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3.74/5 (sur 1187 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Swansea, Pays de Galles , le 24/03/1944
Biographie :

Mary Balogh, née Mary Jenkins est un écrivain britannico-canadien de romans d'amour historiques.

En sortant de l'université en 1967, elle obtient un contrat de deux ans pour enseigner au Canada. Elle y rencontre et épouse un canadien, Robert Balogh, et tous deux s'installent dans la petite ville de Kipling, Saskatchewan. Elle enseigne l'anglais dans un lycée pendant plusieurs années, puis en devient la proviseure.

Elle commence sa carrière d'écrivain en 1983 quand elle écrit son premier roman A Masked Deception le soir après son travail sur la table de sa cuisine. Le livre est accepté par la maison d'édition Signet et publié en 1985. La même année, Mary Balogh remporte le Romantic Times Award pour la meilleure nouvelle romancière « Régence ».

Elle est l'auteur de plus de soixante romans publiés et environ vingt nouvelles. Elle a reçu de nombreuses récompenses, dont notamment le Romantic Times Career Achievement Award pour la catégorie Histoires courtes en Régence en 1993 et apparaît régulièrement sur la liste des best-sellers du New York Times.
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Citations et extraits (452) Voir plus Ajouter une citation
- Elle a appelé Sa Grâce "père", dit-il avec une grimace. Alors qu'elle n'était pas dans la maison depuis cinq minutes. Vous imaginez lady Marie appeler Sa Grâce "père" ? Elle ne s'y risquerait pas. Je n'aimerais pas être à la place du duc demain.
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- C'est une chance qu'il soit à trente lieues d'ici, parce que le poing me démange de lui refaire le portrait. Je serais capable de tuer cet imbécile pontifiant, déclara-t-il en se levant.
- J'aurais dû préciser qu'il avait mis dans ce mot plus d'horreur et de regret que de condamnation.
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La salle de bal de Newbury Abbey était magnifique, même vide. Mais, ce soir, elle était décorée de fleurs jaunes, orange et blanches cueillies dans les jardins et les serres, de rubans et de nœuds de satin blanc. Les centaines de bougies des lustres de cristal scintillaient et se reflétaient dans les miroirs qui couvraient les deux plus grands murs. S'y pressaient la crème de la bonne société et toute l'aristocratie locale, qui avait revêtu ses plus beaux atours en cette veille de mariage. Les soies et dentelles bruissaient, les bijoux étincelaient et les parfums de prix rivalisaient avec celui des mille fleurs de la décoration. On devait hausser la voix pour se faire entendre par-dessus le brouhaha des conversations et la musique de l'orchestre.
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Recruter une épouse par une petite annonce dans la presse londonienne aurait été inconvenant. Aussi Anthony Earheart, marquis de Staunton, fils aîné et héritier du duc de Withingsby, fit-il savoir qu’il recherchait une gouvernante.
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Elle était donc le genre de femmes capables d’épouser un parfait inconnu pour de l’argent. Un fait douloureux à reconnaître, et surtout à s’avouer.
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Angleterre, 1814
Au coeur des bois touffus qui s'étendaient a l'extremité du parc, un ruisseau descendait en cascade pour rejoindre la rivière qui, après avoir délimité le domaine de Ringwood Manor, dans l'Oxfordshire, continuait paisiblement son chemin vers le village d'Heybridge.
Par cette belle matinée de mai, ce vallon ombragé semé de jacinthes était à couper le souffle. D'ordinaire, elles ne fleurissaient qu'en juin, mais un printemps précise les avait décédés à éclore plus tôt. Les allemes aussi étaient en fleur, si bien que les berges du ruisseau semblaient recouvertes d'un tapis bleu et rose. Les rayons du soleil, tamisés par les branches des grands cyprès, dessinaient des tâches de lumiere mouvante sur l'herbe, les fleurs et l'eau qui bondissait sur un lit de galets aux couleurs chattoyantes.
Ève Morris cueillait des jacinthes pour fleurir le manoir. C'était, à cette époque de l'année, l'un de ses passe-temps préférés.
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– ... Je n’avais jamais rencontré de paysagiste auparavant. J’ignorais même que cela existait. Je pensais qu’il suffisait d’aller dehors avec une bêche ou une truelle et quelques poignées de graines pour faire un jardin. Je croyais que les fabriques poussaient spontanément très opportunément dans les endroits les plus pittoresques et, dans mon incommensurable naïveté, j’imaginais que les lacs, les cascades et les différents sites étaient l’œuvre de la nature. Je ne savais pas que certains hommes aimaient mettre leurs pas dans ceux de Dieu et corriger Ses erreurs.
– C’est donc ce que je fais, selon vous ? dit-il, amusé. Cela n’augure rien de bon pour mon avenir dans l’au-delà ! Croyez-vous que Dieu m’en veuille beaucoup ?
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L'amour n'avait décidément rien d'un sentiment délicat. Il vous déchirait parfois le cœur.
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— Vous savez ce qu’il vous faudrait à présent, Wanstead ? déclara John Cannadine, vautré dans un fauteuil profond près du feu qui crépitait dans l’âtre. Une épouse.
Adossé au manteau de cheminée afin de se réchauffer les jambes, le vicomte Luttrell fit tournoyer le brandy dans son verre en laissant échapper un rire narquois.
— J’ai remarqué que ceux qui se sont déjà passé la corde au cou tiennent toujours à avoir de la compagnie. Non, ce qu’il vous faut, mon cher, c’est apprendre à esquiver les jeunes intrigantes et les mères entremetteuses – leçon de stratégie pour laquelle je pourrais vous offrir mes humbles services. Ces dames vous tournent autour tel un essaim d’abeilles sur un massif de fleurs en juillet.
— La bonne tactique, Wanstead, intervint Ralph Milchip, occupé à remplir son verre, c’est d’annoncer haut et fort que vous comptez regagner Montréal dès le printemps. Et qu’une fois là-bas, vous retournerez dans les grands espaces sauvages – en canoë. Voilà qui devrait refroidir leurs ardeurs.
Le vicomte Luttrell sirota une gorgée d’alcool avant d’objecter :
— Vous vous trompez, mon vieux. La vie de trappeur de notre ami dans les contrées reculées du Canada, les canoës, les moustiques et le reste constituent, au bas mot, la moitié de son pouvoir de séduction. Elles devinent le sauvage sous le vernis de respectabilité et le trouvent irrésistible.
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Vous n’êtes pas indispensable, Daisy. Personne ne l’est. L’amour-propre en prend un coup quand on s’en rend compte, n’est-ce pas ?
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