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Critique de Musa_aka_Cthulie


Dans la préface à L Histoire des Treize, on nous annonce plus ou moins des récits qui plongent dans les milieux ésotériques ainsi que des portraits de femmes fascinantes. En fait d'ésotérisme, le personnage qui donne son titre au roman Ferragus, haute figure d'une mystérieuse société secrète - les fameux Treize - est quasiment absent. C'est donc une histoire à haute portée mélodramatique qui va nous occuper, où, certes, on trouvera un portrait de femme "admirable" (selon les goûts).

Si le style est agréable, le drame, en revanche, ne fera sans doute pas chavirer les coeurs comme il y a peut-être réussi à sa publication (mais qu'en sais-je, après tout?). C'est un drame de l'amour conjugal et de l'innocence, tout autant qu'un drame de l'amour filial et paternel. Et de ce point de vue, c'est un peu daté. J'ai l'impression que Balzac s'est surtout servi de ce roman comme prétexte à des envolées lyriques, sur l'amour, sur les femmes, mais enfin et surtout, sur Paris, sa société, ses rues, ses maisons : l'incipit en est un exemple frappant. Ces passages-là sont certes réjouissants. Et comme souvent chez Balzac, tout cela n'est pas dénué d'humour.

Mais au final, voilà une oeuvre qui n'est pas franchement mémorable en tant que telle. En revanche, elle est la première d'une trilogie, constituée par ailleurs de la duchesse de Langeais et de la fille aux yeux d'or. Les trois constituent ensemble L Histoire des Treize. Il nous faut donc conclure : à suivre !
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