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3,68

sur 4404 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un roman que j'ai relu avec plaisir, même si l'histoire est assez terrible : le sacrifice d'une femme par amour, elle qui n'a été finalement vraiment aimée que par sa mère et la grande Nanon.
Le plus intéressant dans ce livre est le rapport du père à l'argent, portrait qui va jusqu'à la caricature, le VRAI avare, qui jusqu'à sa mort ne vit, ne tremble, ne se passionne que pour son argent. Même sa fille, il ne la voie qu'à travers ce prisme et c'est bien cela qui perdra la jeune fille.
Une histoire à la fois banale et terrible, mettant aussi en avant le despotisme d'un chef de famille dans sa maison.
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Un classique du XIXè siècle, qui est d'actualité.
Au premier abord, il s'agit simplement de l'histoire de la relation entre un père à l'avarice monomaniaque et sa fille Eugénie qui souffre de son despotisme. J'ai longtemps poursuivi ma lecture dans l'état d'esprit sur lequel j'étais resté après Manon Lescaut et Fermina Marquez : les personnages féminins donnant leur nom au titre du livre me semblaient finalement dérisoires. Eugénie Grandet me faisait donc d'emblée cette impression-là : un caractère soumis, des activités quotidiennes absolument insignifiantes voire futiles (couture, piété...), le premier amour lié à la fragilité adolescente...
Mais l'oeuvre est bien plus complexe que cela. S'inscrivant dans la Comédie humaine, en particulier les "Scènes de la vie de province", on a une peinture des relations intéressées entre les "bonnes" familles. L'argent est au centre de la scène avec l'avarice du père Grandet, mais aussi dans tous les rouages de la société. L'atmosphère provinciale, à cette époque, est glorifiée par la vague romantique, mais Balzac y souligne aussi la mesquinerie, les moeurs ancestrales malades... Et finalement le personnage d'Eugénie dévoile un caractère sublime, romanesque certes, mais qui se démarque nettement de l'époque et qui est intemporel d'une certaine manière.
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Je ne savais rien de l'histoire avant de commencer. Je devrais faire ça plus souvent, on aborde les classiques avec un autre regard. Pas du tout rasoir, les caractères sont bien plantés, l'histoire a un sens et l'intrigue ne s'embourbe pas. Il reste définitivement plus optimiste (même dans les malheurs). Moins que Dickens quand même, mais plus que Zola.
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