaliers de Saint-Jean.

David Ball nous offre une grande fresque ancrée dans la mare Mediterraneum , la mer au milieu des terres, de Malte à Alger, et d'Alger à Istanbul. Les personnages de fiction côtoient le fameux corsaire Dragut Raïs et le chevalier de la Valette. le premier tome se clôt sur l'apparition du Français Christian de Vries, chevalier chirurgien de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Avec le Faucon d'Istanbul, l'histoire de Nico et de Maria semble donc prendre la route de l'Empire ottoman, et de l'île de Malte, pour conclure cette grande fresque historique comme on les aime.
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