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Critique de gill


gill
05 septembre 2013
Une fois n'est pas coutume. Ce titre "le divan de Staline" semblait une occasion trop belle pour ne pas se laisser tenter par cette rentrée littéraire 2013.
Jean Daniel Baltassat nous propose, en cette année 1950, de lui emboîter le pas à travers l'U.R.S.S. pour être présenté à un personnage qui n'est pas vraiment ce qu'il semble : un modeste, paisible et vieux jardinier.
Iossif Vissarionovitch Staline est le maître de la Russie soviétique pour trois ans encore. Il est un personnage, difficile à manier, trop épais pour s'en laisser conter même dans une oeuvre de fiction.
La sonnerie du téléphone a surpris le jeune peintre Danilov dans son atelier de Moscou. Lidia Semionova Vodiev, favorite du maître annonce qu'il veut voir le jeune artiste.
C'est un honneur, une grande nouvelle, le point de départ d'un huis clos, déroutant, étouffant et parfois angoissant...
Jean Daniel Baltassat signe un bon livre.
Son style, parfois déconcertant, en fait une oeuvre très personnelle. Dans des chapitres courts, il fait alterner des énumérations, des ellipses sans verbes, des descriptions concises dans leur forme mais pourtant évocatrices avec des phrases longues, puissamment construites qui semblent comme des forteresses entrelacées de mots.
Le récit, s'il n'est pas passionnant, est tout de même prenant. On y voit évoqués les ombres de Freud, de Lénine, du mensonge et surtout du poids de la vérité que devra affronter, en fin de compte, le jeune peintre Danilov.

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