J'ai bien aimé "
L'épouse de Lord Carew", une romance où
Mary Balogh revisite le mythe de la Belle et la Bête, mais pas tout à fait… Il y a bien une très belle jeune femme : Samantha, une beauté qui fait tourner toutes les têtes à Londres. Il y a aussi un homme guère séduisant, Hartley, non parce qu'il est monstrueux mais parce qu'un accident de cheval l'a laissé infirme. Toutefois, la ressemblance avec le conte s'arrête là car l'entente est immédiate entre les deux jeunes gens...
Tout au long du roman, le ton reste léger, mais il n'y a pas peut-être pas autant d'humour et d'ironie que dans d'autres titres de l'auteur. Il faut dire que la complicité entre les deux héros est telle que cela laisse peu de place aux chamailleries ; et lorsqu'un troisième larron tente de s'immiscer dans leur histoire, l'affaire est trop grave pour prêter à sourire.
Le dénouement sur un ring de boxe m'a moyennement plu
(juste mes grands principes : la violence ne résout rien, même lorsque le méchant est si odieux qu'il mérite bien de se faire écrabouiller). Je suppose que, d'une certaine façon, ce genre d'épisode était inévitable afin que le héros puisse faire ses preuves malgré son infirmité et démontrer qu'il est apte à protéger sa dulcinée...
Tout cela pour dire que, cette fois encore, j'ai passé un délicieux moment avec une romance de
Mary Balogh et que je pourrais vraiment finir par développer une forme d'addiction...
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